TRACTS RETRAITÉS
15 mai 2025Dans le cadre de la réduction de la dette publique (+1300 Mds depuis 2017) et de trouver 40 Mds d’économie afin de ramener le déficit public à de 4,6 % du PIB en 2026, gouvernement, patronat et autres influenceurs cathodiques ou économiques stigmatisent la situation de ces soi-disant « nantis », que seraient les retraités et au-delà les futurs retraités.
Forts de leurs arguments spécieux, ils réclament, entre autres, la suppression de l’abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités sur leurs revenus (près de 6 Mds d’économie), la désindexation de la revalorisation des pensions (gain estimé entre 7 et 8 Mds) !
L’abattement fiscal de 10 % (voir journal fédéral Force Com n°117) a été mis en place en 1978 et rétablissait une certaine équité car les retraités comme les actifs ne peuvent pas tricher sur leurs revenus. En effet, ils sont déclarés par un tiers, contrairement aux adeptes de l’évasion fiscale (autour de 80 Mds d’euros)
Quant à la désindexation des pensions, depuis l’arrivée, en 2017, de M. Macron, les retraités ont perdu l’équivalent de 2,5 à 3 mois de pensions du fait de la non-indexation des retraites sur l’inflation et de l’augmentation de la CSG.
Si le gouvernement persiste, c’est près de 50% des retraités qui seraient pénalisés en voyant leur taux d’imposition augmenter ou en devenant imposables. Dans tous les cas, cela aurait aussi des incidences sur les taux de CSG et sur les droits calculés selon le revenu fiscal de référence.
Pour FO Com, ÇA SUFFIT ! Les retraités ne sont ni des nantis, ni des profiteurs (68 % reçoivent une pension brute inférieure à 2400 € et plus de la moitié d’entre eux touche moins de 1100 € bruts /mois)
Face ces attaques visant à culpabiliser, à remettre en cause le droit à vivre décemment, Force Ouvrière appelle tous les retraités et futurs retraités à se mobiliser, à signer et faire signer massivement la pétition pour exiger :
L’indexation de toutes les pensions à minima sur l’inflation,
Le maintien de l’abattement de 10%,
La non-augmentation de la CSG,
Le rattrapage de la perte de leur pouvoir d’achat depuis au moins 2017.
Elle peut être signée en ligne via : http://www.leslignesbougent.org/petitions/non-a-la-suppression-de-labattement-de-10-pour-les-retraites-21369/ [...]
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1 avril 2025Le premier Ministre a décidé d’organiser un « conclave », rebaptisé officiellement « délégation permanente des partenaires sociaux », visant à rouvrir le chantier de la retraite. Dans le cadre des discussions entre les organisations syndicales et patronales, il a mandaté la Cour des comptes pour une mission flash sur l’état des finances de notre système de retraite, afin d’éclairer la réflexion sur les évolutions à apporter à la réforme de 2023. Le 20 février dernier, l’institution a remis ses conclusions et contrairement aux allégations du premier Ministre, elle indique que si les perspectives sont préoccupantes, la Cour des comptes considère que le déficit en 2035 se situerait entre 14 et 15 Mds d’euros, bien loin des 55 Mds d’euros qu’il a annoncé !
Toutefois, cette dernière soumet plusieurs pistes qui permettraient selon ses projections de retrouver, sur le long terme, un équilibre financier. Parmi ses propositions, comme le passage à 65 ans de l’âge d’ouverture des droits, l’augmentation d’un an de la durée d’assurance (nombre de trimestres)… elle suggère de revoir les conditions d’indexation des pensions sur l’inflation… ce qui serait selon l’institution la piste la plus efficace !
Cette idéologie de désindexation des pensions n’est pas nouvelle ! N’oublions pas qu’elle était déjà, en novembre dernier, une orientation du gouvernement Barnier pour réduire la dette publique !
Après les déclarations du président du MEDEF qui préconisait de supprimer l’abattement de 10 % aux retraités, l’amalgamant avec les frais professionnels et celles de la Ministre du Travail, sur TFI, estimant que les 40 % de retraités les plus aisés (lesquels ?) pourraient contribuer au financement de la protection sociale, cette recommandation pour financer les retraites est une nouvelle arnaque à l’encontre des retraités.
D’ailleurs, dans le cadre de la dette, le nouveau locataire de Matignon n’exclut pas ces pistes d’économie visant à faire contribuer toujours plus les retraités.
Pour Force Ouvrière, une fois de plus, les seules hypothèses retenues pour pérenniser notre système de retraite par répartition consistent à exiger des salariés du privé comme ceux du public davantage d’efforts, à taxer ces soi-disant « nantis » que seraient les retraités.
Spolier les retraités de leurs droits à vivre décemment, à aider leurs enfants à faire face aux aléas de la vie, c’est cela que nos élites veulent nous imposer ! Si nous les laissons faire, leur apologie conduira à abaisser considérablement notre niveau de vie, à accentuer la paupérisation des retraités, sans pour autant s’attaquer aux vraies causes du déficit de notre système de retraite et au delà de la dette publique.
Mais, dans ses recommandations, la Cour des comptes écarte toute idée de mettre à contribution, les plus riches et les entreprises. Pourtant, en 2024, les aides et exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les entreprises représentent près de 170 milliards d’euros. Depuis 2018, la baisse de fiscalité octroyée à ces dernières et aux plus riches a coûté plus de 60 Mds d’euros au budget de l’État.
Pour Force Ouvrière, les nantis ne sont pas les salariés et encore moins les retraités ! Depuis 2017, ces derniers ont perdu en moyenne entre 2,5 et 3 mois de pension. Parallèlement, sur la période 2018 à 2023, les dividendes et rachats d’actions versés aux actionnaires ont progressé de 40,6 Mds d’euros (57,3 Mds en 2018 et 97,9 Mds en 2023) soit 41 % d’augmentation ! Le moins que l’on puisse dire c’est que les revalorisations des retraites, salaires et rémunérations n’ont pas été du même niveau !
Quant au soi-disant avantage de l’abattement des 10 % et la revalorisation des retraites, rappelons que :
la déduction de 10 % pour frais professionnels concerne les revenus salariaux (Code Général des Impôts) ;
l’abattement de 10 %, et non la déduction sur les pensions, n’est pas une niche fiscale et a été instauré par la loi de finances de 1978. Il rétablissait une certaine équité pour les retraités qui étaient pénalisés par les modifications successives apportées dans le cadre du calcul de l’impôt et dont les principaux bénéficiaires n’étaient ni les retraités, ni les salariés. Ces deux dispositifs visent à renforcer la justice fiscale car les retraités comme les actifs ne peuvent pas tricher sur leurs revenus, vu qu’ils sont déclarés par un tiers, contrairement aux adeptes de l’évasion fiscale (autour de 80 Mds d’euros) ;
la revalorisation des retraites de 2,2 %, en janvier dernier, n’est pas un cadeau mais juste l’application du Code de la Sécurité Sociale qui indique que les retraites sont revalorisées au 1er janvier de chaque année sur la base de l’inflation moyenne des douze derniers mois. Cette revalorisation est, en fait, un rattrapage de la perte du pouvoir d’achat subit en année N-1.
Face à cette chasse aux retraités, aux fausses argumentations, FO ne laissera pas faire !
Nous devons nous mobiliser
pour défendre nos droits et nos conquêtes sociales ! [...]
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19 mars 2024Promise par le Président lors de sa campagne de 2017, repoussée en 2020 en raison de la crise sanitaire, puis abandonnée en 2022, le projet de loi sur le Grand Âge et l’autonomie est devenu une Arlésienne.
En avril 2023, en plein conflit sur les retraites, afin de pallier cette promesse, le gouvernement lançait un projet de loi sur « la société du bien vieillir en France ». Dans un contexte tendu, l’examen de cette PPL (ProPosition de Loi) était discuté à l’assemblée nationale et adopté le 23 novembre dernier. Au cours des débats parlementaires, un amendement de l’opposition, voté par tous les groupes politiques de l’assemblée, précisait qu’une loi de programmation pluriannuelle définira d’ici la fin 2024 les moyens financiers et humains permettant d’assurer le bien vieillir des personnes âgées. La ministre de la Santé en poste, au nom du gouvernement, en prenait même l’engagement…
Mais comme dit l’adage : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent » !
Lors de la présentation de cette loi au Sénat, le 30 janvier dernier, le gouvernement a une nouvelle fois renié son engagement par la voix de sa nouvelle ministre de la Santé, prétextant que « l’article 24 de notre constitution ne retient pas la notion de loi de programmation pour le secteur médico-social… ». Elle promettait toutefois, et c’est un euphémisme, qu’une loi simple serait prise pour le grand d’âge… sans pour autant en préciser les tenants et aboutissants.
En un mot, circuler, il n’y a plus rien à voir ! Pas surprenant puisque lors de son discours de politique générale, le nouveau 1er Ministre n’a nullement évoqué de loi sur le grand âge, au grand désespoir des acteurs de la santé.
Déjà peu ambitieuse, la proposition de loi sur le « bien vieillir », rebaptisée en décembre, juste pour la COM, proposition de loi «portant diverses mesures relatives au grand âge et à l’autonomie » a vu son contenu sévèrement amputé après son passage au Sénat. Ainsi, exit la mesure obligeant les EHPAD privés lucratifs à consacrer une partie de leurs bénéfices (jusqu’à 10 %) à l’amélioration de l’hébergement de leurs résidents, ainsi que l’obligation pour tous les EHPAD de communiquer à la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) le ratio du nombre d’encadrants rapporté au nombre de résidents.
Terminée également la « Conférence nationale de l’autonomie », le scandale « Orpea » et, plus généralement, le constat de la financiarisation du secteur de la vieillesse, n’ont-ils donc pas suffit ?
De même, sûrement pour éviter de «stigmatiser» les acteurs du secteur privé, l’ambition d’amélioration de la qualité des prestations et la transparence des EHPAD sont revues à la baisse.
Depuis des années, les associations et les professionnels du secteur, les organisations syndicales, dont Force Ouvrière, répètent inlassablement que pour faire face aux besoins, il faut créer des dizaines de milliers de postes tant en EHPAD que pour le maintien à domicile. Dans ce sens, une loi de programmation pluriannuelle qui chiffre précisément les besoins était plus que jamais nécessaire.
Pour Force Ouvrière, si le gouvernement a su programmer 413 milliards d’euros sur 7 ans (2024-2030) pour le budget des armées, il doit proposer et faire voter une Loi qui programmerait 10 milliards d’euros sur 5 ans pour la dépendance et donner les moyens financiers et humains pour l’appréhender.
D’ici 2030, le financement de l’autonomie devrait, pour être à la hauteur des enjeux, s’élever à plus de 10 milliards d’euros ! Pour Force Ouvrière, la gestion de la perte d’autonomie est un enjeu social incontestable et personne ne peut se sentir immunisé face à ce risque. Le prévenir, le prendre en charge financièrement, garantir à chacun le droit de vivre décemment, ce n’est pas juste une question de solidarité mais toute la philosophie, le fondement de notre système de protection sociale. [...]
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18 décembre 2023Aujourd’hui de nombreux retraités postiers expriment leurs exaspérations vis-à-vis de leur entreprise et plus particulièrement de sa banque, sa filiale : La Banque Postale ! En effet, ils ne pensaient pas qu’après avoir travaillé à La Poste durant des décennies, à contribuer à son développement, à assurer le lien social avec les citoyens, cette dernière leur monterait autant de déconsidération en supprimant toute forme de reconnaissance. C’est tout simplement méprisable !
Depuis juin dernier, les 170 000 retraités postiers ne décolèrent pas. Il faut reconnaître que la réception des différents courriers de La Banque Postale (ex CCP), leur signifiant la suppression, au 1er janvier 2024, des derniers avantages bancaires qu’ils bénéficiaient encore sur leurs comptes courants, est une décision insensée.
Lorsque les retraités ont débuté à La Poste, domicilier leurs éléments de rémunération sur un Compte Chèque Postal (LBP aujourd’hui), n’était pas un choix, mais une forme d’obligation de leurs chefs de service.
Dans le cadre de l’action engagée, depuis 2022, visant à rappeler à La Poste ses engagements en termes de reconnaissance, de considération envers ses postiers et notamment ceux à la retraite, Force Ouvrière est réintervenue, lors de son audience, le 30 octobre dernier, pour dénoncer cette attitude et cette décision inacceptable.
Au cours de cette rencontre auprès de la DRH du Groupe La Poste, nous lui avons remise une première série de 1400 signatures de retraités et futurs retraités, dénonçant cette décision et réclamant le maintien d’une reconnaissance,.
Nous estimons, qu’en tant qu’entreprise qui se veut « sociale et citoyenne » La Poste et sa banque, doivent accorder à leur personnel cette reconnaissance que certaines entreprises pratiquent, même lorsque leurs salariés partent en retraite.
Ce n’est pas en spoliant ses retraités que La Poste améliorera sa trajectoire financière, et limitera les effets de l’application de la réforme des retraites. Le remède qu’elle veut appliquer ne peut qu’aller à l’encontre du but recherché.
Nous pensions avoir été entendus !
Face au silence de La Banque Postale, nous avons élaboré, fin novembre, une lettre des retraités et futurs retraités postiers à destination du Président de La Poste et de La Banque Postale. Elle doit entendre et comprendre, qu’en supprimant ce lien avec ce qui fut pendant plus de quarante ans leur seule banque, elle libère les postiers retraités de leur modèle économique, mis à mal, lui aussi, par le contexte invoqué dans ses courriers.
À défaut de toute reconnaissance, ne voulant plus être une charge pour La Poste, les retraités pourraient se tourner vers d’autres banques plus réceptives à leurs intérêts particuliers et financiers.
Force Ouvrière entend poursuivre son action afin que La Poste redonne aux postiers toute la considération qu’ils sont en droit d’attendre !
Paris, le 15 décembre 2023
Christine BESSEYRE
Secrétaire Générale [...]
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22 juillet 2021Depuis plusieurs années, pour des raisons économiques, La Poste et Orange se sont engagés dans une remise en cause, plus ou moins sournoise, des avantages commerciaux dont bénéficiaient leurs retraités.
À La Poste
Depuis 2005, les retraités ne bénéficient plus d’aucun avantage en nature ou, même, commercial ! Exit l’abonnement téléphonique et la gratuité de la carte bleue (CB). Et ce n’est pas la rémunération des comptes CCP qui a permis aux postiers retraités de s’y retrouver. Quant à l‘adhésion offerte au compte ADISPO et les 160 points octroyés généreusement pour, soi-disant, compenser la perte de la gratuité de la CB, ce n’est plus qu’un lointain souvenir…
À Orange
Les avantages dont bénéficiaient les retraités des télécoms subissent le même sort que leurs homologues postiers. Ainsi, au prétexte de la généralisation de l’implantation de la fibre, d’ici 2025, ils perdent le bénéfice de l’abonnement téléphonique lors de cette installation. Alors que l’exploitant offre un tarif des plus attractifs aux nouveaux clients, Orange ne prévoit aucune réduction commerciale à ses retraités afin de compenser la perte de cet avantage…
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31 mars 2021Vous trouverez en annexe, les différents tableaux se rapportant au Taux « CSG-CRDS-CASA-MALADIE », applicables en 2021, par rapport au montant du Revenu Fiscal de Référence figurant sur l’avis d’imposition de 2020 au titre des revenus perçus en 2019.
Le Tableau 1 concerne les résidents de la Métropole
Le Tableau 2 concerne les résidents des DOM (hors Guyane)
Le Tableau 3 concerne les résidents de la Guyane [...]
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10 février 2020Mais sur quoi ? Car la réalité, c’est une réforme des retraites concoctée par un gouvernement entêté et ses complices pseudo-réformistes, pour favoriser, à terme, les retraites par capitalisation.
En effet, sans cet objectif masqué, le projet de réforme de retraite par points n’a aucun sens :
Il ne simplifie rien puisqu’il y aura autant de particularités que de régimes actuels
Il n’améliorera pas le montant des pensions ! Alors que le nombre de retraités va augmenter, les moyens financiers affectés aux retraites baisseront en deçà de 13,8% du PIB, entraînant mécaniquement une baisse de toutes les pensions
Il n’améliore pas la lisibilité : qui peut prévoir la valeur du point d’achat et de liquidation ?
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14 janvier 2020En plein conflit contre la retraite par points, pour détourner notre attention et installer ce projet néfaste, le gouvernement et CFDT – UNSA ont rythmé la partition :
Le gouvernement, en chef d’orchestre, agite le chiffon rouge de l’âge pivot, pour mieux faire passer son projet.
Au premier et second violon la CFDT et l’UNSA entament le duo de la ligne rouge.
La partition semble tourner à l’orage, mais en guise de tonnerre on se tape sur l’épaule et l’on rit de ce beau tour au scénario ficelé d’avance.
Puis, par une étrange alchimie, le final vient couronner les intrigants en leur permettant d’endosser le costume du sauveur.
Lire le tract : RETRAITES : L’orchestration de la honte [...]
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