Le Club Landoy organisait une journée-débat consacrée à la place des aidants en entreprise. Invitée à la première table ronde intitulée « Que manque-t-il pour libérer la parole sur les situations d’aidance en entreprise ? », FO Com a pris part aux échanges aux côtés de Marie-Anne Montchamp, directrice générale de l’OCIRP, et de Gilles Poullet, directeur général adjoint de Klésia. Les débats étaient animés par Sixtine de Villeblanche, rédactrice en chef adjointe du fil Ressources Humaines du groupe AEF Info.
Christine Simon, déléguée syndicale centrale et secrétaire générale adjointe de la Fédération FO Com, est intervenue pour rappeler combien un accord collectif demeure essentiel pour reconnaître et accompagner les salariés aidants. Elle a ainsi présenté les principales avancées de l’accord signé à La Poste en juillet 2024, parmi lesquelles :
- Organisation du travail tenant compte des contraintes des aidants
- Autorisation spéciale d’absence pour les démarches administratives et médicales
- Fonds de solidarité
- Reconnaissance des acquis des postiers aidants
- Meilleure prévention et prise en compte de leur santé
FO Com défend un dialogue social constructif mais exigeant, pour de meilleures conditions de travail au service de tous. C’est, dans cet esprit, que l’organisation a obtenu plusieurs avancées majeures : la reconnaissance de la multi-aidance ouvrant droit à une journée d’absence supplémentaire par aidé et par an dès le deuxième aidé, la possibilité de télétravailler au domicile de la personne accompagnée, ainsi que la valorisation des compétences acquises dans le cadre de l’aidance…
Pour FO Com, il est nécessaire de sensibiliser et former encore plus les acteurs de la filière RH et les managers sur ce sujet si important et de donner les moyens nécessaires aux Assistantes Sociales, acteurs essentiels dans l’accompagnement des aidants (d’autant plus à partir du 1er janvier 2026).
La communication doit être renforcée même si elle s’est largement améliorée.
Il est nécessaire que l’entreprise se donne les moyens humains et financiers nécessaires à l’application de l’accord.
Nous porterons également dans le prochain accord le sujet de la charge mentale, sujet majeur.
Pour nous, les freins et les tabous doivent être levés pour que les agents puissent parler plus librement de leur situation.
