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24 avril 2024Parler du premier mai c’est d’abord rappeler que ce n’est pas la « fête du travail » mais la journée internationale des droits des travailleurs. Le premier mai 1886, les ouvriers de Chicago organisent un mouvement revendicatif pour obtenir la journée de travail de 8 heures. Les affrontements, la répression sauvage et les procès iniques qui s’en suivront amèneront, en 1889, l’internationale socialiste à faire de cette journée « une journée de luttes à travers le monde ». Les diverses tentatives de récupération, d’abord par la révolution bolchevique, puis par les nazis et, enfin par le régime de Vichy qui tenta de le transformer  en « fête du travail et de la concorde sociale», n’ont pas réussi à enlever l’origine ouvrière du premier mai qui demeure un symbole de l’engagement syndical : celui de la solidarité ouvrière, du refus de l’exploitation, de l’action collective et de l’internationalisme. C’est aussi un engagement pour la paix. Alors qu’aujourd’hui, la guerre et la haine redoublent partout dans le monde, rappelons l’engagement de Force Ouvrière pour la paix et la liberté, contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les discriminations. Aujourd‘hui, face à la situation internationale, Force Ouvrière apporte son  soutien à toutes les victimes des guerres et exige l’arrêt des combats et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. En France, Force Ouvrière continue, avec détermination et en employant tous les moyens possibles, à combattre les politiques d’austérité. En ce 1er mai 2024, FO Com  rappelle que l’austérité est triplement suicidaire : économiquement, socialement et démocratiquement. Car l’austérité mène à la misère et à la guerre. FO Com réaffirme ses revendications en matière d’emploi, de rémunérations, de conditions de travail, défend, plus que jamais, notre protection sociale basée sur la solidarité, revendique le maintien et le renforcement des services publics! En ce 1er mai 2024, rappelons haut et fort le préambule de la constitution de l’Organisation Internationale du Travail : une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la justice sociale. En cette date hautement symbolique, en mémoire des victimes de toutes les tyrannies, pour que leur sacrifice ne soit pas vain, Force Ouvrière rappelle son  principe fondateur : ne jamais céder à la fatalité, ne jamais se résigner. Force Ouvrière : un syndicalisme libre et indépendant, un syndicalisme vent debout pour le progrès social, la justice sociale, la paix et la liberté ! Plus que jamais : pain, paix, liberté. [...] Lire la suite…
19 mars 2024Promise par le Président lors de sa campagne de 2017, repoussée en 2020 en raison de la crise sanitaire, puis abandonnée en 2022, le projet de loi sur le Grand Âge et l’autonomie est devenu une Arlésienne. En avril 2023, en plein conflit sur les retraites, afin de pallier cette promesse, le gouvernement lançait un projet de loi sur « la société du bien vieillir en France ». Dans un contexte tendu, l’examen de cette PPL (ProPosition de Loi) était discuté à l’assemblée nationale et adopté le 23 novembre dernier. Au cours des débats parlementaires, un amendement de l’opposition, voté par tous les groupes politiques de l’assemblée, précisait qu’une loi de programmation pluriannuelle définira d’ici la fin 2024 les moyens financiers et humains permettant d’assurer le bien vieillir des personnes âgées. La ministre de la Santé en poste, au nom du gouvernement, en prenait même l’engagement… Mais comme dit l’adage : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent » ! Lors de la présentation de cette loi au Sénat, le 30 janvier dernier, le gouvernement a une nouvelle fois renié son engagement par la voix de sa nouvelle ministre de la Santé, prétextant que « l’article 24 de notre constitution ne retient pas la notion de loi de programmation pour le secteur médico-social… ». Elle promettait toutefois, et c’est un euphémisme, qu’une loi simple serait prise pour le grand d’âge… sans pour autant en préciser les tenants et aboutissants. En un mot, circuler, il n’y a plus rien à voir ! Pas surprenant puisque lors de son discours de politique générale, le nouveau 1er Ministre n’a nullement évoqué de loi sur le grand âge, au grand désespoir des acteurs de la santé. Déjà peu ambitieuse, la proposition de loi sur le « bien vieillir », rebaptisée en décembre, juste pour la COM, proposition de loi «portant diverses mesures relatives au grand âge et à l’autonomie » a vu son contenu sévèrement amputé après son passage au Sénat. Ainsi, exit la mesure obligeant les EHPAD privés lucratifs à consacrer une partie de leurs bénéfices (jusqu’à 10 %) à l’amélioration de l’hébergement de leurs résidents, ainsi que l’obligation pour tous les EHPAD de communiquer à la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) le ratio du nombre d’encadrants rapporté au nombre de résidents. Terminée également la « Conférence nationale de l’autonomie », le scandale « Orpea » et, plus généralement, le constat de la financiarisation du secteur de la vieillesse, n’ont-ils donc pas suffit ? De même, sûrement pour éviter de «stigmatiser» les acteurs du secteur privé, l’ambition d’amélioration de la qualité des prestations et la transparence des EHPAD sont revues à la baisse. Depuis des années, les associations et les professionnels du secteur, les organisations syndicales, dont Force Ouvrière, répètent inlassablement que pour faire face aux besoins, il faut créer des dizaines de milliers de postes tant en EHPAD que pour le maintien à domicile. Dans ce sens, une loi de programmation pluriannuelle qui chiffre précisément les besoins était plus que jamais nécessaire. Pour Force Ouvrière, si le gouvernement a su programmer 413 milliards d’euros sur 7 ans (2024-2030) pour le budget des armées, il doit proposer et faire voter une Loi qui programmerait 10 milliards d’euros sur 5 ans pour la dépendance et donner les moyens financiers et humains pour l’appréhender. D’ici 2030, le financement de l’autonomie devrait, pour être à la hauteur des enjeux, s’élever à plus de 10 milliards d’euros ! Pour Force Ouvrière, la gestion de la perte d’autonomie est un enjeu social incontestable et personne ne peut se sentir immunisé face à ce risque. Le prévenir, le prendre en charge financièrement, garantir à chacun le droit de vivre décemment, ce n’est pas juste une question de solidarité mais toute la philosophie, le fondement de notre système de protection sociale. [...] Lire la suite…
19 mars 2024En 2023, suite aux élections professionnelles de fin d’année, la dynamique de développement s’est poursuivie à la Branche Télécom, notamment avec l’implantation de FO Com chez Centrapel (17,17 % des voix) et Protelco (11,66 %). Rappelons que Centrapel est située à Paris (tout comme Protelco) et fait partie des trois entreprises spécialisées dans le secteur des activités de centre d’appels chez Free, à l’instar de Certicall à Marseille (25,18 %) et Equaline à Bordeaux (33,65 %). Les élections professionnelles à Protelco (une autre filiale du Groupe implantée dans toute la France et regroupant plus de 1 500 salariés) marque également un tournant décisif pour FO, qui réussit de nouveau à s’implanter après quatre ans d’absence en devenant la 3ème organisation syndicale derrière la CFTC et la CGT. Les résultats révèlent une progression significative du syndicat FO Com qui s’impose désormais comme la deuxième organisation syndicale la plus importante du Groupe Iliad (Free) avec 31 %, juste derrière la CFDT. Une présence renforcée qui augure de nouvelles opportunités de négociations et de dialogue entre les représentants syndicaux de FO Com et la direction, ce qui pourrait favoriser une meilleure prise en compte des revendications au sein des différentes entités. Notons que la constitution d’une équipe unie et rigoureuse est fondamentale, que l’engagement de chacun est un élément déterminant en vue des élections professionnelles. Chacun a consacré du temps et de l’énergie en faisant preuve d’une réelle détermination pour mener à bien les actions nécessaires à la victoire électorale. Leur présence constante sur le terrain – mais aussi sur les réseaux sociaux – leur disponibilité et leur écoute active ont permis d’identifier les préoccupations des salariés et de leur apporter des réponses concrètes. Nous tenons donc à saluer le dévouement des équipes FO Com, animées par une volonté commune, qui ont su instaurer une cohésion et une solidarité sans faille, permettant d’établir une stratégie efficace durant toute la campagne électorale, de mobiliser les salariés et de faire voter massivement pour FO. On le sait pertinemment, aucune victoire ne peut s’obtenir autrement que par un travail constant sur le terrain. C’est ce qu’a su réaliser une nouvelle fois l’équipe FO Com chez Wifirst (un opérateur WIFI et Fibre pour les professionnels comprenant un effectif de 261 salariés), ce qui a abouti à 100 % des voix lors des dernières élections professionnelles de novembre 2023. FO y est présente depuis la création des IRP, notamment avec nos deux représentants dont l’ouverture d’esprit et leur souhait de faire évoluer le dialogue social dans la sérénité, ont favorisé l’aboutissement d’accords majeurs. Au fil du temps, l’équipe en place a réussi à tisser des liens forts et à créer une relation de confiance mutuelle permettant de mobiliser les salariés au moment des élections. L’importance d’avoir une équipe solide et engagée au sein des entreprises est un gage de pérennité pour FO. Elle démontre également qu’en rassemblant les salariés autour d’un objectif commun, FO a pu compter sur leur soutien et sur leurs votes massifs. Pour autant, ces victoires ne doivent pas être considérées comme une fin en soi. FO doit continuer à travailler dur pour répondre aux attentes des salariés et se développer afin de conserver sa représentativité au sein de la Branche des Télécommunications. Un credo auquel nous sommes particulièrement attachés et qui continuera de nous animer tout au long de cette année. [...] Lire la suite…
9 janvier 2024À la Branche Télécom, les Protocoles d’Accords Préélectoraux (PAP) se multiplient et ne se ressemblent pas. Ce document obligatoire à la mise en place des élections du Comité Social et Économique (CSE), négocié entre l’employeur et les organisations syndicales, est un préalable au bon déroulement des élections. Raison pour laquelle nous répondons à toutes les invitations lancées par les employeurs afin d’être présents dans l’ensemble des entreprises. À cet effet, rappelons que pour être représentative et donc pouvoir négocier au niveau de la Branche, une organisation syndicale doit obtenir 8 % des suffrages exprimés. Il est donc important – sinon primordial – d’être présent partout où nous le pouvons, quelle que soit la taille de l’entreprise. C’est ce que nous faisons à la Branche Télécom en répondant à toutes les sollicitations. Par ailleurs, nous sommes convaincus que l’action syndicale reste le seul moyen de pouvoir s’implanter et se développer efficacement. La rencontre des salariés à travers les multiples réunions que nous organisons au sein même des entreprises est un vecteur essentiel à la réussite de la mission que nous nous sommes fixés. Une implantation nouvelle, c’est une victoire de plus pour FO face au combat de plus en plus rude de certaines organisations syndicales prêtent à tout pour pouvoir se frayer un chemin à travers la Branche. Et parce qu’une victoire ne peut s’obtenir seul, nous tenons à remercier le Secteur Communication de la fédération pour la mise en page professionnelle des tracts, particulièrement appréciés des salariés que nous rencontrons au fil des élections. Une collaboration efficace à laquelle nous tenons et qui permet à la Branche Télécom de se développer efficacement dans le temps. [...] Lire la suite…
19 décembre 2023Cette Commission Exécutive Fédérale est non seulement la dernière de l’année 2023 mais aussi la dernière de la mandature avant la tenue de notre prochain Congrès Fédéral du 19 au 23 février 2024 à Bordeaux. Consciente du travail syndical effectué sur l’ensemble de ces plus de 4 années, elle salue l’engagement de ses militants qui n’ont eu de cesse de porter haut et fort les valeurs de notre syndicalisme. Cette année 2023 a concentré un nombre important d’élections notamment dans notre champ de syndicalisation ; il y a là un vrai enjeu de représentativité. Et si notre volonté d’améliorer nos résultats demeure, elle s’accompagne parfois de désillusions comme à Orange. A cette occasion, les membres de la Commission Exécutive Nationale rappellent que la représentativité ne se joue pas uniquement à l’heure des urnes, elle se construit sur le long terme avec de nouvelles implantations dans les unités et services, avec de nouvelles adhésions, avec notre capacité à faire aboutir nos revendications. Les résultats à DPD, Néolog, Docapost, Chronopost, Nouvelle attitude,Free Illiad et Wifirst sont porteurs d’espoir pour l’ensemble de notre structure syndicale. Après la journée du 13 octobre 2023 qui a réuni plus de 200 000 manifestants à travers la France, après la multiplication des mobilisations notamment en Finlande, en Italie, en Irlande, en Autriche, en Grèce, en Pologne, la CEN exige de la Commission européenne et du gouvernement français qu’ils renoncent au retour à l’austérité. Nous continuerons de combattre la fragilisation des droits sociaux et des services publics en totale contradiction avec les besoins massifs d’investissements publics pour assurer des transitions verte et numérique avec une vraie politique industrielle de relocalisations. Nous dénonçons le désengagement de l’Etat qui affaiblit le service public républicain et favorise la privatisation. La question du pouvoir d’achat et de l’augmentation des salaires reste toujours une urgence sociale. La CEN dénonce la smicardisation des salariés à travers des grilles de plus en plus tassées. Elle exige, avec la confédération Force Ouvrière, des négociations d’ampleur permettant de revoir cette politique d’exonérations sur les cotisations sociales qui profite tant au patronat, que pour toujours en bénéficier, son intérêt reste le maintien des salaires dans une fourchette basse (moins de 1,6 SMIC). Nous revendiquons le retour à l’échelle mobile des salaires qui garantit l’indexation de chaque échelon sur l’inflation. Quel intérêt a le patronat de négocier quand revaloriser les salaires lui fait perdre le bénéfice des allégements de cotisations sociales (80 Mds en 2022) ? Il faut dire stop à la hausse de la pauvreté. Selon les derniers chiffres de l’INSEE, le taux de pauvreté était de 14,5% en 2021 contre 13,6% en 2020. La CEN dénonce et condamne le désengagement continu de la sécurité sociale qui conduit à une augmentation prévisible des cotisations mutuelles. La CEN avec ses retraités revendique une première étape de rattrapage de pouvoir d’achat par l’augmentation immédiate de 10% pour toutes les retraites. Dans ce monde ou les revenus du travail sont mis sous pression, les conditions financières pour l’acquisition d’un logement met hors jeu les classes moyennes et les plus jeunes et les chasse des centres urbains. Pour les membres de la CEN, le sentiment de paupérisation de cette population relève d’abord de ce fardeau. Dans la suite du report de l’âge du départ en retraite à 64 ans dont nous continuons d’exiger l’abrogation,, les membres de la CEN dénoncent le projet du gouvernement en matière d’assurance chômage, en effet il entend faire passer le taux d’emploi des seniors de 60/64 ans de 33% à 65% d’ici 2030. Dans le même temps, il alignerait la durée d’indemnisation des chômeurs de + de 55ans sur celle des autres chômeurs soit les faire passer de 27 à 18 mois d’indemnisation. Les membres de la CEN se félicitent du résultat de l’action menée contre la tentative gouvernementale de ponctionner les réserves de l’AGIRC-ARRCO. Ce résultat est à mettre au compte de notre persévérance dans la défense du paritarisme. Dans le cadre de la remise à l’ordre du jour d’une loi de programmation sur le Grand âge et l’autonomie, les membres de la Commission Exécutive rappellent leur refus des profits sur la dépendance. Les activités liées aux projets de vie des personnes en perte d’autonomie ne doivent pas entrer dans une logique marchande et concurrentielle. Alors que les combats perdurent dans la bande de Gaza et que le nombre de morts ne cesse d’augmenter, les membres de la Commission Exécutive Nationale appellent à l’arrêt immédiat des combats pour un cessez-le-feu immédiat et définitif, que cessent les bombardements, que soit lever le blocus ! et réaffirment leur solidarité envers toutes les victimes ; de même ils réaffirment leur rejet de toute forme de racisme et d’antisémitisme. Ce jour, journée internationale des Migrants, avec la Confédération, la CEN FOcom revendique le retrait du projet de Loi immigration, inutile et dangereux. Adoptée à l’unanimité [Déclaration de la Commission Exécutive Nationale du 19 décembre 2023] [...] Lire la suite…
18 décembre 2023Aujourd’hui de nombreux retraités postiers expriment leurs exaspérations vis-à-vis de leur entreprise et plus particulièrement de sa banque, sa filiale : La Banque Postale ! En effet, ils ne pensaient pas qu’après avoir travaillé à La Poste durant des décennies, à contribuer à son développement, à assurer le lien social avec les citoyens, cette dernière leur monterait autant de déconsidération en supprimant toute forme de reconnaissance. C’est tout simplement méprisable ! Depuis juin dernier, les 170 000 retraités postiers ne décolèrent pas. Il faut reconnaître que la réception des différents courriers de La Banque Postale (ex CCP), leur signifiant la suppression, au 1er janvier 2024, des derniers avantages bancaires qu’ils bénéficiaient encore sur leurs comptes courants, est une décision insensée. Lorsque les retraités ont débuté à La Poste, domicilier leurs éléments de rémunération sur un Compte Chèque Postal (LBP aujourd’hui), n’était pas un choix, mais une forme d’obligation de leurs chefs de service. Dans le cadre de l’action engagée, depuis 2022, visant à rappeler à La Poste ses engagements en termes de reconnaissance, de considération envers ses postiers et notamment ceux à la retraite, Force Ouvrière est réintervenue, lors de son audience, le 30 octobre dernier, pour dénoncer cette attitude et cette décision inacceptable. Au cours de cette rencontre auprès de la DRH du Groupe La Poste, nous lui avons remise une première série de 1400 signatures de retraités et futurs retraités, dénonçant cette décision et réclamant le maintien d’une reconnaissance,. Nous estimons, qu’en tant qu’entreprise qui se veut « sociale et citoyenne » La Poste et sa banque, doivent accorder à leur personnel cette reconnaissance que certaines entreprises pratiquent, même lorsque leurs salariés partent en retraite. Ce n’est pas en spoliant ses retraités que La Poste améliorera sa trajectoire financière, et limitera les effets de l’application de la réforme des retraites. Le remède qu’elle veut appliquer ne peut qu’aller à l’encontre du but recherché. Nous pensions avoir été entendus ! Face au silence de La Banque Postale, nous avons élaboré, fin novembre, une lettre des retraités et futurs retraités postiers à destination du Président de La Poste et de La Banque Postale. Elle doit entendre et comprendre, qu’en supprimant ce lien avec ce qui fut pendant plus de quarante ans leur seule banque, elle libère les postiers retraités de leur modèle économique, mis à mal, lui aussi, par le contexte invoqué dans ses courriers. À défaut de toute reconnaissance, ne voulant plus être une charge pour La Poste, les retraités pourraient se tourner vers d’autres banques plus réceptives à leurs intérêts particuliers et financiers. Force Ouvrière entend poursuivre son action afin que La Poste redonne aux postiers toute la considération qu’ils sont en droit d’attendre ! Paris, le 15 décembre 2023 Christine BESSEYRE Secrétaire Générale [...] Lire la suite…
9 octobre 2023FO constate et déplore malheureusement une nouvelle fois que le conflit et les violences l’emportent entre Israël et la Palestine. A nouveau, FO en appelle à ce que la communauté internationale agisse effectivement pour que cessent immédiatement les violences dont sont principalement victimes les populations civiles, les travailleurs et leurs familles dont beaucoup d’enfants. Un cessez- le-feu immédiat, l’arrêt des hostilités et l’établissement des conditions assurant à la population de vivre en sécurité et d’accéder aux besoins fondamentaux (soins, alimentation, logement) sont indispensables. Avec la Confédération Syndicale Internationale, FO considère que la solution acceptable et durable est la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et le lancement de négociations pour l’établissement des conditions économiques et sociales indispensables à la coexistence pacifique et en démocratie des États israéliens et palestiniens. Communiqué de presse FO – Israel – Palestine – Cessez-le-feu immediat [...] Lire la suite…
3 octobre 2023Mayotte est un archipel situé dans l’océan Indien. Le chef-lieu, Mamoudzou se trouve sur la plus grande île qu’on nomme Grande-Terre et compte près de 75 000 habitants soit autant que Cannes ou La Rochelle. C’est en 2009 que les mahoraises et les mahorais décident, par référendum, de devenir un « département et région d’outre-mer » (DROM), le 101ème département français. L’officialisation de ce statut a eu lieu le 31 mars 2011. Les compétences du Conseil Général et du Conseil Régional sont réunies dans une même assemblée entraînant une uniformisation du système social comme l’augmentation des minima sociaux ou l’instauration du RSA. Mais l’intégration administrative de l’île de Mayotte n’empêche pas une situation sociale qui demeure difficile. Les mahorais sont-ils sur un même pied d’égalité en termes de santé, d’éducation, de services publics que les français de métropole ? Au regard de diverses statistiques, nous sommes en droit d’en douter. Qu’en est-il à La Poste ? 210 postiers sont présents à Mayotte, représentant les branches courrier-colis (130) et réseau (80). La Poste met-elle les moyens pour que les conditions de travail de ses salariés et fonctionnaires soient optimales ? Non, définitivement non ! En témoigne l’expertise du cabinet Technologia concernant une réorganisation à la PDC de Chirongui, initiée par FO Com et démontrant que l’absence de structure ne permet pas à l’ensemble des postières et des postiers de s’épanouir dans leurs activités. Le rapport dénonce notamment la vétusté et l’exigüité des locaux, l’absence de salle de repos digne de ce nom, des risques accrus de troubles musculosquelettiques… Il met en lumière aussi les difficultés que pourraient rencontrer les postiers dans l’exercice de leur fonction (routes non-goudronnées, trafic difficile, topographie des lieux non-alignés sur les standards d’adressage…). Il ressort également que les postiers mahorais ont le dégradant ressenti d’être considérés comme des agents de seconde zone, de ne pas avoir les mêmes droits en termes de santé et sécurité que leurs collègues métropolitains. L’absence d’assistants sociaux, de médecins du travail sur le territoire ne leur permet pas de libérer leur parole et de faire part de leur souffrance. FO Com, présents et constructifs ! Malgré ces conditions difficiles, l’équipe FO Com de Mayotte, sous la houlette de Abdoul Karim KAMARDINE soutenue par le responsable des DROM à la Fédération, Thierry NICOLAS, travaille dur et négocie fermement avec La Poste en bons connaisseurs des spécificités locales, par exemple, en signant, récemment, un accord historique portant sur la reconduction d’une allocation spécifique d’accompagnement à la retraite pour les personnels rattachés comme fonctionnaires. NON MAIS À L’EAU QUOI ! L’île fait face à une pénurie d’eau potable à tel point que le réseau est coupé parfois pendant 24 heures. Quand il est réactivé, et par recommandations de l’ARS, il ne faut pas boire cette eau pendant au moins 12 heures, le temps que tout cela s’écoule dans les tuyaux ou alors, il faut la faire bouillir avant de la consommer… Pratique n’est-ce pas ? L’équipe FO Com de Mayotte a alerté la Poste, via le CHSCT sur ce sujet et réclamé que chaque agent bénéficie d’une bouteille d’eau potable par jour et que des citernes soient installées sur les sites pour des raisons évidentes d’hygiène : actuellement, nos collègues « tirent la chasse » avec un seau d’eau stockée dans une bassine ! Délirant ! Mais ce qui est plus délirant encore, c’est la réponse de La Poste : « Pour les bassines, nous avons prévu des couvercles pour éviter la prolifération des moustiques ». CQFD [...] Lire la suite…
22 septembre 2023La hausse des prix conjuguée à la mise en place de politiques d’austérité pour les plus modestes commande une riposte syndicale d’ampleur. L’inflation s’installe et les prix ne cessent d’augmenter, avec par exemple les prix des denrées alimentaires qui contribuent à hauteur de 45% à l’inflation globale ! L’urgence salariale est plus que jamais une urgence sociale. Réunie le 30 août dernier, l’intersyndicale nationale interprofessionnelle a ainsi décidé de s’associer à l’appel européen de mobilisation le 13 octobre prochain [Communiqué de l’intersyndicale] . Au-delà des salaires, il s’agit également de dénoncer des politiques d’austérité qui, comme nous l’avons maintes fois dit, sont dangereuses économiquement, socialement et démocratiquement. Il s’agit aussi de faire, enfin, de l’égalité Femmes-Hommes une réalité. Cette journée est un tremplin, un début d’élargissement de la contestation et de la mobilisation à l’échelle européenne. Des décennies de politiques comptables et de restrictions budgétaires ont mis à mal nos services publics, notre protection sociale et nos équipements publics. Le paritarisme est remis en cause par les injonctions du gouvernement notamment en ce qui concerne l’assurance chômage. Notre salaire différé est pillé par les nombreuses et répétitives exonérations patronales au profit du capital. Aujourd’hui, les salariés payent deux fois : par la remise en cause de leur salaire différé (moins de droits sociaux) et par les contributions CSG, RDS… La défense du pouvoir d ‘achat a toujours été un constant fil rouge pour FO Com, Force Ouvrière est bien le syndicat de la fiche de paye. Ensemble construisons le rapport de force ! Le 13 octobre, tous en grève, tous dans la rue ! Tract fédéral – 13 octobre, tous mobilisés tous concernés! Tract intersyndical – 13 octobre mobilisation intersyndicale et européenne   [...] Lire la suite…
15 septembre 2023La Commission Exécutive Fédérale salue l’ensemble de ses militants totalement impliqués dans cette période de luttes et de multiples mobilisations en cours ou annoncées ! Mobilisation toujours et encore contre les méfaits de la dernière contre-réforme des retraites ; mobilisation pour stopper la casse de notre système social ; mobilisation pour obtenir des augmentations de salaires au minimum à la hauteur de l’inflation ; mobilisation dans le cadre de l’amélioration de notre représentativité dans les entreprises et, plus particulièrement, à Orange à l’occasion des élections pour les CSE de novembre prochain.  Mobilisation, car l’été n’est pas achevé que, déjà, le projet de budget 2024 annonce la couleur avec des mesures remettant en cause nos droits et notre modèle social. Le ministre de l’économie avertit : « c’est la fin du quoi qu’il en coûte »… pour les plus modestes ! Les entreprise vont, quant à elle, continuer de bénéficier, sans conditions ni contreparties, d’environ 200 milliards par an d’aides sociales et fiscales. Les membres de la Commission Exécutive Nationale dénoncent ce maintien d’exonérations sociales qui assèche les comptes de la Sécurité sociale, alors que, dans le même temps, le gouvernement envisage le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire de consultation.  Mobilisation, dans le cadre de la gestion de l’assurance chômage, en réponse à la lettre de cadrage du gouvernement, adressée aux organisations syndicales et patronales, pour exiger la mise en oeuvre des orientations financières et politiques de l’Etat. Il s’agit de reconduire la réduction des droits à indemnisation des chômeurs. La Commission Exécutive Nationale réaffirme son opposition à la modulation des durées d’indemnisation en fonction de la conjoncture économique et du niveau de chômage.  La Commission Exécutive Nationale s’oppose à la remise en cause des droits des salariés, chômeurs et retraités, plus particulièrement en matière de Sécurité sociale ou d’assurance chômage.  Déclaration de la Commission Exécutive Nationale du 14 septembre 2023 [...] Lire la suite…
2 mai 2023Alors que les tensions sont extrêmes à Mayotte, la Fédération rappelle que l’île constitue le cent-unième département et qu’à ce titre, ses habitants doivent bénéficier des mêmes protections et des mêmes droits garantis par la République.  Face au climat d’insécurité et de violence perturbant notamment le fonctionnement normal des services publics, la fédération Force Ouvrière de la Communication exige des pouvoirs publics qu’ils assurent la sécurité des agents publics dans l’exercice de leurs missions. La fédération affirme son soutien aux postières, postiers, télécommunicantes et télécommunicants Mahorais. Elle revendique auprès des entreprises la mise en place d’organisations et de moyens nécessaires les plus à mêmes à garantir leur sécurité. Communiqué de presse “FO Com soutient les Postiers et Télécommunicants Mahorais” [...] Lire la suite…
27 avril 2023Un environnement de travail sûr et sain en tant que principe et droit fondamental  La santé et la sécurité au travail sont des sujets majeurs pour les syndicats comme pour les entreprises du monde entier. Cette journée mondiale trouve son origine dans une loi canadienne datant de 1914 adoptée un 28 avril et conduisant à la création de la première commission des accidents du travail. C’est en 2001 que l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a officiellement reconnu cette journée qui est donc devenue ce qu’elle représente aujourd’hui. Cette année, cette journée permettra l’instruction « d’un environnement sûr et sain en tant que principe et droit fondamental au travail ». Cela signifie que chaque travailleur a le droit de travailler dans un environnement qui ne compromet pas sa santé et sa sécurité, et que les employeurs ont la responsabilité de fournir un tel environnement. Pour atteindre cet objectif, il est indispensable que les employeurs et les travailleurs échangent et prennent des mesures pour identifier et réduire les risques professionnels, mettre en place des programmes de prévention et de promotion de la santé et de la sécurité, et investir dans des formations et des équipements de protection appropriés. FO Com sera vigilante pour que le thème mis en avant cette année soit rigoureusement suivi d’effets. Ce droit fondamental doit être respecté au même titre que les autres droits fondamentaux. Notre organisation syndicale poursuivra ses actions pour porter la voix des postiers et télécommunicants quant à l’amélioration de leurs conditions de travail. Télécharger l’affiche 28 avril “Brisons le silence” [...] Lire la suite…
26 avril 2023Après 12 journées de mobilisation historique menée depuis le 19 janvier dernier, nous continuons à exiger le retrait de la loi sur la réforme des retraites. Cette revendication est d’autant plus d’actualité que le conseil constitutionnel, en validant le texte mais en en censurant certains articles a rendu cette loi encore plus injuste et inacceptable. L’âge légal de départ passé à 64 ans allonge, de fait, la durée de cotisations alors que les régimes spéciaux sont abrogés. L’index et le CDI séniors qui « adoucissaient » la loi sont passés à la trappe. Dans un tel contexte nous ne pouvons que renvoyer un signal fort : la mobilisation du 1er mai doit être massive, déterminée, pour dire que nous ne lâchons rien.  Et cela ne fera que rappeler et renforcer la symbolique de ce jour qui n’est ni un jour férié, ni la fête du travail mais la journée internationale des travailleurs, celle où nous portons toujours haut et fort nos valeurs syndicales et nos revendications.  Plus que jamais, le 1er mai, soyons tous dans la rue pour faire abroger la loi sur les retraites, pour la justice sociale, pour la solidarité ouvrière! [...] Lire la suite…
14 avril 2023Les 12, 13 et 14 avril 1948 se tenait le congrès créateur de la CGT Force Ouvrière. Cet acte fondateur entérinait la scission, votée le 19 décembre 1947, par des militants qui rejetaient la politisation outrancière de la CGT. Ils refusaient ainsi de soutenir l’idéologie d’un bureau confédéral qui ne cessait de se « staliniser » sous l’emprise d’un parti communiste inféodé aux dirigeants soviétiques. Dans son exergue, la CGT-FO appelait à réunir « les travailleurs et les militants qui se refusent à sacrifier les intérêts de la classe ouvrière française à des fins politiques ». En choisissant cette route, les congressistes ne se sont pas seulement prononcés pour le mouvement syndical, ils ont aussi déclaré que celui-ci était un acteur de la Démocratie et, qu’en conséquence, il ne pouvait servir d’appui à des régimes politiques dont les principes directeurs ne seraient pas basés sur la liberté. Aux côtés de Léon Jouhaux, Robert Bothereau  pouvait ainsi déclarer « l’esprit de la CGT est ici…nous qui avons dû en partir, nous disons, nous continuons la CGT ». Le congrès proclamait que pour la CGT-FO : «  1° le syndicalisme ouvrier a pour fondement la liberté…2°,Le but suprême de l’action syndicale est l’émancipation des travailleurs » Aujourd’hui, l’entêtement du gouvernement à mener une réforme sur les retraites provoque une tourmente sociale, politique et institutionnelle. En voulant « passer en force », contre l’avis unanime des organisations syndicales, sans majorité parlementaire et sans appui de l’opinion publique, ce pouvoir politique fragilise la Démocratie et, donc, le syndicalisme libre et indépendant. Profondément attachée à ces valeurs, la CGT-Force Ouvrière, au-delà du contenu néfaste de la réforme elle-même, condamne les conditions dans lesquelles elle a été menée, qui nous commandent de continuer ce combat pour la justice et le progrès social, au seul service des travailleurs actifs ou retraités de ce pays ! [...] Lire la suite…
11 avril 2023La réforme des retraites que l’exécutif voudrait mettre en œuvre dès septembre prochain est rejetée par les trois-quarts de la population et autour de 95% des travailleurs. Les sondages d’opinion, d’où qu’ils viennent, ne cessent de montrer un soutien solide au mouvement. L’intersyndicale – huit organisations de salariés dont FO et des organisations de jeunesse – conteste la réforme et en demande son retrait. Nombre d’économistes la critiquent et eux aussi avec arguments chiffrés à l’appui… Mais le gouvernement s’entête, lui qui n’a pu obtenir une majorité suffisante au Parlement pour faire voter la réforme sans un passage en force. Plus largement l’exécutif campe dans une attitude de surdité totale, laissant les travailleurs estomaqués. L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution, qui rendra sa décision le 14 avril. Lire “Pour FO, la censure totale du texte s’impose” En nombre dans la rue le 13 avril pour une douzième journée de manifestation, postiers et télécommunicants, nous devons faire entendre notre voix et notre détermination contre cette réforme des retraites, brutale et injuste, car toutes et tous avons bien compris que nous devrons travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution. Il nous faudra réaffirmer haut et fort que, seul l’abandon du report de l’âge de départ en retraite à 64 ans permettra de sortir de la crise sociale dans laquelle, le Président de la République, son gouvernement et sa majorité toute relative ont conduit le pays. Toutes et tous dans la rue le jeudi 13 avril, déterminés à gagner le retrait ! Communiqué de presse de l’intersyndicale du 6 avril 2023 [...] Lire la suite…
3 avril 2023FO Com réaffirme sa détermination à continuer le combat syndical jusqu’au retrait clair et net du texte gouvernemental sur les retraites. Nous considérons que la très médiatisée « main tendue » du gouvernement à l’intersyndicale nationale est, en réalité, un moyen de diversion, dès lors qu’il ne remet pas en cause l’âge de départ fixé à 64 ans. Également, le débat sur les retraites court-circuite la question essentielle de la juste reconnaissance du travail, qui aurait dû être posée en préalable à la réforme.  FO rappelle son opposition à tout allongement de la durée de cotisation, tout recul de l’âge de départ à la retraite et toute disparition des régimes spéciaux et condamne la contre-réforme principalement destinée à satisfaire les exigences des marchés financiers et de la Commission européenne.  Manifestons toutes et tous le 6 avril pour défendre nos retraites !  Communiqué de l’intersyndicale du 28 mars 2023 [...] Lire la suite…
31 mars 2023La Commission Exécutive Fédérale salue, dans cette période d’intenses luttes sociales pour la défense de nos retraites, l’engagement militant des équipes syndicales FO Com, que ce soit au sein du groupe La Poste, du groupe Orange ou sur l’ensemble de la branche télécoms.  Cette bataille syndicale, les militants syndicaux FO Com la mènent nationalement mais aussi localement en apportant le soutien nécessaire aux actions décidées par les Unions Départementales Force Ouvrière. Egalement, les militants FO Com la mènent aussi en étant à l’initiative d’actions « retraites » qui s’additionnent aux revendications spécifiques aux entreprises de notre champ fédéral.  Les membres de la Commission Exécutive Fédérale appellent à continuer le combat syndical jusqu’au retrait clair et net du texte gouvernemental sur les retraites. Ils considèrent que la très médiatisée « main tendue » du gouvernement à l’intersyndicale nationale est, en réalité, un moyen de diversion, dès lors qu’il ne remet pas en cause l’âge de départ fixé à 64 ans. Ils considèrent également que le débat sur les retraites court-circuite la question essentielle de la juste reconnaissance du travail, qui aurait dû être posée en préalable à la réforme.  Tout comme la confédération Force Ouvrière, la fédération FO Com mène cette bataille sociale en refusant toute récupération politique et appelle à renforcer les mobilisations et notamment celle du jeudi 6 avril.  Durant ces derniers mois, si les projecteurs de l’actualité sociale font focus sur le dossier « retraites », la Commission Exécutive n’entend pas occulter son rejet de, la très contestée réforme de l’assurance chômage, la pingrerie des employeurs en matière de NAO, l’état de délabrement de notre système de santé.  Les membres de la Commission Exécutive Nationale FO Com dénoncent l’abandon volontaire et méprisable, par le patronat et le pouvoir politique, des professions qualifiées de névralgiques lors des confinements : aides-soignants, aides à domicile, livreurs, agents d’entretien, postiers, caristes, caissières… Cet abandon volontaire et méprisable laisse ces salarié(e)s à leurs conditions de travail indignes, à leurs modes de management autoritaire, à leurs horaires variables et décalés, à leurs bas salaires, à leur protection sociale dégradée !  La Commission Exécutive nationale dénonce, les aides massives et exonérations, sans aucun contrôle, accordées aux entreprises. L’Etat se prive ainsi volontairement d’un financement nécessaire pour aborder les réformes qui tiennent le plus à coeur aux salariés et aux citoyens face aux délabrements de services essentiels.  A Orange, les membres de la Commission Exécutive condamnent les orientations de la Direction concernant Orange-Bussiness, orientations qui conduiraient à la suppression de 669 emplois via la négociation d’un dispositif RCC (Rupture Conventionnelle Collective) ! Ils dénoncent une politique toujours basée sur le rendement immédiat et l’absence de considération sociale. Ils soutiennent les militants d’Orange qui entendent mettre en échec les objectifs de la direction générale.  A La Poste, avec un bénéfice en hausse de 11% en 2022, les membres de la Commission Exécutive Nationale revendiquent la mise en place d’une politique sociale ambitieuse en matière de qualité d’emplois, de conditions de travail, et de rémunérations.  La Commission Exécutive Fédérale appelle à la lutte contre l’injustice, à la mobilisation massive pour faire reculer le gouvernement sur l’ensemble de ses réformes néfastes !  Votée à l’unanimité Déclaration de la Commission Exécutive Nationale du 30 mars 2023  [...] Lire la suite…
24 mars 2023Le 28 mars, par la grève et la manifestation, nous devons démontrer la force de notre détermination et ne rien lâcher! FO Com appelle tous les postiers et les télécommunicants à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale. La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait! Communiqué de presse de l’intersyndicale du 23 mars 2023 [...] Lire la suite…
20 mars 2023Le gouvernement a déclenché le « très controversé » article 49.3 lui permettant un passage en force. Ce déni de démocratie n’a pour effet que de jeter de l’essence sur les braises incandescentes de notre détermination ! Depuis deux mois, ce sont des millions de salariés jeunes et retraités qui ont exprimé leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation. Ce mouvement social historique a fait la démonstration, par les grèves et les manifestations, dans les grandes comme dans les petites localités, que cette réforme était brutale, injuste et injustifiée. FO Com appelle tous les salariés du groupe La Poste, « maison mère » et filiales, tous les salariés du groupe Orange « maison mère » et filiales et tous les salariés de la branche Télécom, à exprimer leur mécontentement par la grève et à manifester massivement, partout en France, le jeudi 23 mars 2023. Qui sème le vent récolte la tempête ! [ Télécharger affiche 23 mars] Communiqué de presse de l’intersyndicale du 16 mars 2023 [...] Lire la suite…
14 mars 2023Pour le Gouvernement : Nous vivons plus longtemps donc il est normal de travailler davantage… Si l’espérance de vie des Français est parmi la plus élevée en Europe, nous sommes loin du compte en matière d’espérance de vie en bonne santé (ou sans incapacité). En 2019 (source Drees/INSEE)1, elle se situe en France à 64,6 ans pour les femmes et à 63,7 ans pour les hommes. Pas de quoi pavoiser si on compare ces chiffres à ceux d’autres pays européens: 67,1 et 65,4 en Allemagne ; 70,4 et 69,4 en Espagne et 72,7 et 73,8 en Suède… De plus, selon la classe sociale ou la nature du travail l’espérance de vie diffère. Dans un rapport de 2018, l’Insee indiquait « plus on est aisé, plus l’espérance de vie à la naissance est élevée. Ainsi parmi les 5% les plus aisés, l’espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans contre 71,7 ans pour les 5% les plus pauvres ». Dès 2008, cet institut parlait de “double peine” pour les ouvriers “Les ouvriers ont une espérance de vie plus courte, et au sein de cette espérance de vie plus courte, ils ont également plus d’années à vivre avec des incapacités.” Reporter l’âge de départ à 64 ans, par conséquent allonger la durée de cotisation, aura des conséquences néfastes sur l’espérance de vie en bonne santé de femmes et des hommes. Ceux qui  par leur travail, contribuent activement au développement de notre pays et à sa richesse. [...] Lire la suite…
9 mars 2023Après une mobilisation retentissante le 7, le mois de mars promet un climat social plus chaud que les normales de saison. Qu’ils soient jeunes, actifs ou retraités, la portée de ce projet de réforme engrange un non ferme et se traduit par différentes actions ces derniers jours. Nos militants FO Com accompagnés de salariés, fonctionnaires et retraités ont fait plusieurs prises de paroles, distributions de tracts et rassemblements partout en France pour rappeler l’urgence absolue de faire retirer ce projet de réforme des retraites.  Malgré l’opposition croissante marquée dans divers sondages, le Président de la République ne s’est toujours pas exprimé. FO Com appelle tous les postiers et télécommunicants à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale. Restons déterminés à la faire retirer ! [...] Lire la suite…
9 mars 2023Avec plus de trois millions de manifestants dans quelque 300 cortèges en France, les travailleurs ont une nouvelle fois et encore plus massivement montré ce 7 mars leur opposition au projet de réforme des retraites qui porte notamment une mesure de recul, de deux ans, de l’âge légal de départ en retraite. L’affluence dans les manifestations a été supérieure de 20% à celle du 31 janvier avec des villes de province, notamment les petites et les moyennes, affichant des records de participants. 8 000 manifestants à Périgueux, 16 000 à Foix, 2500 à Chaumont, 5000 à Pontivy, 20 000 à Châteauroux, 4000 à Mende, 6000 à Auch, 7000 à Digne, 23 000 à Bayonne… mais également dans les grandes villes où le nombre de manifestants se comptait ce 7 mars par dizaines de milliers. 40 000 à Rennes, 53 000 à Grenoble, 50 000 à Clermont-Ferrand, 75 000 à Nantes…700 000 à Paris. Les grèves ont, elles, montré toute leur force, touchant tous les secteurs, publics et privé. Forte de cette détermination, l’intersyndicale qui « encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier le mouvement » ont appelé à se saisir du 8 mars, soutient l’action des jeunes le 9 mars, appelle à une nouvelle mobilisation le samedi 11 mars et programme d’ores et déjà une nouvelle journée interprofessionnelle de grève et manifestations le jour de la commission mixte paritaire, le mercredi 15 mars. La mobilisation continue, avec toujours le même objectif : le retrait de la réforme des retraites! Communiqué de l’intersyndical du 7 mars “Le gouvernement doit dès maintenant retirer son projet” [...] Lire la suite…
6 mars 2023Selon le gouvernement : il y aurait péril en la demeure ! Dans son dernier rapport, sur la base d’hypothèses économiques (1% de taux de croissance et niveau de chômage à 7%), le conseil d’orientation des retraites (COR) estime que la part des retraites dans le PIB resterait stable (autour de 13,8%) et serait en diminution sur la période 2032-2070. Il indique également (en page 9) que « Les résultats de ce rapport ne valident pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l’idée d’une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite ». Par contre, il souligne que, si le système se dégrade, c’est en partie à cause de la politique salariale et, notamment, celle du gouvernement vis à vis des fonctionnaires. Privilégier les primes au détriment de la revalorisation des salaires, octroyer des augmentations inférieures au niveau de l’inflation, ce sont aussi des cotisations en moins, ce qui affaiblit durablement le financement des retraites ! Selon certains économistes il suffirait d’augmenter les cotisations retraites des salariés de 2 euros et celles des employeurs de 2,5 euros pour sécuriser notre régime dès 2023. Mais les partisans de cette réforme n’y sont pas favorables ! [...] Lire la suite…
1 mars 2023L’égalité professionnelle est une vraie exigence sociétale, que ce soit en termes de rémunération, d’équilibre vie privée/vie professionnelle, d’accès à tous les métiers et à tous les niveaux hiérarchiques, de reconnaissance des compétences, d’égalité dans l’évolution professionnelle ou de lutte contre les violences et les stéréotypes. Les militants FO Com se mobilisent au quotidien pour garantir les acquis durement obtenus grâce à notre engagement et obtenir de nouvelles avancées. Nous défendons l’égalité professionnelle et lutte contre toutes les formes de discrimination. Malgré de nombreuses avancées obtenues grâce à notre implication, force est de constater que d’importants progrès sont encore à réaliser. Lire le tract de l’Intersyndicale “Femmes, inégalités de carrière, inégalités de retraites. Ça suffit !” Le manifeste est loin d’être terminé ! Plutôt que d’agir réellement contre ces causes d’inégalité, les décisions gouvernementales les maintiennent voire les renforcent : facilitation des recours aux contrats précaires, absence de coup de pouce pour le Smic, index Égalité faisant obstacle à l’égalité de rémunération, réforme de l’assurance-chômage, services publics insuffisants, notamment en matière de garde d’enfants et de personnes en situation de dépendance, etc. Nous devons être vigilants de la bonne application des accords et des process qui garantissent la protection de tous en matière d’égalité. Négocier, militer pour l’égalité professionnelle, c’est avant tout un combat syndical majeur au cœur de nos valeurs de progrès et de justice sociale, qu’il soit local, national, européen ou mondial. Les discriminations et inégalités professionnelles subies par les femmes durant toute leur carrière ne sont pas seulement reproduites au moment de la retraite mais fortement amplifiées. L’index Égalité professionnelle n’a d’ailleurs rien résolu pour les inégalités salariales dans le privé et ne résoudrait rien dans le secteur public. FO Com revendique une compensation retraite pour les femmes ayant insuffisamment cotisé du fait de temps partiel par obligation parentale. Mais surtout, il faut agir en amont, favoriser l’emploi des femmes pour leur permettre des départs à taux plein au même âge que les hommes, assurer une égalité effective des rémunérations afin que les cotisations retraite soient similaires. Nous exigeons le retrait du projet de réforme des retraites qui pénalise particulièrement les femmes Malgré les nombreuses lois, les salaires des femmes sont toujours inférieurs de 25% en moyenne à ceux des hommes en 2023. Ceci en raison de temps partiels subis, de la ségrégation professionnelle, du plafond de verre, des interruptions de carrière et de politiques indemnitaires inégalitaires et au détriment de réelles politiques d’augmentation des salaires.  Selon le rapport de la DREES (Direction de la re­cherche, des études, de l’évaluation et des statis­tiques), la pension de retraite des femmes est infé­rieure de 40 % à celle des hommes en moyenne en 2020. Dans son enquête 2022, l’Insee rappelle que les femmes sont trois fois plus souvent à temps par­tiel que les hommes. Mais la dure réalité concernant les femmes à la retraite ne doit pas rester en l’état ! Pour FO, une compensation efficace des inégalités de pension est possible: en éradiquant les écarts de rémunération femmes-hommes ; en actant une pension minimum au niveau du Smic ; en prenant en compte les dix meilleures années pour la détermination du salaire annuel moyen, permettant ainsi de limiter les impacts des interruptions de carrière. FO revendique aussi: la prise en charge par les employeurs, pour chaque contrat de travail conclu à temps partiel, du complément de cotisations salariales et patronales « retraite », pour une cotisation équivalent temps plein ; la majoration de pension pour les parents d’enfant handicapé ; la revalorisation de la pension de réversion à hauteur de 60 % sans condition de ressources et en élargir le bénéfice aux couples pacsés. Dépliant 8 mars : « dès le 7 mars renforçons la mobilisation , défendons l’égalité́ femmes/hommes ! » Tract “La retraite à 64 ans c’est NON : défendons l’égalité́ femmes/hommes !” Affiche “8 mars, le combat pour l’égalité continue” [...] Lire la suite…
1 mars 2023Malgré le rejet par 70 % de la population de sa réforme des retraites, le gouvernement s’obstine, usant parfois d’arguments contestables, pour imposer par la force son projet injuste et anti social. Ainsi selon lui, le passage à 64 ans rapporterait 10 milliards d’euros par an ! (soit environ 0,6 % du PIB) ! C’est faux ! Une récente étude de la Drees et de la DG –Trésor met en avant que travailler deux ans de plus ne rapporterait pas autant que prévu car ce recul générerait une flambée de dépenses sociales et d’allocations chômage supplémentaires. En effet, au moment de la retraite, un salarié sur deux est sans activité. Il est au chômage, en maladie, au RSA ou en invalidité. Prolonger la carrière de deux ans ferait grimper mécaniquement le nombre de séniors en difficulté. Selon la Drees, si, en 2019, on était passé à 64 ans, les dépenses des prestations sociales auraient augmenté de plus de 3,8 milliards d’euros, les pensions d’invalidité de 1,8 milliards d’euros avec, à la clé, 160 000 bénéficiaires de plus usés par les métiers pénibles. Le versement des minimas sociaux se serait alourdi de plus 830 millions et celui des indemnités journalières au titre des arrêts maladie, de près de 1 milliard. Ainsi, pour 1 euro de retraite à payer, il faudrait compter 50 centimes environs de prestations sociales à verser en sus. Pour la DG-Trésor, la totalité des dépenses sociales liées à un recul de l’âge de départ ou une augmentation de durée de cotisation pourrait coûter plus de 0,2 % de part PIB. À déduire donc des gains attendus, desquels il faudrait encore soustraire les mesures que le gouvernement devrait prendre pour combler les trous des régimes concernés (assurance maladie…) et les aides aux collectivités qui versent le RSA ! Si le gouvernement affirme que sa nouvelle réforme servirait à « sécuriser » le régime des retraites, il prévoit également, dans sa Loi de finance adoptée par 49-3, que les 10 milliards d’euros pourront servir aussi à d’autres choses, comme financer la baisse des impôts de production !  L’objectif de cette réforme est bien de réduire le poids des retraites dans le PIB à n’importe quel prix même si cela doit conduire à réduire, demain, le montant des pensions versées, à accentuer la pauvreté !  (*) Drees : Direction de la Recherches, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques, elle dépend du Ministère des solidarités et de la santé, du ministère de l’économie et des finances. [...] Lire la suite…
27 février 2023Depuis le 19 janvier, par de fortes mobilisations, les salariés, fonctionnaires, étudiants, chômeurs, retraités sont dans la rue pour exiger le retrait d’un projet de loi injuste et injustifié. Nous avons fait la preuve de notre détermination à faire reculer un gouvernement sourd et borné malgré une opposition massive des Français. Il n’y a aucune justification à faire cette réforme. L’exécutif dramatise de manière caricaturale une situation et impose une réforme qui n’est pas nécessaire. Comme lors des précédentes mobilisations, RESTONS DÉTERMINÉS, NE LÂCHONS RIEN ! Entre le recul de la justice sociale et le recul des profits, nous avons fait notre choix. [Télécharger le tract] [Télécharger l’affiche] Communiqué de l’intersyndicale du 21 février 2023 [...] Lire la suite…
8 février 2023D’après le dernier rapport du COR, il n’y a pas de dynamique incontrôlée des dépenses de retraite. De plus, le déficit annoncé ces 10-15 prochaines années est extrêmement limité par rapport au budget global du régime, alors même que les prévisions annoncent un retour à l’équilibre sans besoin de réforme. D’après notre gouvernement, cette réforme serait nécessaire pour l’équilibre du régime, et qu’il serait par conséquent irresponsable de s’opposer au texte proposé. Ce projet de loi est pourtant injustifié, mais il est également profondément injuste. >>> À l’épreuve des chiffres, la dramaturgie budgétaire ne tient pas En France, à l’âge de départ en retraite actuel (62 ans), un travailleur sur deux ne travaille déjà plus, certains sont au chômage, d’autres en invalidité ou aux minima sociaux. Pour FO, il est prioritaire de renforcer une politique de l’emploi des séniors pour pallier ce problème. Cela n’est pas fait dans ce texte, où la simple publication d’un index sénior a été requise, sans obligation de résultat de la part des employeurs. Pour FO, cela est d’autant plus inquiétant que la réforme de l’assurance-chômage mise en place par le Gouvernement, durcit les conditions d’accès au système et réduit fortement l’indemnisation des demandeurs d’emploi. Pour FO, l’emploi des séniors est un levier essentiel pour permettre d’augmenter les recettes des cotisations. En effet, en augmentant le taux d’emploi des 55-64 ans, on permettrait une hausse considérable des recettes d’ici 2032, sans toucher à l’âge légal ni à la durée de cotisation. Augmenter le taux d’emploi des seniors « de dix points », de 56% à 66%, permettrait même de développer les dispositifs de départ à 60 ans tout en maintenant le système à l’équilibre. Le Gouvernement a fait un autre choix. >>> Parution du décret sur l’assurance chômage L’espérance de vie n’est plus en progression constante. Les derniers chiffres d’espérance de vie ont été revus à la baisse, par l’INSEE et y compris dans le dernier rapport du COR. Par ailleurs, c’est nier une autre réalité qui est celle de l’espérance de vie en bonne santé : Une étude de la DREES démontre que l’espérance de vie en bonne santé des Français n’a pas augmenté depuis plus de 10 ans et s’élève en France à 64,1 ans pour les femmes et à 62,7 ans pour les hommes. La France est d’ailleurs mauvaise élève en la matière par rapport à nos voisins européens. Le vieillir en bonne santé n’est pas pris en compte dans cette réforme, alors que ces deux années de travail supplémentaire sont vécues comme une véritable sanction pour beaucoup de travailleurs. La véritable irresponsabilité est d’ignorer le contexte de crise climatique, alors que les prévisions sur notre espérance de vie en bonne santé, ainsi que sur nos conditions de vie se dégradent d’années en années. Demander à travailler plus longtemps à des travailleurs pour qui les canicules, les maladies chroniques respiratoires, les épidémies vont se multiplier témoigne du mépris du Gouvernement quant aux conditions de travail. Le Gouvernement semble oublier que les retraités, suffisamment jeunes pour disposer d’une bonne santé, sont essentiels à notre société. La retraite n’est pas une fin à partir de laquelle l’individu deviendrait au mieux invisible, au pire inutile. C’est un âge de la vie où on contribue à la société de manière alternative à l’emploi : les jeunes retraités permettent entre autres à de nombreuses associations de fonctionner, aux jeunes parents d’aller travailler en laissant leurs aînés prendre soin des enfants ou des proches dépendants. En voulant faire travailler les salariés toujours plus longtemps, c’est toute l’organisation de la société qui est remise en cause, et tout le monde en sortira perdant. >>> Pénibilité : la réparation toujours minimisée  Le Gouvernement indique dans son étude d’impact que la prise en compte de 3, au maximum, 4 trimestres au titre de l’ AVPF (Assurance vieillesse du parent au foyer) permettrait à entre 2000 et 3000 femmes chaque année de partir dans le cadre du dispositif carrière longue. Alors qu’environ 420 000 femmes prennent leur retraite chaque année, c’est très généreusement 0,5% des femmes que le Gouvernement a pris en compte dans ce texte. Le congé parental et d’aidant qui concerne majoritairement les femmes représente souvent bien plus qu’une année dans leur vie professionnelle ! De même, le texte oublie la question de la pension de réversion qui constitue pourtant un complément de revenu essentiel pour la plupart des femmes (80% des bénéficiaires sont des femmes) : les règles actuelles ne satisfont pas le besoin de compensation de carrière pour ce que font la plupart des femmes pour leur famille.  >>> Retraites : la colère des travailleuses face une réforme qui les pénalise >>> Égalité femmes-hommes : la grande cause nationale est aussi la grande oubliée de la réforme des retraites ! Ces chiffres cachent évidemment des inégalités… Ces inégalités sont tellement criantes que même un ministre en a convenu sur un plateau de télévision en indiquant que les femmes seront pénalisées, que des données personnelles ont été utilisés par un ministère pour relayer la propagande du gouvernement, avec les éléments de langage que nous connaissons tous !  >>> Une pension minimum à 1 200 euros, de la poudre aux yeux pour FO  Les projets de réforme se succèdent depuis bien trop longtemps, et jamais en ne prenant réellement en compte la vie des femmes et hommes qui composent notre pays. FO n’a eu de cesse d’expliquer, de revendiquer avec clarté, notre opposition à leurs projets amenant davantage de précarité et de réduction de droits pour toutes et tous.  Cette réforme, c’est deux ans ferme pour tout le monde. FO exige le retrait de ce projet ! >>> Retraites : depuis trente ans, des attaques que nous combattons [...] Lire la suite…
3 février 2023D’un côté, 2,5 millions d’actifs et de retraités dans la rue le 31 janvier et 80% des citoyens opposés à cette réforme injuste. De l’autre, un gouvernement méprisant, manipulateur et obtus qui reste sourd à une mobilisation qui prend de l’ampleur en persistant pour une réforme brutale et inéquitable ! Voici les ingrédients pour de nouvelles actions! Postiers, télécommunicants, tous concernés, tous mobilisés le mardi 7 février et samedi 11 février ! Lire le tract FO Com Lire le communiqué intersyndical – Face au rejet massif le gouvernement doit retirer sa réforme [...] Lire la suite…
1 février 2023Le Gouvernement ne recule devant rien pour essayer d’imposer sa réforme des retraites. Ainsi, Stanislas GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, a adressé aux agents fonctionnaires via leur adresse mail personnelle, un message de propagande en utilisant le fichier de la Direction Générale de Finances Publiques. La Confédération Force Ouvrière, par le biais de son Secrétaire Général, a aussitôt saisi la CNIL pour que cette dernière fasse le nécessaire afin de faire respecter la protection des données personnelles de l’ensemble des agents. FO dénonce l’utilisation des adresses mails personnelles des agents à des fins de propagande politique. Ces pratiques sont scandaleuses et inacceptables. Lire le communiqué confédéral [...] Lire la suite…
27 janvier 2023L’ensemble des organisations syndicales ont réaffirmé collectivement leur opposition au projet de réforme des retraites. FO Com, en tant qu’organisation syndicale responsable, s’inscrit totalement dans la déclaration intersyndicale à propos de la journée d’action du 31 janvier.  La pétition intersyndicale rassemble, à ce jour, plus de 750 000 signatures.  70% des Français rejettent cette réforme et les 2/3 de la population soutiennent la mobilisation.  Contrairement à ce qu’annonce le gouvernement, notre système de retraite par répartition n’est pas en danger et rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale.  Lors de la journée du 19 janvier, ce sont plus de 28 000 postiers et 10 000 télécommunicants qui ont manifesté leur mécontentement. FO Com invite chacun à rejoindre le mouvement en participant aux rassemblements sur tout le territoire.  [...] Lire la suite…