NEWS
16 décembre 202517.82% POUR FO Com
L’abstention n’avait jamais atteint un tel niveau. Les 56.39 % de non-votants montrent le désintérêt des postiers pour ce scrutin. Pourquoi cette élection, pourtant si importante, est-elle boudée par les postiers ?
FO Com tient à remercier les militants qui ont œuvré sur le terrain pour faire campagne dans ce contexte difficile. Merci également à tous ceux et à toutes celles qui ont choisi de voter pour nos valeurs. FO Com obtient 17.82 %, 1 siège et reste 3ème organisation syndicale. Isabelle Fleurence renouvelle ainsi son mandat au sein du Conseil d’Administration.
Les salaires et le pouvoir d’achat, l’emploi, les conditions de travail, la santé et la sécurité, l’innovation, l’engagement écologique, le télétravail, les missions de service public sont autant de sujets que nous saurons porter grâce à la confiance que vous nous avez accordée.
La Poste, en perpétuelle évolution, devra entendre ce que notre élue aura à dire en votre nom ! Avec le travail collectif des militants, elle sera la porte-parole de vos revendications et notre détermination en sera l’essence ! Vous pouvez compter sur nous. Ce que nous vous avons promis, nous saurons le tenir ! [...]
Lire la suite…
16 décembre 2025Dans l’univers complexe des télécommunications, et alors que circulent de nombreuses rumeurs de rachat de SFR, une figure se distingue par son engagement indéfectible envers les salariés du groupe : notre Délégué Syndical FO Com, Teheimoana TUFAUNUI.
Par son travail acharné et ses compétences solides en négociation, Teheimoana a récemment marqué un point décisif pour les salariés du groupe ALTICE SFR, en pleine période de turbulence. Issu d’une filiale du groupe, il porte la voix des salariés au plus haut niveau et négocie sans relâche pour obtenir des avancées qui bénéficieront à l’ensemble des filiales et entreprises du groupe, afin d’améliorer les conditions de travail de toutes et tous.
« Force Ouvrière dispose d’une voix de négociation au sein du Comité de Groupe ALTICE France. Nous dénonçons les problèmes de rémunération, d’organisation du travail, les périmètres d’action, le fonctionnement social », rappelle Teheimoana lorsqu’il réunit en visioconférence les délégués FO Com répartis dans les différentes entités du groupe.
Aux dernières élections CSE d’ERT Mobile, filiale du groupe SFR, Teheimoana a placé FO Com en première organisation syndicale. Son objectif : recréer du lien entre les différentes branches du groupe et la maison mère — un lien longtemps fragilisé, voire combattu, par l’entreprise avec l’appui docile des syndicats représentatifs de la maison mère.
Avec Teheimoana, FO Com est aujourd’hui le seul syndicat à avoir porté des propositions concrètes lors des différentes réunions du Comité de Groupe. Ces propositions concernent l’amélioration du dialogue social, les rémunérations, la revalorisation des tickets restaurant, l’amélioration du télétravail pour mieux concilier vie professionnelle et vie familiale, la recherche d’une nouvelle mutuelle et la dénonciation d’un éventuel futur Plan de Sauvegarde de l’Emploi qui conduirait à des licenciements.
Seul syndicat porteur de mesures claires et argumentées, FO Com démontre une fois de plus que les salariés de SFR peuvent compter sur le dynamisme de leur délégué syndical, Teheimoana TUFAUNUI, qui choisit l’action plutôt que le silence, la revendication plutôt que l’accompagnement passif. [...]
Lire la suite…
16 décembre 2025Chaque année, Colissimo traite des centaines de millions de colis, passant de 277 millions en 2015 à près de 487 millions en 2024. Cette année encore la croissance est de 5 % par rapport à 2023. Cette progression témoigne d’une demande toujours plus forte et d’un secteur en constante évolution, porté par le e-commerce.
Le personnel de Colissimo représente près de 4 650 postiers répartis sur l’ensemble du territoire. Parmi eux,1485 agents d’exécution,1 565 employés, 735 cadres et 865 ingénieurs et cadres supérieurs. L’âge moyen est de 46 ans, avec une légère différence entre les femmes (45,56 ans) et les hommes (46,27 ans). Le taux de féminisation s’élève à 30,4 %, soit 1 415 femmes pour 3 235 hommes, reflétant encore une forte surreprésentation masculine dans ce secteur.
Les conditions de travail sont marquées par une évolution technologique constante, avec l’arrivée de nouveaux outils et processus visant à améliorer la productivité.
Le suivi de la Santé, Sécurité et Conditions de Travail (SST) reste une priorité, surtout avec le nombre d’accidents avec arrêt déclaré qui reste préoccupant : 145 en 2024, dont 97 chez les hommes et 48 chez les femmes.
FO Com, au quotidien, rappelle la nécessité de renforcer les actions de prévention et de sensibilisation.
La prime Challenge, prime de reconnaissance concrète de l’effort des postiers mobilisés durant la forte activité colis à l’approche de Noël, a vu son montant évoluer depuis 2016 avec l’impulsion de FO Com lors des différentes négociations : de 250 €, elle est passée à 700 € en 2025. Quoi de plus logique au vu de l’investissement des agents ?
En conclusion, Colissimo incarne à la fois la vitalité du secteur postal et les défis qu’il traverse. Si la technologie, la croissance et la reconnaissance sont des atouts, la prévention des risques et l’égalité professionnelle restent des enjeux majeurs. FO Com reste mobilisée pour défendre les droits des salariés, améliorer les conditions de travail et accompagner les évolutions du métier, afin que chaque agent puisse évoluer dans un environnement serein et valorisant. [...]
Lire la suite…
16 décembre 2025L’Assemblée Générale de FO Com Chronopost s’est tenue le 13 novembre 2025 au Siège de la Fédération.
De nombreux adhérents étaient présents ce jour-là, venant de toute la France.
Christophe Farruggia secrétaire du syndicat, Gaelle Delafolie, trésorière du syndicat, Mylène Parra, trésorière adjointe et Eric Witkowski, secrétaire adjoint, ont fait une rétrospective 2025 des accords signés et non signés par notre Organisation Syndicale. Ont également été présentés les accords en cours de négociation en 2025 et 2026.
Rétrospective 2025
Accords non signés : égalité pro entre les femmes et les hommes
Accords signés : NAO, GEPP, prorogation de l’accord handicap sur 2025
Les négociateurs FO Com n’ont rien lâché lors de la négociation GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels). Grâce à FO, le nombre de bénéficiaires de l’accord a été revu à la hausse notamment sur la population « sénior » avec 3 niveaux d’abondements sur les jours de CET. Cet accord est valide jusqu’en 2027.
Concernant les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires), FO n’a pas apposé sa signature pendant 3 ans, estimant que les propositions de l’entreprise n’étaient pas à la hauteur. En 2025, FO s’est engagée sur une signature, l’entreprise ayant accepté 9 de ses revendications.
L’une de nos priorités est bien l’amélioration substantielle des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les agents de Chronopost.
Négociations en cours et à venir (2025-2026)
prime trimestrielle opération,
accord handicap,
accord QVCT,
CET.
Le sujet de la qualité de vie et des conditions de travail fait partie des revendications que nous portons régulièrement à l’entreprise.
De par nos actions, notre travail sérieux sur tous les dossiers et accords et surtout notre présence terrain, de plus en plus d’agents font confiance au syndicat FO et nous rejoignent.
Fidéliser, accompagner, négocier, consolider, défendre et communiquer, tels sont les objectifs que les camarades se sont fixés pour les années à venir. [...]
Lire la suite…
16 décembre 2025Le 26 septembre dernier
Le Club Landoy organisait une journée-débat consacrée à la place des aidants en entreprise. Invitée à la première table ronde intitulée « Que manque-t-il pour libérer la parole sur les situations d’aidance en entreprise ? », FO Com a pris part aux échanges aux côtés de Marie-Anne Montchamp, directrice générale de l’OCIRP, et de Gilles Poullet, directeur général adjoint de Klésia. Les débats étaient animés par Sixtine de Villeblanche, rédactrice en chef adjointe du fil Ressources Humaines du groupe AEF Info.
Christine Simon, déléguée syndicale centrale et secrétaire générale adjointe de la Fédération FO Com, est intervenue pour rappeler combien un accord collectif demeure essentiel pour reconnaître et accompagner les salariés aidants. Elle a ainsi présenté les principales avancées de l’accord signé à La Poste en juillet 2024, parmi lesquelles :
Organisation du travail tenant compte des contraintes des aidants
Autorisation spéciale d’absence pour les démarches administratives et médicales
Fonds de solidarité
Reconnaissance des acquis des postiers aidants
Meilleure prévention et prise en compte de leur santé
FO Com défend un dialogue social constructif mais exigeant, pour de meilleures conditions de travail au service de tous. C’est, dans cet esprit, que l’organisation a obtenu plusieurs avancées majeures : la reconnaissance de la multi-aidance ouvrant droit à une journée d’absence supplémentaire par aidé et par an dès le deuxième aidé, la possibilité de télétravailler au domicile de la personne accompagnée, ainsi que la valorisation des compétences acquises dans le cadre de l’aidance…
Pour FO Com, il est nécessaire de sensibiliser et former encore plus les acteurs de la filière RH et les managers sur ce sujet si important et de donner les moyens nécessaires aux Assistantes Sociales, acteurs essentiels dans l’accompagnement des aidants (d’autant plus à partir du 1er janvier 2026).
La communication doit être renforcée même si elle s’est largement améliorée.
Il est nécessaire que l’entreprise se donne les moyens humains et financiers nécessaires à l’application de l’accord.
Nous porterons également dans le prochain accord le sujet de la charge mentale, sujet majeur.
Pour nous, les freins et les tabous doivent être levés pour que les agents puissent parler plus librement de leur situation. [...]
Lire la suite…
16 décembre 2025En octobre dernier, 350 militants se sont réunis en congrès extraordinaire afin de modifier les statuts et règlements de notre Fédération. Le dernier congrès en la matière remontait à 2004. Pendant deux jours, les congressistes ont échangé et débattu pour adapter nos textes à nos défis. Ils l’ont fait avec pugnacité, avec arguments et contre-arguments mais sans jamais, pour autant, renier ni notre démocratie, ni nos valeurs.
À l’issue des débats, les statuts et statuts types du syndicat ont été adoptés à plus de 86 %. Quant au règlement intérieur, 53,72 % des votants l’ont approuvés.
Si les changements sont profonds, ils se veulent en adéquation avec nos obligations. Ces dernières années ont vu une remise en question drastique de nos moyens syndicaux qui nous oblige à alléger nos structures nationales. Pour exemple, la commission exécutive nationale n’est plus, désormais, composée que de 36 membres et le bureau fédéral est réduit à 16 camarades.
L’organisation territoriale, régie par le règlement intérieur fédéral, prévoit un syndicat par CSE, ce qui va fluidifier le dialogue social.
Il est, en effet, de notre responsabilité collective de tenir compte de l’évolution des entreprises et de leurs instances représentatives du personnel. Il serait, par ailleurs, irresponsable d’ignorer les conséquences néfastes engendrées par la fonte des effectifs et la baisse des subventions.
Déjà, en 1993, la question de la pertinence du dialogue social se posait. On peut lire, dans le n° 456 de « PTT syndicaliste » : « La Fédération Syndicaliste possède désormais de nouveaux statuts ; des statuts qui collent au mieux à la réalité des nouvelles structures de La Poste et de France Télécom. nous avons toujours à cœur de rester fidèles au choix de nos anciens : mettre des interlocuteurs syndicaux là où il y a des échelons décisionnels. »
Maintenant que nous avons défini le cadre, tout reste à construire ensemble : la proximité, l’organisation des instances de chaque syndicat (CE, AG), les élections… Nous devons être inventifs pour contourner les obstacles, à commencer par la démesure de certains périmètres.
Nous devons former une seule et même équipe, composée de tous les militants, élus ou non, porteurs ou pas de mandats de représentation du personnel. TOUS les adhérents, qu’ils soient actifs ou retraités, en font partie. Pour gagner, une seule stratégie, le maître-mot : le collectif. C’est l’ADN fédérateur du syndicalisme, vecteur de notre indispensable développement.
Ce développement, qui passe par l’augmentation du nombre d’adhérents et les réussites électorales est la seule réponse à opposer aux multiples attaques que nous subissons.
Entre autres, après la loi sur la représentativité de 2008, le CSE est, aujourd’hui, une nouvelle arme de destruction du syndicalisme. Sa « philosophie » principale, sa stratégie mortifère, vise à éloigner le militant du salarié, étouffer la revendication, empêcher l’action. La tactique principale consiste à provoquer une pléthore de réunions, le plus souvent stériles en matière d’obtention de nouveaux droits ou de défense individuelle. Et l’histoire risque de ne pas s’arrêter là.
Après le rapport Perruchot, en 2011, sur le financement des syndicats, c’est au tour du think-tank « Generation Libre » de remettre en cause la légitimité des syndicats au regard de « la faiblesse de leur ancrage ». Il s’attaque à leur financement en proposant de supprimer le fonds attribué dans le cadre du dialogue social. Et, à les lire, ce ne serait qu’un début… Il y aura bien quelque législateur pour se saisir de telles réflexions ineptes et tenter, c’est un fantasme récurrent, de faire disparaître les organisations syndicales.
Mes camarades, faisons en sorte que cela reste un fantasme. Ensemble, continuons à mettre en exergue les valeurs que nous ont léguées les créateurs de Force Ouvrière.
Ensemble, quelles que soient les attaques de tous bords, restons déterminés
Ensemble sachons nous adapter pour mieux nous renforcer [...]
Lire la suite…
26 septembre 2025Le mercredi 24 septembre, l‘intersyndicale a rencontré le premier ministre, ce dernier n’a donné aucune réponse claire ni aucun engagement dans le sens de la justice fiscale et sociale. Lire le communiqué de l’intersyndicale
En conséquence, un appel à la grève est lancé pour le jeudi 2 octobre 2025. La fédération dépose ce jour des préavis de grève à Orange et à La Poste.
Nous devons amplifier le mouvement, tous les militants, élus et désignés de FO Com, tous les adhérents, doivent se mobiliser par la grève et la manifestation.
Cette mobilisation doit être massive pour augmenter la pression et faire aboutir nos revendications.
Lire le tract pour la mobilisation 2 octobre
L’affiche pour la mobilisation du 2 octobre [...]
Lire la suite…
24 septembre 2025des avancées concrètes pour les postières et les postiers
Depuis 2005, La Poste engage régulièrement des négociations avec les organisations syndicales afin de faire progresser l’égalité professionnelle. Ces différents accords ont progressivement fait de cet enjeu un pilier structurant de la politique de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) du Groupe. L’accord 2025-2027 signé par FO s’inscrit dans cette continuité. FO, syndicat engagé pour la justice sociale et l’égalité réelle, y a activement pris part.
Lutte contre les discriminations et promotion de l’inclusion
Dans ce cadre, FO a porté et obtenu plusieurs mesures majeures. L’accord renforce la lutte contre les discriminations, notamment à travers la mise à jour de formations sur la diversité et une expérimentation d’ateliers territoriaux « diversité » pour prévenir des stéréotypes et des risques de discrimination. L’objectif est également de mettre en place un environnement de travail plus inclusif, où chaque postière et chaque postier, quelle que soit son origine sociale, culturelle ou géographique, puisse trouver sa place et exercer son métier dans le respect et la dignité. D’autres mesures ont été acquises, comme la création d’un réseau interne LGBT+ sur Viva Engage, ou encore la possibilité d’aménager des horaires pour accompagner les transitions de genre. Autant d’avancées que FO a portées avec détermination, car il est inacceptable qu’en 2025, l’égalité et le respect de chacun ne soient pas encore pleinement garantis. Des formations ciblées seront aussi proposées à la filière RH, des recruteurs et des managers sur les stéréotypes de genre, le sexisme, le harcèlement et les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre. En complément, des enquêtes sont prévues en 2026 pour mesurer le niveau d’inclusion des postières et des postiers, notamment en lien avec les origines et les identités LGBT+.
Parité, égalité salariale et santé au travail
FO a également obtenu des engagements en matière de parité : 40 % de femmes parmi les cadres dirigeants, 45 % parmi les cadres stratégiques et 50 % parmi les cadres supérieurs à l’horizon 2027. Sur la question de l’égalité salariale, une enveloppe annuelle de 550 000 € – dont 100 000 € spécifiquement réservés aux groupes B et C – est dédiée à garantir l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes.
La santé globale des agents a été au cœur des revendications de FO. L’accord prévoit des actions de sensibilisation autour de la prévention des cancers du sein et de la prostate (Octobre Rose, Movember), la mise en place d’une expérimentation concernant les protections périodiques de secours sur les lieux de travail, ainsi que la mise à disposition d’équipements de protection individuelle (EPI) et des matériels adaptés aux morphologies. Une plateforme d’écoute et de soutien en santé mentale sera accessible à l’ensemble des agents d’ici fin 2025.
FO s’est également mobilisée pour faire progresser la reconnaissance de la santé spécifique des femmes au travail. Il est grand temps que des sujets longtemps ignorés ou tabous, comme l’endométriose ou la ménopause, soient enfin pris en compte sur le lieu de travail. Pour libérer la parole, des actions de sensibilisation seront mises en œuvre. En revanche, notre revendication d’instaurer un congé menstruel n’a pas été retenue à ce stade par La Poste.
Un accord à surveiller de près
FO a obtenu la reconduction indispensable des actions de sensibilisation et des dispositifs de soutien aux victimes de violences familiales, ainsi que la poursuite des mesures de prévention et de lutte contre les violences au travail. Des mesures favorisant un meilleur équilibre entre vie professionnelle, personnelle et familiale ont également été maintenues. L’ensemble de ces actions constitue un levier déterminant pour faire avancer concrètement l’égalité réelle.
Cependant, l’accord a été signé pour deux ans, malgré la demande de FO d’un engagement sur trois ans, jugé plus adapté aux enjeux d’égalité professionnelle. FO regrette cette durée insuffisante, qui limite l’ambition nécessaire pour inscrire ces avancées dans la durée. Pour autant, cet accord constitue une avancée, et FO restera mobilisée pour en garantir l’application effective et veiller à ce que chaque engagement soit suivi d’effets concrets pour toutes et tous. [...]
Lire la suite…
23 septembre 2025La santé au travail n’est pas une option : c’est un enjeu vital pour les salariés. Lorsque les conditions de travail ne sont pas adaptées, elles peuvent générer stress, troubles musculosquelettiques, démotivation, avec des conséquences directes sur l’absentéisme, le présentéisme et les accidents du travail. Les impacts sont loin d’être négligeables.
La dégradation de l’environnement professionnel est devenue une réalité dans de nombreuses entreprises françaises. Elle représente une menace pour la santé publique et pour l’économie. Le stress au travail coûte chaque année entre 45 et 103 milliards d’euros à l’économie européenne. En France, le stress chronique lié aux conditions de travail engendre à lui seul un coût annuel estimé à 2 milliards d’euros. Selon l’Assurance maladie, 1 814 cas de pathologies psychiques professionnelles ont été recensés. Désormais, un traumatisme psychologique, un choc émotionnel ou une dépression peuvent être reconnus comme accidents du travail.
La prévention joue donc un rôle essentiel. Elle repose sur l’identification des risques professionnels et sur la mise en place de dispositifs destinés à protéger la santé et la sécurité des salariés.
« Cette situation s’est aggravée. On assiste à un affaiblissement du dispositif d’hygiène, santé et conditions de travail, ainsi que de la médecine du travail. Depuis la loi El Khomri, les CHSCT ont disparu. Or, les commissions santé et sécurité au travail ne les ont pas totalement remplacés. Elles disposent de moins de moyens, de moins d’élus et de moins de temps dédié. Aujourd’hui, une seule instance, le CSE, regroupe les périmètres des anciens CE, CHSCT et DP. ». FO Com exige des mesures concrètes et pérennes, et revendique le rétablissement des CHSCT.
Même si la loi impose aux employeurs et dirigeants d’assurer la santé et la sécurité au travail – sous peine d’engager leur responsabilité civile, voire pénale en cas d’accident ou de maladie professionnelle – les pratiques de prévention restent confuses. Trop souvent, elles sont centrées sur le changement de comportement des salariés. Or, ces mesures ont un coût que beaucoup d’entreprises refusent d’assumer, préférant réduire leurs dépenses au détriment de leurs collaborateurs. FO Com dénonce cette logique financière où l’humain est relégué au second plan.
Qu’en est-il réellement chez Orange ?
Certains risques font naturellement partie de la vie de toute entreprise : risques professionnels liés à l’activité, organisation des secours, conséquences du travail sédentaire. Mais d’autres découlent directement de choix stratégiques : dégradation des conditions de travail, facteurs psychosociaux, harcèlement, violences internes, agressions… Ces risques, loin de diminuer, ne cessent au contraire de croître.
Depuis trois ans, les réorganisations se succèdent. De nombreux départs non remplacés alourdissent la charge mentale et rendent la charge de travail difficile à absorber. À cela s’ajoutent un management par la peur et une mobilité réduite à peau de chagrin.
Dans ce contexte déjà tendu, Orange France lance une nouvelle réorganisation avec le projet « Regain ». Officiellement, il s’agit de simplifier les structures et d’harmoniser les pratiques face à la baisse d’activité de certains secteurs. Mais en réalité, ce projet risque d’augmenter la charge de travail pendant la transition, de désorganiser les collectifs, de brouiller les repères et de dégrader la qualité de service. Pire encore : aucun chiffre précis n’a été communiqué sur le nombre de salariés et de métiers concernés. FO Com exige des garanties claires sur l’emploi, les conditions de travail et la reconnaissance. Encore une fois, ce programme menace le maintien dans l’emploi, la reconnaissance et la considération des salariés, déjà fragilisés par une énième réorganisation. La question des conditions de travail, pourtant essentielle, est une fois de plus reléguée au second plan. [...]
Lire la suite…
23 septembre 2025L’arrivée d’une déléguée FO Com ILIAD à la CPPNI Télécom (Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation) marque un tournant pour tous les salariés de Free. Depuis le 27 juin, elle participe aux négociations de la convention collective des télécoms.
La CPPNI, c’est l’instance où se discutent les minimas salariaux, mais aussi des sujets essentiels : temps de travail, télétravail, astreintes, intéressement, rémunération, formation…
Or, Free refuse depuis plus de 15 ans de s’y asseoir, malgré les relances répétées, y compris côté patronal ! Face à ce refus de dialogue, FO Com répare cette injustice : désormais, les collègues de Free ont leur voix portée dans la Branche. Nous donnons la parole aux salariés pour revendiquer de meilleures conditions de travail, au même titre que tous les salariés des télécoms.
ILIAD ne veut pas de dialogue social, FO Com l’impose dans la négociation Télécom. [...]
Lire la suite…
23 septembre 2025Un jour, via « notre canal RH », l’information a circulé : un marathonien et militant FO Com souhaitait s’installer en Lozère afin de poursuivre sa passion, tout en profitant d’un espace d’entraînement à ciel ouvert. C’est sur le site de la PDC de Langogne que ce collègue postier, Vincent Lauvergne, a décidé de s’établir. Son apparence ne trompe pas : mi-marathonien, mi-facteur, il vit sa passion entre son métier, ses entraînements et les courses en tous genres.
Vincent est un militant discret qui, depuis des années, diffuse nos publications auprès des postières et postiers du département. Mais vivre sa passion a un prix, bien au-delà de l’investissement personnel : frais d’inscription, déplacements, hébergements… Participer à des courses à Marseille, Nice, Dijon, Barcelone, Varsovie ou encore au semi-marathon Marvejols – Mende – véritable rendez-vous local – représente un coût conséquent. Le salaire de facteur peine parfois à suivre la cadence de la passion, surtout quand elle s’élance à pleine vitesse.
Pour soutenir cette démarche, la section lozérienne, par l’intermédiaire de son trésorier Mathieu Deharo, a décidé d’apporter une aide financière aux frais inhérents. C’est ainsi que Vincent et Mathieu ont participé ensemble à la première course « Contre la casse du système social », un semi-marathon reliant Marvejols à Mende.
L’aventure se poursuit et n’est pas près de s’arrêter. Car le sport est aussi un moyen de revendication individuelle et collective, en cohérence avec l’action syndicale défendue par FO Com.
Vincent étant appelé à courir à travers la France, peut-être passera-t-il dans votre département. Pourquoi ne pas saisir l’occasion ? Et si, pour prolonger cette course « Contre la casse du système social », une section FO locale décidait de soutenir notre camarade qui met en avant les couleurs et le logo de FO Com ? [...]
Lire la suite…
8 septembre 2025Réunis à Paris le 6 septembre 2025, les membres de la CE nationale déplorent le jusqu’au boutisme du gouvernement dont le projet de budget est une succession d’attaques sans précédent contre notre système social, contre les travailleurs, contre les précaires, contre les retraités et contre les assurés sociaux.
Pendant qu’année après année, plus de 200 milliards d’euros partent vers les entreprises sans aucune contrepartie, que 100 milliards de fraude fiscale disparaissent, le gouvernement compense sur le dos des travailleurs.
Pour ces travailleurs, deux jours fériés en moins, remise en cause de la cinquième semaine de congés payés, entre autres.
Pour les précaires, pas de revalorisation et baisse des droits des demandeurs d’emploi, entre autres.
Pour les retraités, année blanche, pas de revalorisation et fin de l’abattement de 10% d’impôt, entre autres.
Pour les assurés sociaux, plafond de déremboursement à 100 euros, remise en cause des arrêts de travail, remise en cause des affectations de longue durée, entre autres.
Ces attaques ne doivent pas rester sans réponse, la CE nationale appelle à la mobilisation de tous ses militants et adhérents, et tous les personnels le 18 septembre 2025.
A Orange, la CE nationale prend acte de la mise en place de REGAIN. Elle appelle les salariés à une vigilance particulière face à ce plan, et à veiller à la sauvegarde de leurs droits.
A La Poste, la Commission Exécutive nationale constate que trois mois après la fin du mandat du Président Wahl, aucun successeur n’est nommé. Elle considère que l’absence de gouvernance à La Poste est un très mauvais signe adressé aux postiers, une marque de mépris pour le service public.
Dans nos entreprises, les échéances électorales arrivent à grand pas. A La Poste comme à Orange, la Commission Exécutive rappelle que seul, le syndicalisme portera la victoire des travailleurs. Elle appelle tout le personnel à voter et faire voter FO Com.
Enfin, pour tous les travailleurs de notre champ de syndicalisation, les membres de la CE nationale appellent à la mobilisation le 18 septembre 2025, y compris par la grève et la manifestation contre la violence sociale, pour la justice sociale et fiscale.
Adoptée à l’unanimité [...]
Lire la suite…
1 septembre 2025La totalité des organisations syndicales ont décidé d’un appel à la mobilisation interprofessionnelle, y compris par la grève et la manifestation le 18 septembre prochain.
Les travailleuses et travailleurs que nos organisations représentent sont en colère. La multiplication des mobilisations sous différentes formes le confirme.
Le mécontentement est immense, la facture pèse toujours sur les mêmes, les travailleuses et travailleurs subissent systématiquement des remises en cause de leurs droits et de leur protection sociale, par une austérité et une flexibilité accrue. C’est pourquoi Force ouvrière a déposé dès la fin juillet un préavis de grève pour la période allant du 1er septembre au 30 novembre.
Force ouvrière appelle l’ensemble de ses structures, de ses militants et sympathisants à préparer et à rejoindre les actions qui seront décidées, y compris par la grève reconductible. Pour FO, une mobilisation massive est indispensable pour gagner et faire aboutir nos revendications, contre les politiques d’austérité, pour l’augmentation des salaires, du public comme du privé, pour l’abrogation de la réforme des retraites…
Par leur mobilisation, les travailleuses et travailleurs exprimeront leur rejet des mesures de violence sociale et leur exigence de justice sociale et fiscale !
Communiqué de presse FO – 18 septembre : contre la violence sociale !
Communiqué de l’intersyndicale – Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit ! [...]
Lire la suite…
23 juillet 2025Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !
Le 15 juillet, le premier Ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une brutalité sans précédent.
Après le mouvement social inédit de protestation contre la réforme des retraites, sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces !
Citons la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5e semaine de congés payés… Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades.
Or, face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises.
Il est temps de reposer la question :
des entreprises qui continuent à percevoir chaque année 211 milliards d’euros d’aides publiques, sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales,
des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou délocalisations,
de la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle.
Et tout cela alors que des rapports récents montrent l’indécence de cette situation au vu de l’explosion des inégalités et du nombre dramatique de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté.
Le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale !
Pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi dans une flexibilité encore intensifiée !
L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail.
Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux pour le Pays, porteur d’espoir et de justice.
Je signe cette pétition pour exiger l’abandon immédiat de ces mesures: https://www.change.org/p/budget-les-sacrifices-pour-le-monde-du-travail-%C3%A7a-suffit
[...]
Lire la suite…
2 juillet 2025La signature récente de deux accords majeurs chez Orange – l’accord GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels) et l’accord en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap – ouvre la voie à un départ anticipé pour plusieurs milliers de salariés. FO Com en décrypte les implications.
Un dispositif de Temps Partiel Seniors encadré
Le dispositif phare de l’accord GEPP, le Temps Partiel Seniors (TPS), permet aux salariés retraitables d’ici au 1er janvier 2034 de quitter l’entreprise jusqu’à 4 ans avant leur départ en retraite. Ce TPS prévoit une première année travaillée à 50 %, rémunérée à 70 %, suivie de 4 années de temps libéré, rémunérées à 65 %, avec une prise en charge à 100 % des cotisations retraite par l’entreprise. Ce plan vise environ 6 000 départs, sur la base du volontariat.
L’accord spécifique à l’emploi des personnes en situation de handicap prévoit une sortie dans les mêmes conditions. Toutefois, chaque demande devra être examinée par une commission ad hoc, sans qu’une estimation globale des départs n’ait été communiquée.
Les organisations syndicales ont longuement hésité avant de signer. Le budget alloué ne permet pas un départ réellement sans contrainte financière. Toutefois, ne pas signer aurait fermé définitivement la porte au TPS. Cette signature permet donc à chacun d’envisager une sortie, même imparfaite, de l’entreprise. Pour atténuer la perte financière induite, Orange a fixé des minimums garantis revalorisés chaque année via la NAO : 2 175 € brut pour les non-cadres, 3 030 € brut pour les cadres.
Une entreprise en plein rétrécissement
Avec une moyenne d’âge élevée, ce plan est vu comme une opportunité par certains salariés – parfois usés, parfois atteints dans leur santé par un climat social dégradé. Mais cela ne suffira pas à atteindre l’ambition de la direction : diviser les effectifs par deux d’ici 2030 (de 60 000 à 30 000 salariés), principalement via les départs dits « naturels ».
Le départ massif de salariés ne doit pas alourdir la charge de travail de ceux qui restent. FO Com insiste sur l’ouverture indispensable d’une négociation sur la charge de travail dès 2025. Car derrière les départs, ce sont aussi des missions et des compétences qui s’évaporent, sans visibilité sur les recrutements ni reconnaissance réelle pour les salariés restants.
Enfin, Orange concentre aujourd’hui ses efforts sur les « jeunes talents », laissant en suspens l’avenir de la majorité de ses effectifs, notamment les 55-58 ans, qui resteront une composante essentielle de l’entreprise dans les années à venir. Pour nombre d’entre eux, l’espoir réside dans la signature d’un nouveau TPS d’ici cinq ans. Mais à quel prix ? [...]
Lire la suite…
2 juillet 2025Face aux changements importants liés à la stratégie des entreprises, à l’évolution de leur environnement économique, technologique et social, FO Com a un rôle majeur : porter toutes ses revendications et s’engager dans la signature de deux accords « cadre ». L’objectif ? Accompagner les postiers dans leur évolution professionnelle tout en leur garantissant de meilleures conditions de travail.
Accord GEPPMM (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels et Mixité des Métiers)
À la suite des ordonnances Macron de 2017, l’accord GEPPMM remplace désormais l’accord GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences). Ce changement marque le passage d’une logique prévisionnelle à une approche plus dynamique des compétences, visant à accompagner chaque agent dans la construction de son projet professionnel, qu’il soit interne à l’entreprise ou externe.
L’accord prévoit sept orientations :
Les conditions d’un engagement et d’une intégration réussie
Le développement des compétences et des parcours professionnels
La réalisation d’une évolution professionnelle, d’une mobilité
L’accompagnement financier à la mobilité
Les dispositifs en faveur des séniors
L’accompagnement des projets professionnels à l’extérieur du Groupe
La connaissance des enjeux liés à la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) et les actions en faveur de l’Economie Sociale et Solidaire.
Parmi tous les sujets traités dans cet accord, FO Com insiste sur deux avancées majeures :
L’amélioration des modalités de mise en œuvre de la promotion. FO Com portait ce point depuis des années en négociation.
Aujourd’hui, l’accord permet de rendre les promotions effectives dans un délai plus court pour l’ensemble des postiers de la classe I au groupe B.
La mise en place de la retraite progressive permettant d’aménager sa fin de carrière avec une rémunération qui reste attractive.
Accord QVCT : (Qualité de vie et conditions de travail)
La mise en place de la loi « santé au travail » du 2 août 2021 permet de nouvelles négociations depuis le 31 mars 2022 intégrant désormais la question des conditions de travail. Pour FO Com, la santé, la sécurité et les conditions de travail de tous les agents font partie de nos priorités.
Nous avons porté nos revendications tout au long de la négociation pour obtenir un accord QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail) qui protège au mieux l’ensemble des agents. Les outils de travail et les pratiques évoluent, il est donc urgent d’assurer la prévention pour préserver la santé mentale et physique des agents face aux risques d’infobésité (surcharge de données et d’informations), d’hyperconnexion, aux incivilités grandissantes…. Le maintien dans l’emploi doit être une priorité dans l’entreprise. Nous avons insisté sur les actions à développer pour prévenir la pénibilité et améliorer la soutenabilité du travail.
Tous les sujets traités dans cet accord sont importants mais nous insistons sur trois d’entre eux :
Consolider la lutte contre les incivilités et les agressions
Pour FO Com, il était nécessaire de renforcer la lutte contre les incivilités et les agressions de plus en plus nombreuses et violentes. Les agents doivent être en sécurité sur leur lieu de travail. Pour notre organisation, les déclarations INDIS doivent être développées et systématiques et la tolérance zéro doit être généralisée.
Maintien dans l’emploi
Trop de situations continuent de nous être remontées, témoignant de l’incapacité de La Poste à maintenir certains agents dans l’emploi. Tout au long des négociations, FO Com a insisté sur la nécessité d’un travail en synergie entre les différentes Branches, afin de rechercher des solutions concrètes de maintien dans l’emploi sur des activités réellement travaillables.
La santé au travail
Face aux évolutions notamment technologiques, la santé au travail, qu’elle soit physique ou mentale, doit être une priorité pour l’entreprise. Pour FO Com, la prévention quels que soient les sujets doit être renforcée : Prévention autour du droit à la déconnexion, des changements climatiques, de la pénibilité, etc…
La signature par FO Com de ces deux accords nationaux marque un engagement fort. Conçus comme des textes protecteurs pour l’ensemble des agents, ils doivent constituer un socle solide sur lequel construire de nouveaux droits. Les engagements et les avancées qu’ils contiennent sont réels ; nous les porterons dans chaque Branche en revendiquant des mesures spécifiques supplémentaires. Mais, comme pour chaque accord signé, notre responsabilité ne s’arrête pas à la signature : c’est aussi notre devoir de faire appliquer ces engagements. C’est pourquoi FO Com considère l’application des accords comme une exigence incontournable. Dans le cadre du dialogue social, nous restons mobilisés : nous veillons, nous alertons, et si nécessaire, nous dénonçons. C’est notre force militante, ancrée dans la proximité avec les agents, qui nous permet de mener ce combat au quotidien pour faire respecter les droits de toutes et tous. [...]
Lire la suite…
2 juillet 2025Entretien avec Stéphane Chaumeil, réfèrent national PIC
La mise en place des CSE, en novembre 2024 a fondamentalement modifié la façon de travailler du syndicat. En effet, avec des moyens en moins et des périmètres plus étendus, il a fallu s’organiser autrement et s’adapter. FO Com s’était engagée, pendant la campagne électorale, à rester proche du terrain et nous avons tenu nos engagements en respectant cette promesse.
Forte de 21 représentants de proximité (RPX) et de 9 délégués syndicaux (DS), FO Com couvre l’ensemble des 27 structures de la DEXCIL qui comptent au total plus de 9 300 agents. Notre priorité est d’être présents sur toutes les PIC. Nous organisons des HIS mensuelles (heures d’informations syndicales) dans les établissements. Au cours de ces rencontres, nous donnons de l’information spécifique à l’entité, nous évoquons les accords négociés nationalement et nous communiquons sur les offres sociales. Le but est d’avoir un véritable échange avec les agents, d’écouter et d’entendre.
Depuis décembre, j’ai effectué des déplacements dans de nombreuses PIC (Lyon, Clermont-Ferrand, Orléans Strasbourg, Bois-d’Arcy, Vitrolles, Toulouse, Toulon). Les sujets et les instances sont divers : négociations OTT (organisations temps de travail), bilatérales, animations HIS, tours de terrain, etc. Ce rythme de routard me permet aussi d’être en soutien des DS et des RPX. C’est très enrichissant, cela me permet d’avoir une visibilité sur la configuration des établissements.
Concernant les négociations d’accords de la Branche Service Courrier Colis dont nous dépendons, j’ai constitué une équipe de militants qui m’épaule lors de l’élaboration du cahier revendicatif et des bilatérales organisées. S’ajoute à cela une communication régulière par le biais de tracts, d’une publication trimestrielle (InfoPIC) et de brèves d’actualité sur notre site.
En tant que DS Coordonnateur et référent FO Com national, j’organise mensuellement des réunions avec les DS, les élus au CSE DEXCIL et notre Représentante Syndicale à cette instance pour partager les informations nationales et écouter les remontées du terrain afin de les porter à la Branche.
Lors de la campagne pour les élections professionnelles, FO Com a mis en avant la proximité car la présence sur le terrain est primordiale pour continuer à se développer et entendre les revendications des agents. Agents des PIC, vous nous avez fait confiance et vous avez eu raison. [...]
Lire la suite…
15 mai 2025Dans le cadre de la réduction de la dette publique (+1300 Mds depuis 2017) et de trouver 40 Mds d’économie afin de ramener le déficit public à de 4,6 % du PIB en 2026, gouvernement, patronat et autres influenceurs cathodiques ou économiques stigmatisent la situation de ces soi-disant « nantis », que seraient les retraités et au-delà les futurs retraités.
Forts de leurs arguments spécieux, ils réclament, entre autres, la suppression de l’abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités sur leurs revenus (près de 6 Mds d’économie), la désindexation de la revalorisation des pensions (gain estimé entre 7 et 8 Mds) !
L’abattement fiscal de 10 % (voir journal fédéral Force Com n°117) a été mis en place en 1978 et rétablissait une certaine équité car les retraités comme les actifs ne peuvent pas tricher sur leurs revenus. En effet, ils sont déclarés par un tiers, contrairement aux adeptes de l’évasion fiscale (autour de 80 Mds d’euros)
Quant à la désindexation des pensions, depuis l’arrivée, en 2017, de M. Macron, les retraités ont perdu l’équivalent de 2,5 à 3 mois de pensions du fait de la non-indexation des retraites sur l’inflation et de l’augmentation de la CSG.
Si le gouvernement persiste, c’est près de 50% des retraités qui seraient pénalisés en voyant leur taux d’imposition augmenter ou en devenant imposables. Dans tous les cas, cela aurait aussi des incidences sur les taux de CSG et sur les droits calculés selon le revenu fiscal de référence.
Pour FO Com, ÇA SUFFIT ! Les retraités ne sont ni des nantis, ni des profiteurs (68 % reçoivent une pension brute inférieure à 2400 € et plus de la moitié d’entre eux touche moins de 1100 € bruts /mois)
Face ces attaques visant à culpabiliser, à remettre en cause le droit à vivre décemment, Force Ouvrière appelle tous les retraités et futurs retraités à se mobiliser, à signer et faire signer massivement la pétition pour exiger :
L’indexation de toutes les pensions à minima sur l’inflation,
Le maintien de l’abattement de 10%,
La non-augmentation de la CSG,
Le rattrapage de la perte de leur pouvoir d’achat depuis au moins 2017.
Elle peut être signée en ligne via : http://www.leslignesbougent.org/petitions/non-a-la-suppression-de-labattement-de-10-pour-les-retraites-21369/ [...]
Lire la suite…
30 avril 2025Par une décision gouvernementale, depuis le 1er mars 2025, en cas d’arrêt maladie ordinaire, les fonctionnaires sont désormais rémunérés à hauteur de 90 % du traitement indiciaire et indemnitaire contre 100 % auparavant. Cette mesure imposée par le gouvernement Bayrou dans le budget 2025, vient accroître leurs difficultés financières et réduire encore un peu plus le pouvoir d’achat, participant ainsi à la paupérisation des fonctionnaires.
Alors que les arrêts de maladie augmentent fortement en raison de la dégradation des conditions de travail, cette décision résonne comme une double peine.
FO Com appelle les fonctionnaires mais aussi les salariés en solidarité, à signer la la pétition pour le maintien de la rémunération à 100% en cas d’arrêt de maladie [...]
Lire la suite…
28 avril 2025Le 1er mai demeure un des symboles essentiels de l’engagement syndical : celui de la solidarité, de l’action collective et de l’internationalisme. Il s’agit bien de la « journée internationale pour les droits des travailleurs » et non une « fête du travail » que nous laissons à Pétain et à ses nostalgiques.
Dans ce cadre, FO Com appelle tous les adhérents mais aussi, plus largement, tous les salariés et fonctionnaires, qu’ils soient actifs ou retraités, à manifester, en ce jour, fort de symbolisme, et riche d’histoire, pour obtenir la satisfaction de ces revendications essentielles :
Abrogation de la réforme des retraites
Augmentations des salaires, traitements et pensions
Sauvegarde de notre modèle de protection sociale.
Ce 1er mai 2025 est également l’occasion pour FO de réaffirmer que nous ne participerons ni à l’instrumentalisation ni à l’intégration des organisations syndicales dans une économie de guerre, synonyme de renoncement et d’abandon des revendications des travailleurs.
Jeudi prochain, manifestons pour « le pain, la paix, la liberté », garants de l’égalité, de la fraternité. [...]
Lire la suite…
4 avril 2025Notre Secrétaire Générale Christine Besseyre est intervenue au Congrès de la Fédération Générale des Fonctionnaires (FGF) Force
Ouvrière. Elle a rappelé la trajectoire de nos entreprises, les difficultés et les combats gagnés.
Mes chers camarades,
Je vous apporte le salut fraternel des militants de la fédération Force Ouvrière de la Communication et, plus particulièrement, de ses militants fonctionnaires, devenus, au fil du temps, de lointains cousins de la FGF. Lointains à cause de la transformation des entreprises La Poste et Orange mais, néanmoins, toujours cousins car, avec la famille FGF, nous portons ensemble nos revendications communes au sein de la fonction publique.
Aujourd’hui, Orange c’est moins de 15 000 fonctionnaires, soit 23% de l’effectif total et, pour ce qui concerne La Poste, avec un peu plus de 44 000, ils en représentent 27,5%… Pour chacune de ces deux entreprises, maintenant privées, nous avons toujours revendiqué qu’elles puissent assurer leurs missions de service public respectives.
Pour FO Com toute la filière télécom doit pouvoir s’appuyer sur un opérateur de service public puissant, dont L’État doit rester l’acteur principal. Sa régularisation ne doit pas être mise en concurrence commerciale.
Ce secteur stratégique, alors que la place du numérique est devenu essentielle dans la vie de chacun, joue également un rôle clé dans l’accès des citoyens aux services des télécommunications.
Malheureusement, les politiques publiques et réglementaires sont défavorables à l’opérateur historique. Il est confronté à un double problème. L’État cumule désengagement et ponction financière et, dans ce domaine, avec, rien qu’en Europe, plus de 120 concurrents le contexte commercial est exacerbé. Ce nombre génère, d’ailleurs, un effondrement de leurs marges et met un frein à leur capacité d’investissement. C’est néfaste pour le citoyen, dangereux pour l’avenir.
Lancé en février 2013, le plan « France Très Haut Débit » devait, pour un coût de 20 milliards d’€, permettre de couvrir tout le territoire en très haut débit. Pour ce faire, quatre acteurs ont été mobilisés : l’État, avec la création d’une « agence du numérique », les opérateurs privés qui investissent en priorité là où la rentabilité est assurée, les collectivités locales, notamment pour les zones les moins denses et , enfin, l’ARCEP, gendarme des télécoms, qui contrôle toutes les initiatives, publiques comme privées et régule le marché. Aujourd’hui, force est de constater que le résultat n’est pas brillant. Cette gestion quadripartite s’est traduite par une balkanisation des réseaux fibre en zone rurale au détriment de la qualité de service et de conditions tarifaires garanties et universelles sur tout le territoire.
La situation sociale, quant à elle, après ces 30 ans de concurrence et de privatisation, s’est fortement dégradée. Au-delà des politiques nationales menées, les personnels subissent un plan stratégique, « lead the future » , basé sur une destruction massive d’emplois. Les projets de transformation, la politique immobilière, la filialisation, les restrictions budgétaires font dire aux salariés que la politique sociale actuelle s’apparente à une « lombardisation », rappelant ainsi la sinistre « époque Lombard » des années 90 et sa vague de suicides. De plus, par le biais des départs non remplacés, Orange perd entre 4000 et 6000 emplois par an, ce qui pose la question des compétences et qualifications. 80% des départs définitifs concernent l’UES Orange et 73% des recrutements externes sont réalisés au sein des filiales . Ce recours accru à la sous-traitance développe un modèle industriel qui ne satisfait personne : pour le client, la qualité de service s’effondre, pour le sous-traitant, les marges sont réduites du fait du trop grand nombre d’acteurs, pour les salariés, les emplois sont précaires, mal payés et mettent en danger leur santé et leur sécurité par la recherche excessive de rentabilité.
Pendant ce temps, le Groupe affiche des résultats en vert. Avec, en 2024, un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards, en hausse de 1,2 %, c’est un retour à la croissance et une reprise des investissements. Comme quoi, tout ne va pas si mal… pour l’entreprise. Il est maintenant grand temps de reconnaître les efforts consentis par les salariés.
Depuis, en 2010, le passage de La Poste en société anonyme, FO Com n’a de cesse de revendiquer un financement pérenne de la part de l’ État, à l’euro près, des quatre missions de service public qui constituent la raison d’être de La Poste mais, aussi, un levier pour le développement d’activités concurrentielles. Même Éric Lombard, alors président de la CDC, a reconnu, il y a quelque mois, que La Poste ne pouvait plus supporter une telle charge financière ; « le sac à dos devient trop lourd », disait-il alors. Depuis qu’il est ministre de l’Économie et des Finances, un déplacement de ses centres d’intérêt, cumulé à une amnésie sélective, le rendent silencieux sur le sujet alors que la note s’alourdit d’année en année. Pour 2024, c’est 1,2 milliard d’euros de reste à charge pour La Poste.
Cependant, assurer ces missions est une fierté pour les postiers, une perpétuation de la légende créée par nos anciens. C’est également, et nous le savons tous, une richesse pour les citoyens. Par ailleurs, elles permettent de maintenir la confiance en l’opérateur postal historique pour le développement des produits, récurrents ou nouveaux. Pour exemple, faire passer le facteur avec très peu de courrier, c’est lui permettre de distribuer les colis en constante augmentation ; maintenir les bureaux de Poste c’est assurer le développement de la Banque Postale.
Pour l’heure, ce sont les postiers qui continuent à pallier le désintérêt des divers gouvernements pour ces missions autrefois considérés comme régaliennes. Ils en payent l’addition par des suppressions d’emplois, des dégradations des conditions de travail et, surtout, des négociations salariales au rabais voire inexistantes. Rappelons le, si l’État remplissait enfin son rôle, La Poste pourrait assurer ses nécessaires investissements et inaugurer une politique salariale ambitieuse.
En outre, autre menace, si, comme je l’ai précisé il y a quelques instants, le ministre de l’Économie et des Finances reste silencieux, il n’en est pas de même de la Cour des comptes. Elle vient de publier un rapport dont les préconisations font craindre le pire. Si elle ne parle pas explicitement de suppression de ces missions, elle suggère, toutefois, d’en réexaminer le contenu (pourquoi pas ?) et de s’interroger sur leur pertinence (ce qui est plus inquiétant). Lorsqu’elle remet en cause la fréquence hebdomadaire de distribution du courrier, la faisant passer de 6 à 5 jours, elle précise bien le sens de sa pensée qu’elle résume par la recommandation suivante : adapter les missions de service au recul de leur usage et de leur utilité réelle en diminuant leur champ … ». Pour ma part, mes chers camarades, je précise que, si on en arrivait là, au-delà des activités non assurées que je viens d’évoquer, c’est également 10 000 emplois en moins dans la Branche Courrier. C’est bien connu, quand on veut tuer son chien….
Ce rapport arrive à un moment particulier pour La Poste. D’une part, l’entreprise attend, le 1er janvier prochain, d’être reconduite comme « opérateur du service universel ». Elle a, a priori, toutes ses chances car qui d’autre que La Poste possède l’infrastructure nécessaire pour, entre autres, assurer la distribution du courrier sur tout le territoire ? La prudence reste toutefois de mise. D’autre part, le changement de président à la tête du Groupe , le 24 juin prochain, va, bien évidemment, rebattre les cartes de la stratégie qui vient d’être remise en cause par la même Cour des comptes. Hasard ou calcul stratégique ? Autant dire que La Poste entre dans une période d’incertitudes dont les postiers se seraient bien passés.
Mes chers camarades, je ne sais pas pendant combien de temps je pourrai encore vous parler du service public postal. En ce qui concerne les télécommunications, vous l’aurez compris, l’affaire est malheureusement entendue. Cependant, à FO Com, pour ce que nous sommes, c’est-à-dire des défenseurs de la République, il est nullement question de baisser les bras. La défense et le maintien des missions essentielles aux citoyens seront toujours d’actualité, la défense des fonctionnaires de la Poste et d’Orange se fera tant qu’il en restera, jusqu’au dernier.
En 2024, nous avons vu arriver les deux décrets créant de nouveaux échelons fonctionnels pour les fonctionnaires cadres supérieurs. L’accord de 2018 est, enfin, respecté, l’équité est rétablie entre fonctionnaires de la Poste et d ‘Orange et fonctionnaires d’État. Cette victoire, c’est le résultat d’un long combat que nous avons mené avec la FGF que je veux, aujourd’hui, remercier pour son aide précieuse.
Ce combat-là, vient à la suite de nombreux autres et, j’en suis certaine, il en préfigure d’autres que nous mènerons ensemble.
Oui, ensemble mes camarades car ce qui, toujours, nous unira, ce sont nos valeurs communes, nos valeurs républicaines et de service public.
Je vous remercie. [...]
Lire la suite…
1 avril 2025Le premier Ministre a décidé d’organiser un « conclave », rebaptisé officiellement « délégation permanente des partenaires sociaux », visant à rouvrir le chantier de la retraite. Dans le cadre des discussions entre les organisations syndicales et patronales, il a mandaté la Cour des comptes pour une mission flash sur l’état des finances de notre système de retraite, afin d’éclairer la réflexion sur les évolutions à apporter à la réforme de 2023. Le 20 février dernier, l’institution a remis ses conclusions et contrairement aux allégations du premier Ministre, elle indique que si les perspectives sont préoccupantes, la Cour des comptes considère que le déficit en 2035 se situerait entre 14 et 15 Mds d’euros, bien loin des 55 Mds d’euros qu’il a annoncé !
Toutefois, cette dernière soumet plusieurs pistes qui permettraient selon ses projections de retrouver, sur le long terme, un équilibre financier. Parmi ses propositions, comme le passage à 65 ans de l’âge d’ouverture des droits, l’augmentation d’un an de la durée d’assurance (nombre de trimestres)… elle suggère de revoir les conditions d’indexation des pensions sur l’inflation… ce qui serait selon l’institution la piste la plus efficace !
Cette idéologie de désindexation des pensions n’est pas nouvelle ! N’oublions pas qu’elle était déjà, en novembre dernier, une orientation du gouvernement Barnier pour réduire la dette publique !
Après les déclarations du président du MEDEF qui préconisait de supprimer l’abattement de 10 % aux retraités, l’amalgamant avec les frais professionnels et celles de la Ministre du Travail, sur TFI, estimant que les 40 % de retraités les plus aisés (lesquels ?) pourraient contribuer au financement de la protection sociale, cette recommandation pour financer les retraites est une nouvelle arnaque à l’encontre des retraités.
D’ailleurs, dans le cadre de la dette, le nouveau locataire de Matignon n’exclut pas ces pistes d’économie visant à faire contribuer toujours plus les retraités.
Pour Force Ouvrière, une fois de plus, les seules hypothèses retenues pour pérenniser notre système de retraite par répartition consistent à exiger des salariés du privé comme ceux du public davantage d’efforts, à taxer ces soi-disant « nantis » que seraient les retraités.
Spolier les retraités de leurs droits à vivre décemment, à aider leurs enfants à faire face aux aléas de la vie, c’est cela que nos élites veulent nous imposer ! Si nous les laissons faire, leur apologie conduira à abaisser considérablement notre niveau de vie, à accentuer la paupérisation des retraités, sans pour autant s’attaquer aux vraies causes du déficit de notre système de retraite et au delà de la dette publique.
Mais, dans ses recommandations, la Cour des comptes écarte toute idée de mettre à contribution, les plus riches et les entreprises. Pourtant, en 2024, les aides et exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les entreprises représentent près de 170 milliards d’euros. Depuis 2018, la baisse de fiscalité octroyée à ces dernières et aux plus riches a coûté plus de 60 Mds d’euros au budget de l’État.
Pour Force Ouvrière, les nantis ne sont pas les salariés et encore moins les retraités ! Depuis 2017, ces derniers ont perdu en moyenne entre 2,5 et 3 mois de pension. Parallèlement, sur la période 2018 à 2023, les dividendes et rachats d’actions versés aux actionnaires ont progressé de 40,6 Mds d’euros (57,3 Mds en 2018 et 97,9 Mds en 2023) soit 41 % d’augmentation ! Le moins que l’on puisse dire c’est que les revalorisations des retraites, salaires et rémunérations n’ont pas été du même niveau !
Quant au soi-disant avantage de l’abattement des 10 % et la revalorisation des retraites, rappelons que :
la déduction de 10 % pour frais professionnels concerne les revenus salariaux (Code Général des Impôts) ;
l’abattement de 10 %, et non la déduction sur les pensions, n’est pas une niche fiscale et a été instauré par la loi de finances de 1978. Il rétablissait une certaine équité pour les retraités qui étaient pénalisés par les modifications successives apportées dans le cadre du calcul de l’impôt et dont les principaux bénéficiaires n’étaient ni les retraités, ni les salariés. Ces deux dispositifs visent à renforcer la justice fiscale car les retraités comme les actifs ne peuvent pas tricher sur leurs revenus, vu qu’ils sont déclarés par un tiers, contrairement aux adeptes de l’évasion fiscale (autour de 80 Mds d’euros) ;
la revalorisation des retraites de 2,2 %, en janvier dernier, n’est pas un cadeau mais juste l’application du Code de la Sécurité Sociale qui indique que les retraites sont revalorisées au 1er janvier de chaque année sur la base de l’inflation moyenne des douze derniers mois. Cette revalorisation est, en fait, un rattrapage de la perte du pouvoir d’achat subit en année N-1.
Face à cette chasse aux retraités, aux fausses argumentations, FO ne laissera pas faire !
Nous devons nous mobiliser
pour défendre nos droits et nos conquêtes sociales ! [...]
Lire la suite…
31 mars 2025Le 13 décembre 2024, FO Com a lancé un appel à la grève chez Free, un signal de colère dans un océan de décisions unilatérales et d’ambiguïtés. La question qui se pose est simple mais décisive : comment une entreprise qui engrange des millions d’euros chaque année peut-elle traiter ses employés avec une telle indifférence, tout en faisant la promotion d’une croissance exemplaire à travers les médias ?
Le télétravail sacrifié sur l’autel de la rentabilité
Au cœur du malaise, la décision de remettre en cause le télétravail, un droit chèrement acquis par les salariés, a provoqué une onde de choc parmi les équipes. Cette réorganisation du travail, imposée sans concertation, bouleverse la vie quotidienne des employés : les trajets et l’équilibre précaire entre vie professionnelle et personnelle sont à revoir, comme une énième pression exercée sur des individus déjà accablés par des conditions de travail difficiles.
Un fossé grandissant entre salariés et direction
Le mécontentement ne s’arrête pas à cette seule question. L’intéressement et la participation des salariés sont plafonnés au minimum, ce qui accentue encore la fracture entre les bénéfices annoncés par le groupe Iliad et la réalité vécue au quotidien par ses employés. La disproportion entre les efforts demandés aux salariés et les profits réalisés se creuse de plus en plus chaque année, et le malaise grandit, inévitablement.
Ainsi, nous avons adressé une lettre au groupe Iliad, exprimant clairement nos préoccupations, et posant les questions que tout salarié a le droit de se poser dans une entreprise censée valoriser ses personnels :
Pourquoi les changements liés au télétravail ne sont-ils pas concertés ?
Quand un interlocuteur sera-t-il dédié aux questions sociales des salariés ?
Pourquoi la direction refuse-t-elle de nous donner une vision claire de l’organisation future du groupe ?
Enfin, une demande légitime : quand est-il de la reconnaissance de la valeur réelle des travailleurs ?
À ce jour, aucune réponse. Cette absence de communication est révélatrice d’une politique de plus en plus déconnectée des réalités vécues sur le terrain.
Une stratégie bien rodée pour réduire les effectifs
Car derrière cette crise, il y a une stratégie délibérée, planifiée au sommet de la hiérarchie d’Iliad. La réorganisation des sites, des services, et la gestion des ressources humaines semblent orchestrées de manière à minimiser l’impact de la réduction des effectifs, tout en accélérant les départs. Le groupe met en place des mécanismes de mobilité interne pour masquer les licenciements déguisés et favoriser les départs volontaires.
Dans cette danse macabre, le rôle des ressources humaines devient de plus en plus difficile à cerner. Lorsque FO Com entrave la mise en place de certaines mutations via des expertises et des analyses, la réponse de la direction est simple : on change de DGRH. Et c’est ainsi qu’une nouvelle directrice des ressources humaines, fort de son expérience passée dans des réorganisations sévères, prend les rênes, prête à jouer franc-jeu, du moins en apparence. Mais au fond, ses propositions sont tout aussi déstabilisantes : une réduction drastique des effectifs, de 11 000 à moins de 10 000 en 2025, voire 7 000… D’ailleurs la DGRH ne tarde pas à se retirer, préférant quitter l’entreprise plutôt que de soutenir ce projet…
Un avenir incertain pour les salariés
Face à ces annonces, l’incompréhension et la révolte sont palpables dans les rangs des salariés. Comment accepter cette vision d’un avenir où les travailleurs sont sacrifiés sur l’autel de la rentabilité, où les salariés sont poussés à bout, privés de toute perspective, et où les décisions cruciales sont prises dans l’ombre ?
Le combat de FO Com ne s’arrête pas aux mots. Il s’agit d’un appel à la dignité des travailleurs et à la reconnaissance de leur contribution essentielle au succès de l’entreprise.
Un télétravail digne et des conditions de travail justes
Le télétravail, par exemple, doit être rétabli de manière juste et équitable, et les mesures d’accompagnement ne peuvent se résumer à des promesses vaines et à des compensations dérisoires. Le groupe Iliad ne peut continuer à ignorer les souffrances de ses employés tout en se gavant de bénéfices colossaux.
La réorganisation des sites, l’augmentation des départs volontaires vers Free Proxy, la fermeture progressive des centres traditionnels, tout cela laisse présager une réduction inexorable des effectifs. Le mot « réorganisation » cache mal la réalité : il s’agit bel et bien d’une restructuration à grande échelle, où les victimes sont les salariés. Et si la direction prétend qu’il ne s’agit que de « mobilité interne », la réalité du terrain prouve le contraire : un turnover de 40 %, des effectifs qui fondent, et une entreprise qui se cherche, comme un navire sans cap.
Un combat pour la dignité des salariés
FO Com ne va pas accepter cette dérive. Chaque licenciement déguisé, chaque rupture conventionnelle imposée, chaque travailleur ignoré est une nouvelle cause de combat. Car le seul véritable combat qui vaille, c’est celui de la dignité humaine dans le monde du travail.
Il est impensable que dans une entreprise aussi florissante, avec une santé financière aussi robuste, on se retrouve confronté à des compressions de postes, de fermetures de services, et de déplacements forcés, alors que les profits continuent d’affluer.
Dans cette lutte, FO Com est et restera une voix. Une voix qui continue d’exiger plus de transparence, plus de respect, plus de considération pour les salariés. Notre bataille est celle de la dignité, face à une direction qui semble plus intéressée par la réduction des coûts que par le bien-être de ses employés. [...]
Lire la suite…
31 mars 2025Le samedi 14 décembre 2024, le cyclone Chido a frappé Mayotte, avec des vents violents et des rafales atteignant jusqu’à 226 km/h, des pluies torrentielles qui ont causé d’immenses dégâts qualifiés de « dégâts du siècle » par les autorités locales. Les réseaux d’électricité, d’eau et de communication ont été dévastés, de nombreux logements ont été rasés et 117 000 élèves sur l’archipel ont été privés d’école, …, le tout privant une grande partie de la population de ses besoins les plus élémentaires. Il a malheureusement provoqué la mort de dizaines de personnes. Tout un chacun aura vu les images cataclysmiques que la tempête a provoqué. L’île est à reconstruire et les plaies, tant physiques que psychologiques, sont à panser.
LA POSTE
une mobilisation immédiate
Dès la connaissance de ce drame, les organisations syndicales ont échangé entre elles et ont tenté de joindre les collègues postiers présents sur place. Les communications étaient difficiles voire impossibles et notre inquiétude, heureusement, s’estompait au fur et à mesure que les contacts étaient établis.
À l’initiative de FO, un CSE Central à La Poste s’est tenu le 20 décembre pour procéder à un premier bilan concernant les 240 postiers qui sont en activité dans le département. Fort heureusement, aucune victime corporelle n’est à déplorer parmi nos collègues. Toutefois, les dégâts matériels sont effroyables et les élus du CSE ont posé un certain nombre de questions à la DEX Outre-Mer et demandé que La Poste prenne des mesures d’urgence. Celle-ci a décidé de maintenir les salaires des agents qui ne peuvent évidemment pas travailler. Elle a également mis en place un certain nombre d’actions solidaires (un timbre, des appels aux dons, …). Elle a enfin acté le versement d’une prime en janvier de 300 € majorée de 50 € par enfant. Pour FO Com, cette somme est largement insuffisante et nous souhaitions qu’elle soit renouvelée chaque mois jusqu’en avril. En effet, nombreux sont nos collègues qui ont tout perdu (maison, voiture, papiers, …) et le montant proposé par l’entreprise est dérisoire. Malheureusement, La Poste reste sur sa première idée et considère son action comme cohérente et suffisante.
Depuis la mise en place du CSE Central, c’est à lui qu’incombent les décisions sur les Activités Sociales et Culturelles et, de ce fait, il peut débloquer des aides pécuniaires non-remboursables notamment dans le cadre du plan « sinistre » prévu dans ce genre de cas extrêmes. Les équipes d’assistants sociaux sont en ordre de bataille pour faire remonter des dossiers et les élus du CSE Central ont voté, le 29 janvier, le versement de 120 000 € pour venir en aide à la cinquantaine de dossiers déjà construits.
Les conditions de travail des postiers mahorais étaient déjà bien précaires comme nous l’avions souligné lors d’un journal FORCE COM précédent ; mais là, tout semble à rebâtir. Que nos collègues mahorais sachent que
FO Com ne les lâchera pas et restera vigilante, lors des prochaines réunions, sur l’évolution et la réalisation des dossiers d’aides pécuniaires.
ORANGE
un réseau télécom lourdement impacté
Côté réseau télécom, près de 90 % des 54 sites mobiles ont été privés d’alimentation électrique, ainsi que la quasi-totalité des Livebox sur le réseau XDSL.
Dès le 15 décembre et les jours qui suivirent, l’équipe secteur FO Com Orange exprimait sa profonde préoccupation vis-à-vis de la situation catastrophique que traversent les Mahorais. Notre priorité absolue étant la sécurité des personnes, nous avons immédiatement pris contact avec la direction d’Orange, pour nous assurer que tout était mis en œuvre pour venir en aide à la population, à commencer par les salariés, eux aussi touchés par ce drame.
Notre inquiétude a été renforcée mi-janvier, après le passage de la tempête tropicale Dikeledi, qui a provoqué de nouveaux dégâts : bâches arrachées par des vents violents, routes à nouveau encombrées, pluies une fois encore dévastatrices pour les infrastructures et les habitations, et réouverture des écoles reportée.
Très vite, la direction Orange Réunion-Mayotte s’est mobilisée, et a partagé avec nos élus locaux et nationaux, qu’elle n’avait pas eu de remontée de dommages corporels parmi les salariés Orange.
Au 30 décembre 2024, 75 % de la couverture mobile était rétablie. Au 10 janvier, 90 % de la population était à nouveau couverte. Plusieurs équipes de volontaires, en provenance de la métropole et de La Réunion voisine, continuent de se relayer sur des missions de 3 semaines. Ils ont ainsi contribué à la reconstruction du réseau Orange avec un engagement admirable, malgré des conditions de vie sur place très précaires.
Orange s’est également montré engagé auprès des populations : 4 000 cartes SIM à destination de la Croix-Rouge française, gratuité des abonnements fixes et mobiles pour nos clients abonnés, afin qu’ils puissent communiquer et donner des nouvelles à leur famille, …
Orange et ses salariés ont par ailleurs pu témoigner de leur soutien à la population mahoraise, certains CSEE ont fait des dons à la Croix-Rouge, ainsi que la fondation Orange (don de 350 000 €).
La reconstruction est néanmoins bien loin d’être terminée ; il n’est pas temps de relâcher notre attention et notre vigilance. FO Com réaffirme sa totale solidarité et son soutien inconditionnel à la population mahoraise.
Appel à la solidarité
À la suite des ravages provoqués par le cyclone Chido, aggravés par les pluies intenses causées par la tempête Dikeledi en janvier, un certain nombre de nos camarades postiers et télécommunicants de Mayotte ont été sinistrés.
La Fédération FO Com lance un appel à la solidarité à tous ses militants.
Nous transformons vos dons par des achats de produits de première nécessité (pâtes, conserves, batteries, lampes solaires…).
Vous pouvez envoyer vos chèques à la Fédération
trésorerie FO Com 60 rue vergniaud 75640 Paris cedes 13 en précisant SOS Mayotte [...]
Lire la suite…
20 février 2025Dans son rapport qui vient d’être publié, la Cour des comptes avance des préconisations en matière d’activités postales qui ne peuvent que nous alerter et qui doivent alerter tous les postiers mais aussi tous les citoyens.
Pour Force Ouvrière de la Communication (FO Com), si de telles préconisations se concrétisaient, les risques seraient lourds en ce qui concerne l’emploi avec la remise en cause du passage du facteur 6 jours sur 7, la suppression d’activité « non rentables » et la fermeture de nombreux bureaux de poste.
Ces préconisations auraient aussi un lourd impact sur les conditions de travail avec un alourdissement de la charge de travail et une recrudescence de l’absentéisme déjà très élevé.
Déjà en danger, le Service public serait anéanti et toutes les missions dégradées auront pour conséquences un moins-disant social dangereux pour la démocratie.
Depuis le passage de La Poste en Société Anonyme, en 2010, FO Com n’a eu de cesse de revendiquer un financement pérenne de la part de l’État, à l’euro près, des quatre missions de service public qui constituent la raison d’être de La Poste mais aussi un levier pour le développement d’activités concurrentielles. Lors de nos nombreuses auditions parlementaires nous avons toujours pointé les risques encourus par le désengagement de l’État. Notre dernière intervention à l’Assemblée nationale devait faire l’objet d’un dépôt d’amendement ; l’actualité gouvernementale en a décidé autrement.
Eric Lombard, lorsqu’il était président de la Caisse des Dépôts et Consignations, premier actionnaire du Groupe, dénonçait à juste titre, il y a quelques semaines, « le sac à dos trop lourd » que La Poste devait supporter. Eric Lombard, aujourd’hui ministre des finances et de l’économie pourrait, avec l’appui de la Cour des comptes, trouver la solution… Pas certain que ce soit la bonne ! Il est vrai que si l’on fait disparaitre La Poste, il n’y aura plus de problème… Sauf pour tous les postiers et les citoyens !
Des milliers et milliers d’emplois sont en jeu !
Contact : Christine SIMON : 06 41 40 04 56
Communiqué de presse – Missions de service public postal: la Cour des comptes veut-elle tuer La Poste ? [...]
Lire la suite…
17 février 2025Réunis à Paris le 15 février 2025, les membres de la CE nationale déplorent que la progressivité de l’impôt ait été remise en question au fil du temps pendant que les ménages considérés comme les plus aisés ont vu, depuis 20 ans, leurs revenus moyens progresser de 119 %. La CE nationale revendique une véritable réforme permettant de rétablir la progressivité du système fiscal, de préserver le consentement à l’impôt et plaide pour une meilleure répartition des richesses afin de réduire les inégalités sociales.
La loi de finances pour 2025 est finalement adoptée et met en oeuvre le plan d’austérité sans précédent déjà prévu par le précédent gouvernement. Ce budget conduit à aggraver la politique économique menée depuis 2017, axée sur le soutien aux entreprises et aux ménages les plus aisés. Elle n’a permis ni de redresser les finances publiques, ni la croissance économique. L’austérité est suicidaire, sur le plan social, économique et démocratique.
Parallèlement, le chômage progresse fortement. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A augmente de 4%, celui de jeunes au chômage en catégorie A explose : +8,5% sur le dernier semestre et +7% sur l’année 2024. On ne peut que constater que la précarité de l’emploi ne faiblit pas et que le chômage remonte fortement.
A l’international, après que le nouveau Président des Etats Unis vient de dénoncer l’accord OCDE/G20 sur l’impôt minimum mondial de 15% conclu en 2021 par 140 pays, la CE nationale se joint à la Confédération FO qui réitère son appel pour établir davantage de justice fiscale à travers le monde et en France, ce qui doit impérativement passer par une action effective contre les paradis fiscaux et les pratiques fiscales illégales ou abusives qui dépassent bien souvent le cadre national.
Dans nos entreprises, la CE nationale réaffirme son opposition au CSE. Ils n’ont aucun pouvoir pour contrer ou même infléchir la politique destructrice des employeurs et sont une remise en cause du droit syndical issu des accords de Grenelle. Les membres de la CE rappellent que les mandats de cette instance ne sont pas un but en soi, mais un moyen à utiliser pour défendre les intérêts matériels et moraux de nos mandants. Les membres de la CE nationale appellent dans toutes les entreprises faisant partie du champ de syndicalisation au travail collectif, en toute loyauté avec nos militants, avec la fédération, à faire front, encore et toujours, pour un syndicalisme libre et indépendant.
Adoptée à l’unanimité
Lire la » Déclaration de la Commission Exécutive Nationale du 15 février 2025″ [...]
Lire la suite…
16 décembre 2024Ce vendredi 13 décembre, un mouvement de grève intersyndical à l’initiative de FO a commencé chez Free contre la fin du télétravail.
Cette action vise à contester la fin du télétravail qui cache en réalité une volonté du groupe Iliad (maison mère de Free) a diminué ses effectifs en poussant ses salariés à quitter volontairement le groupe. À force de regroupements et de réorganisations sur les sites, les temps de trajet ont explosé, allant jusqu’à 1h30 de transport supplémentaire.
Les délégués FO de Free ont été très actif durant cette première journée. Tarik Djarallah, élu FO de Certicall à Marseille était entouré d’au moins 40 grévistes, pendant qu’à Paris c’est une trentaine de grévistes qui se relayaient devant les locaux de Free au Boulevard Malesherbes aux côtés de Anass Seif Maximos, délégué syndical FO de Centrapel, et de Ndèye Yacine Sidibe qui est secrétaire du CSE d’Iliad.
Une délégation en grève aussi à Bordeaux, chez EQUALINE, avec un débrayage de 12h à 14h et une mobilisation avec nos élus et délégués mandatés.
Les grévistes parisiens s’étaient rassemblées avec drapeaux et chasubles pendant que les agents de Free non grévistes sortaient apporter leur soutien et encourageaient la délégation intersyndicale menée par FO et la CGT présente.
Anass a fait une prise de parole pour FO devant les locaux Parisiens. Très applaudis, il a rappelé que Free était devenu le 5e opérateur Européen mais que malheureusement les augmentations de salaire étaient beaucoup moins importantes que la montée de l’inflation alors que Free engrange des bénéfices par millions.
La Fédération était présente afin d’encourager les collègues de Free dans cette action légitime, face à l’offensive de la Direction juste avant les fêtes de fin d’année.
Lire le tract [...]
Lire la suite…
15 décembre 2024A tous nos collègues de La Poste, d’Orange et de la Branche Télécom de Mayotte,
La fédération FO Com tient à vous exprimer son plein soutien et sa solidarité face au passage dévastateur du cyclone Chido qui a frappé l’île ce samedi 14 décembre 2024.
Nous sommes profondément préoccupés par la situation catastrophique que les mahorais traversent. Les vents violents, atteignant des rafales de 226 km/h, et les pluies torrentielles ont causé d’importants dégâts, qualifiés de « dégâts du siècle » par les autorités locales. De nombreux habitants se retrouvent privés d’électricité, d’eau et de moyens de communication.
Dans ces circonstances exceptionnelles, FO Com salue le courage de la population. Nous savons que beaucoup d’entre eux reprendront dès que possible leurs missions essentielles dans des conditions extrêmement difficiles, au service de la population mahoraise.
Notre priorité absolue est votre sécurité. FO Com a pris contact avec La Poste et Orange pour nous assurer des mesures prises pour vous venir en aide. Soyez assurés que FO Com est pleinement mobilisée pour vous apporter tout le soutien nécessaire.
Courage à vous tous. Vous n’êtes pas seuls face à cette catastrophe. La solidarité de l’ensemble de la fédération est totale.
Prenez soin de vous et de vos proches. [...]
Lire la suite…
31 octobre 2024La CEN s’est tenue à Paris le 29 octobre 2024. À l’issue de celle-ci, une déclaration, adoptée à l’unanimité, a été publiée.
Elle salue la formidable mobilisation des militants FO Com de La Poste qui a permis à notre fédération de devenir la 3e force syndicale avec un score de 21.71% et appelle l’ensemble de la structure fédérale à apporter son soutien aux élections TPE qui se dérouleront du 25 novembre au 9 décembre.
La CEN dénonce la politique d’emploi annoncée à Orange (6700 départs non remplacés) et observe comment ces perspectives s’alignent sur la trajectoire financière de l’entreprise avec pour obsession de dégager 2 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires.
La CEN a également réaffirmé son opposition à la facture du « quoiqu’il en coûte » que le gouvernement entend faire payer aux salariés, aux retraités et aux chômeurs. Elle exige également la revalorisation immédiate du SMIC, des salaires, du point d’indice, des allocations chômage et des retraites et dénonce les nouvelles économies imposées aux services publics. Elle dénonce encore la tentative du gouvernement de réduire sa participation au fonds qui finance la présence postale sur le territoire.
La CEN se dit également solidaire du combat des salariés des territoires d’outre-mer.
La CEN réaffirme son attachement à l’expression « pour le pain, la paix et la liberté ».
Pour la CEN, les combats sont à venir, il faudra les mener avec détermination !
Lire la déclaration [...]
Lire la suite…
30 octobre 2024Je vote FO du 25 novembre au 9 décembre 2024
Pour défendre les quelques 4,5 millions de salariés des TPE et du particuliers employeurs, représentant environ 20% des salariés en France, FO est là mais a besoin de votre soutien. FO est représentée partout en France (15 000 implantations). Si ce n’est pas encore le cas dans votre entreprise ou administration, il existe une représentation dans votre ville ou votre département. Vous avez une difficulté, FO intervient pour vous conseiller et vous aider individuellement ou collectivement.
Les résultats de ces élections participeront à mesurer la représentativité des syndicats au niveau national interprofessionnel, au niveau régional ainsi qu’au sein des branches professionnelles. Ce scrutin, organisé sur sigle syndical, sert aussi à déterminer la répartition des dix sièges par commission paritaire régionale interprofessionnelle (CPRI) attribués aux organisations. Il participe encore au processus de désignation des conseillers prud’homaux, en fonction des audiences syndicales départementales. Un point important puisque 80 % des recours aux prud’hommes émanent des salariés de TPE.
Voter FO, c’est se battre pour l’augmentation générale des salaires, pour le droit à la formation pour tous, pour la préservation des acquis sociaux face aux vagues de réformes contraires aux intérêts de tous les travailleurs. Apporter votre voix à FO, c’est aussi vous donner de la force, collectivement, pour faire valoir et renforcer vos droits.
Avec des emplois précaires et souvent isolés, les salariés des TPE n’ont pas accès à un CSE. C’est la raison pour laquelle FO a créé « avantages pour tous ». Cette plateforme est un véritable soutien qui permet d’informer sur les droits, les conventions collectives et les actualités des branches. Il propose également des avantages financiers dans différents domaines tels que la santé, la protection, l’éducation. « Avantages pour tous » est gratuit.
Pour y accéder : https://avantagespourtous.com/
Du 25 novembre au 9 décembre 2024, je vote et je fais voter FO ! [...]
Lire la suite…





























