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9 octobre 2023FO constate et déplore malheureusement une nouvelle fois que le conflit et les violences l’emportent entre Israël et la Palestine. A nouveau, FO en appelle à ce que la communauté internationale agisse effectivement pour que cessent immédiatement les violences dont sont principalement victimes les populations civiles, les travailleurs et leurs familles dont beaucoup d’enfants. Un cessez- le-feu immédiat, l’arrêt des hostilités et l’établissement des conditions assurant à la population de vivre en sécurité et d’accéder aux besoins fondamentaux (soins, alimentation, logement) sont indispensables. Avec la Confédération Syndicale Internationale, FO considère que la solution acceptable et durable est la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et le lancement de négociations pour l’établissement des conditions économiques et sociales indispensables à la coexistence pacifique et en démocratie des États israéliens et palestiniens. Communiqué de presse FO – Israel – Palestine – Cessez-le-feu immediat [...] Lire la suite…
3 octobre 2023Mayotte est un archipel situé dans l’océan Indien. Le chef-lieu, Mamoudzou se trouve sur la plus grande île qu’on nomme Grande-Terre et compte près de 75 000 habitants soit autant que Cannes ou La Rochelle. C’est en 2009 que les mahoraises et les mahorais décident, par référendum, de devenir un « département et région d’outre-mer » (DROM), le 101ème département français. L’officialisation de ce statut a eu lieu le 31 mars 2011. Les compétences du Conseil Général et du Conseil Régional sont réunies dans une même assemblée entraînant une uniformisation du système social comme l’augmentation des minima sociaux ou l’instauration du RSA. Mais l’intégration administrative de l’île de Mayotte n’empêche pas une situation sociale qui demeure difficile. Les mahorais sont-ils sur un même pied d’égalité en termes de santé, d’éducation, de services publics que les français de métropole ? Au regard de diverses statistiques, nous sommes en droit d’en douter. Qu’en est-il à La Poste ? 210 postiers sont présents à Mayotte, représentant les branches courrier-colis (130) et réseau (80). La Poste met-elle les moyens pour que les conditions de travail de ses salariés et fonctionnaires soient optimales ? Non, définitivement non ! En témoigne l’expertise du cabinet Technologia concernant une réorganisation à la PDC de Chirongui, initiée par FO Com et démontrant que l’absence de structure ne permet pas à l’ensemble des postières et des postiers de s’épanouir dans leurs activités. Le rapport dénonce notamment la vétusté et l’exigüité des locaux, l’absence de salle de repos digne de ce nom, des risques accrus de troubles musculosquelettiques… Il met en lumière aussi les difficultés que pourraient rencontrer les postiers dans l’exercice de leur fonction (routes non-goudronnées, trafic difficile, topographie des lieux non-alignés sur les standards d’adressage…). Il ressort également que les postiers mahorais ont le dégradant ressenti d’être considérés comme des agents de seconde zone, de ne pas avoir les mêmes droits en termes de santé et sécurité que leurs collègues métropolitains. L’absence d’assistants sociaux, de médecins du travail sur le territoire ne leur permet pas de libérer leur parole et de faire part de leur souffrance. FO Com, présents et constructifs ! Malgré ces conditions difficiles, l’équipe FO Com de Mayotte, sous la houlette de Abdoul Karim KAMARDINE soutenue par le responsable des DROM à la Fédération, Thierry NICOLAS, travaille dur et négocie fermement avec La Poste en bons connaisseurs des spécificités locales, par exemple, en signant, récemment, un accord historique portant sur la reconduction d’une allocation spécifique d’accompagnement à la retraite pour les personnels rattachés comme fonctionnaires. NON MAIS À L’EAU QUOI ! L’île fait face à une pénurie d’eau potable à tel point que le réseau est coupé parfois pendant 24 heures. Quand il est réactivé, et par recommandations de l’ARS, il ne faut pas boire cette eau pendant au moins 12 heures, le temps que tout cela s’écoule dans les tuyaux ou alors, il faut la faire bouillir avant de la consommer… Pratique n’est-ce pas ? L’équipe FO Com de Mayotte a alerté la Poste, via le CHSCT sur ce sujet et réclamé que chaque agent bénéficie d’une bouteille d’eau potable par jour et que des citernes soient installées sur les sites pour des raisons évidentes d’hygiène : actuellement, nos collègues « tirent la chasse » avec un seau d’eau stockée dans une bassine ! Délirant ! Mais ce qui est plus délirant encore, c’est la réponse de La Poste : « Pour les bassines, nous avons prévu des couvercles pour éviter la prolifération des moustiques ». CQFD [...] Lire la suite…
22 septembre 2023La hausse des prix conjuguée à la mise en place de politiques d’austérité pour les plus modestes commande une riposte syndicale d’ampleur. L’inflation s’installe et les prix ne cessent d’augmenter, avec par exemple les prix des denrées alimentaires qui contribuent à hauteur de 45% à l’inflation globale ! L’urgence salariale est plus que jamais une urgence sociale. Réunie le 30 août dernier, l’intersyndicale nationale interprofessionnelle a ainsi décidé de s’associer à l’appel européen de mobilisation le 13 octobre prochain [Communiqué de l’intersyndicale] . Au-delà des salaires, il s’agit également de dénoncer des politiques d’austérité qui, comme nous l’avons maintes fois dit, sont dangereuses économiquement, socialement et démocratiquement. Il s’agit aussi de faire, enfin, de l’égalité Femmes-Hommes une réalité. Cette journée est un tremplin, un début d’élargissement de la contestation et de la mobilisation à l’échelle européenne. Des décennies de politiques comptables et de restrictions budgétaires ont mis à mal nos services publics, notre protection sociale et nos équipements publics. Le paritarisme est remis en cause par les injonctions du gouvernement notamment en ce qui concerne l’assurance chômage. Notre salaire différé est pillé par les nombreuses et répétitives exonérations patronales au profit du capital. Aujourd’hui, les salariés payent deux fois : par la remise en cause de leur salaire différé (moins de droits sociaux) et par les contributions CSG, RDS… La défense du pouvoir d ‘achat a toujours été un constant fil rouge pour FO Com, Force Ouvrière est bien le syndicat de la fiche de paye. Ensemble construisons le rapport de force ! Le 13 octobre, tous en grève, tous dans la rue ! Tract fédéral – 13 octobre, tous mobilisés tous concernés! Tract intersyndical – 13 octobre mobilisation intersyndicale et européenne   [...] Lire la suite…
15 septembre 2023La Commission Exécutive Fédérale salue l’ensemble de ses militants totalement impliqués dans cette période de luttes et de multiples mobilisations en cours ou annoncées ! Mobilisation toujours et encore contre les méfaits de la dernière contre-réforme des retraites ; mobilisation pour stopper la casse de notre système social ; mobilisation pour obtenir des augmentations de salaires au minimum à la hauteur de l’inflation ; mobilisation dans le cadre de l’amélioration de notre représentativité dans les entreprises et, plus particulièrement, à Orange à l’occasion des élections pour les CSE de novembre prochain.  Mobilisation, car l’été n’est pas achevé que, déjà, le projet de budget 2024 annonce la couleur avec des mesures remettant en cause nos droits et notre modèle social. Le ministre de l’économie avertit : « c’est la fin du quoi qu’il en coûte »… pour les plus modestes ! Les entreprise vont, quant à elle, continuer de bénéficier, sans conditions ni contreparties, d’environ 200 milliards par an d’aides sociales et fiscales. Les membres de la Commission Exécutive Nationale dénoncent ce maintien d’exonérations sociales qui assèche les comptes de la Sécurité sociale, alors que, dans le même temps, le gouvernement envisage le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire de consultation.  Mobilisation, dans le cadre de la gestion de l’assurance chômage, en réponse à la lettre de cadrage du gouvernement, adressée aux organisations syndicales et patronales, pour exiger la mise en oeuvre des orientations financières et politiques de l’Etat. Il s’agit de reconduire la réduction des droits à indemnisation des chômeurs. La Commission Exécutive Nationale réaffirme son opposition à la modulation des durées d’indemnisation en fonction de la conjoncture économique et du niveau de chômage.  La Commission Exécutive Nationale s’oppose à la remise en cause des droits des salariés, chômeurs et retraités, plus particulièrement en matière de Sécurité sociale ou d’assurance chômage.  Déclaration de la Commission Exécutive Nationale du 14 septembre 2023 [...] Lire la suite…
2 mai 2023Alors que les tensions sont extrêmes à Mayotte, la Fédération rappelle que l’île constitue le cent-unième département et qu’à ce titre, ses habitants doivent bénéficier des mêmes protections et des mêmes droits garantis par la République.  Face au climat d’insécurité et de violence perturbant notamment le fonctionnement normal des services publics, la fédération Force Ouvrière de la Communication exige des pouvoirs publics qu’ils assurent la sécurité des agents publics dans l’exercice de leurs missions. La fédération affirme son soutien aux postières, postiers, télécommunicantes et télécommunicants Mahorais. Elle revendique auprès des entreprises la mise en place d’organisations et de moyens nécessaires les plus à mêmes à garantir leur sécurité. Communiqué de presse “FO Com soutient les Postiers et Télécommunicants Mahorais” [...] Lire la suite…
27 avril 2023Un environnement de travail sûr et sain en tant que principe et droit fondamental  La santé et la sécurité au travail sont des sujets majeurs pour les syndicats comme pour les entreprises du monde entier. Cette journée mondiale trouve son origine dans une loi canadienne datant de 1914 adoptée un 28 avril et conduisant à la création de la première commission des accidents du travail. C’est en 2001 que l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a officiellement reconnu cette journée qui est donc devenue ce qu’elle représente aujourd’hui. Cette année, cette journée permettra l’instruction « d’un environnement sûr et sain en tant que principe et droit fondamental au travail ». Cela signifie que chaque travailleur a le droit de travailler dans un environnement qui ne compromet pas sa santé et sa sécurité, et que les employeurs ont la responsabilité de fournir un tel environnement. Pour atteindre cet objectif, il est indispensable que les employeurs et les travailleurs échangent et prennent des mesures pour identifier et réduire les risques professionnels, mettre en place des programmes de prévention et de promotion de la santé et de la sécurité, et investir dans des formations et des équipements de protection appropriés. FO Com sera vigilante pour que le thème mis en avant cette année soit rigoureusement suivi d’effets. Ce droit fondamental doit être respecté au même titre que les autres droits fondamentaux. Notre organisation syndicale poursuivra ses actions pour porter la voix des postiers et télécommunicants quant à l’amélioration de leurs conditions de travail. Télécharger l’affiche 28 avril “Brisons le silence” [...] Lire la suite…
26 avril 2023Après 12 journées de mobilisation historique menée depuis le 19 janvier dernier, nous continuons à exiger le retrait de la loi sur la réforme des retraites. Cette revendication est d’autant plus d’actualité que le conseil constitutionnel, en validant le texte mais en en censurant certains articles a rendu cette loi encore plus injuste et inacceptable. L’âge légal de départ passé à 64 ans allonge, de fait, la durée de cotisations alors que les régimes spéciaux sont abrogés. L’index et le CDI séniors qui « adoucissaient » la loi sont passés à la trappe. Dans un tel contexte nous ne pouvons que renvoyer un signal fort : la mobilisation du 1er mai doit être massive, déterminée, pour dire que nous ne lâchons rien.  Et cela ne fera que rappeler et renforcer la symbolique de ce jour qui n’est ni un jour férié, ni la fête du travail mais la journée internationale des travailleurs, celle où nous portons toujours haut et fort nos valeurs syndicales et nos revendications.  Plus que jamais, le 1er mai, soyons tous dans la rue pour faire abroger la loi sur les retraites, pour la justice sociale, pour la solidarité ouvrière! [...] Lire la suite…
14 avril 2023Les 12, 13 et 14 avril 1948 se tenait le congrès créateur de la CGT Force Ouvrière. Cet acte fondateur entérinait la scission, votée le 19 décembre 1947, par des militants qui rejetaient la politisation outrancière de la CGT. Ils refusaient ainsi de soutenir l’idéologie d’un bureau confédéral qui ne cessait de se « staliniser » sous l’emprise d’un parti communiste inféodé aux dirigeants soviétiques. Dans son exergue, la CGT-FO appelait à réunir « les travailleurs et les militants qui se refusent à sacrifier les intérêts de la classe ouvrière française à des fins politiques ». En choisissant cette route, les congressistes ne se sont pas seulement prononcés pour le mouvement syndical, ils ont aussi déclaré que celui-ci était un acteur de la Démocratie et, qu’en conséquence, il ne pouvait servir d’appui à des régimes politiques dont les principes directeurs ne seraient pas basés sur la liberté. Aux côtés de Léon Jouhaux, Robert Bothereau  pouvait ainsi déclarer « l’esprit de la CGT est ici…nous qui avons dû en partir, nous disons, nous continuons la CGT ». Le congrès proclamait que pour la CGT-FO : «  1° le syndicalisme ouvrier a pour fondement la liberté…2°,Le but suprême de l’action syndicale est l’émancipation des travailleurs » Aujourd’hui, l’entêtement du gouvernement à mener une réforme sur les retraites provoque une tourmente sociale, politique et institutionnelle. En voulant « passer en force », contre l’avis unanime des organisations syndicales, sans majorité parlementaire et sans appui de l’opinion publique, ce pouvoir politique fragilise la Démocratie et, donc, le syndicalisme libre et indépendant. Profondément attachée à ces valeurs, la CGT-Force Ouvrière, au-delà du contenu néfaste de la réforme elle-même, condamne les conditions dans lesquelles elle a été menée, qui nous commandent de continuer ce combat pour la justice et le progrès social, au seul service des travailleurs actifs ou retraités de ce pays ! [...] Lire la suite…
11 avril 2023La réforme des retraites que l’exécutif voudrait mettre en œuvre dès septembre prochain est rejetée par les trois-quarts de la population et autour de 95% des travailleurs. Les sondages d’opinion, d’où qu’ils viennent, ne cessent de montrer un soutien solide au mouvement. L’intersyndicale – huit organisations de salariés dont FO et des organisations de jeunesse – conteste la réforme et en demande son retrait. Nombre d’économistes la critiquent et eux aussi avec arguments chiffrés à l’appui… Mais le gouvernement s’entête, lui qui n’a pu obtenir une majorité suffisante au Parlement pour faire voter la réforme sans un passage en force. Plus largement l’exécutif campe dans une attitude de surdité totale, laissant les travailleurs estomaqués. L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution, qui rendra sa décision le 14 avril. Lire “Pour FO, la censure totale du texte s’impose” En nombre dans la rue le 13 avril pour une douzième journée de manifestation, postiers et télécommunicants, nous devons faire entendre notre voix et notre détermination contre cette réforme des retraites, brutale et injuste, car toutes et tous avons bien compris que nous devrons travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution. Il nous faudra réaffirmer haut et fort que, seul l’abandon du report de l’âge de départ en retraite à 64 ans permettra de sortir de la crise sociale dans laquelle, le Président de la République, son gouvernement et sa majorité toute relative ont conduit le pays. Toutes et tous dans la rue le jeudi 13 avril, déterminés à gagner le retrait ! Communiqué de presse de l’intersyndicale du 6 avril 2023 [...] Lire la suite…
3 avril 2023FO Com réaffirme sa détermination à continuer le combat syndical jusqu’au retrait clair et net du texte gouvernemental sur les retraites. Nous considérons que la très médiatisée « main tendue » du gouvernement à l’intersyndicale nationale est, en réalité, un moyen de diversion, dès lors qu’il ne remet pas en cause l’âge de départ fixé à 64 ans. Également, le débat sur les retraites court-circuite la question essentielle de la juste reconnaissance du travail, qui aurait dû être posée en préalable à la réforme.  FO rappelle son opposition à tout allongement de la durée de cotisation, tout recul de l’âge de départ à la retraite et toute disparition des régimes spéciaux et condamne la contre-réforme principalement destinée à satisfaire les exigences des marchés financiers et de la Commission européenne.  Manifestons toutes et tous le 6 avril pour défendre nos retraites !  Communiqué de l’intersyndicale du 28 mars 2023 [...] Lire la suite…
31 mars 2023La Commission Exécutive Fédérale salue, dans cette période d’intenses luttes sociales pour la défense de nos retraites, l’engagement militant des équipes syndicales FO Com, que ce soit au sein du groupe La Poste, du groupe Orange ou sur l’ensemble de la branche télécoms.  Cette bataille syndicale, les militants syndicaux FO Com la mènent nationalement mais aussi localement en apportant le soutien nécessaire aux actions décidées par les Unions Départementales Force Ouvrière. Egalement, les militants FO Com la mènent aussi en étant à l’initiative d’actions « retraites » qui s’additionnent aux revendications spécifiques aux entreprises de notre champ fédéral.  Les membres de la Commission Exécutive Fédérale appellent à continuer le combat syndical jusqu’au retrait clair et net du texte gouvernemental sur les retraites. Ils considèrent que la très médiatisée « main tendue » du gouvernement à l’intersyndicale nationale est, en réalité, un moyen de diversion, dès lors qu’il ne remet pas en cause l’âge de départ fixé à 64 ans. Ils considèrent également que le débat sur les retraites court-circuite la question essentielle de la juste reconnaissance du travail, qui aurait dû être posée en préalable à la réforme.  Tout comme la confédération Force Ouvrière, la fédération FO Com mène cette bataille sociale en refusant toute récupération politique et appelle à renforcer les mobilisations et notamment celle du jeudi 6 avril.  Durant ces derniers mois, si les projecteurs de l’actualité sociale font focus sur le dossier « retraites », la Commission Exécutive n’entend pas occulter son rejet de, la très contestée réforme de l’assurance chômage, la pingrerie des employeurs en matière de NAO, l’état de délabrement de notre système de santé.  Les membres de la Commission Exécutive Nationale FO Com dénoncent l’abandon volontaire et méprisable, par le patronat et le pouvoir politique, des professions qualifiées de névralgiques lors des confinements : aides-soignants, aides à domicile, livreurs, agents d’entretien, postiers, caristes, caissières… Cet abandon volontaire et méprisable laisse ces salarié(e)s à leurs conditions de travail indignes, à leurs modes de management autoritaire, à leurs horaires variables et décalés, à leurs bas salaires, à leur protection sociale dégradée !  La Commission Exécutive nationale dénonce, les aides massives et exonérations, sans aucun contrôle, accordées aux entreprises. L’Etat se prive ainsi volontairement d’un financement nécessaire pour aborder les réformes qui tiennent le plus à coeur aux salariés et aux citoyens face aux délabrements de services essentiels.  A Orange, les membres de la Commission Exécutive condamnent les orientations de la Direction concernant Orange-Bussiness, orientations qui conduiraient à la suppression de 669 emplois via la négociation d’un dispositif RCC (Rupture Conventionnelle Collective) ! Ils dénoncent une politique toujours basée sur le rendement immédiat et l’absence de considération sociale. Ils soutiennent les militants d’Orange qui entendent mettre en échec les objectifs de la direction générale.  A La Poste, avec un bénéfice en hausse de 11% en 2022, les membres de la Commission Exécutive Nationale revendiquent la mise en place d’une politique sociale ambitieuse en matière de qualité d’emplois, de conditions de travail, et de rémunérations.  La Commission Exécutive Fédérale appelle à la lutte contre l’injustice, à la mobilisation massive pour faire reculer le gouvernement sur l’ensemble de ses réformes néfastes !  Votée à l’unanimité Déclaration de la Commission Exécutive Nationale du 30 mars 2023  [...] Lire la suite…
24 mars 2023Le 28 mars, par la grève et la manifestation, nous devons démontrer la force de notre détermination et ne rien lâcher! FO Com appelle tous les postiers et les télécommunicants à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale. La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait! Communiqué de presse de l’intersyndicale du 23 mars 2023 [...] Lire la suite…
20 mars 2023Le gouvernement a déclenché le « très controversé » article 49.3 lui permettant un passage en force. Ce déni de démocratie n’a pour effet que de jeter de l’essence sur les braises incandescentes de notre détermination ! Depuis deux mois, ce sont des millions de salariés jeunes et retraités qui ont exprimé leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation. Ce mouvement social historique a fait la démonstration, par les grèves et les manifestations, dans les grandes comme dans les petites localités, que cette réforme était brutale, injuste et injustifiée. FO Com appelle tous les salariés du groupe La Poste, « maison mère » et filiales, tous les salariés du groupe Orange « maison mère » et filiales et tous les salariés de la branche Télécom, à exprimer leur mécontentement par la grève et à manifester massivement, partout en France, le jeudi 23 mars 2023. Qui sème le vent récolte la tempête ! [ Télécharger affiche 23 mars] Communiqué de presse de l’intersyndicale du 16 mars 2023 [...] Lire la suite…
14 mars 2023Pour le Gouvernement : Nous vivons plus longtemps donc il est normal de travailler davantage… Si l’espérance de vie des Français est parmi la plus élevée en Europe, nous sommes loin du compte en matière d’espérance de vie en bonne santé (ou sans incapacité). En 2019 (source Drees/INSEE)1, elle se situe en France à 64,6 ans pour les femmes et à 63,7 ans pour les hommes. Pas de quoi pavoiser si on compare ces chiffres à ceux d’autres pays européens: 67,1 et 65,4 en Allemagne ; 70,4 et 69,4 en Espagne et 72,7 et 73,8 en Suède… De plus, selon la classe sociale ou la nature du travail l’espérance de vie diffère. Dans un rapport de 2018, l’Insee indiquait « plus on est aisé, plus l’espérance de vie à la naissance est élevée. Ainsi parmi les 5% les plus aisés, l’espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans contre 71,7 ans pour les 5% les plus pauvres ». Dès 2008, cet institut parlait de “double peine” pour les ouvriers “Les ouvriers ont une espérance de vie plus courte, et au sein de cette espérance de vie plus courte, ils ont également plus d’années à vivre avec des incapacités.” Reporter l’âge de départ à 64 ans, par conséquent allonger la durée de cotisation, aura des conséquences néfastes sur l’espérance de vie en bonne santé de femmes et des hommes. Ceux qui  par leur travail, contribuent activement au développement de notre pays et à sa richesse. [...] Lire la suite…
9 mars 2023Après une mobilisation retentissante le 7, le mois de mars promet un climat social plus chaud que les normales de saison. Qu’ils soient jeunes, actifs ou retraités, la portée de ce projet de réforme engrange un non ferme et se traduit par différentes actions ces derniers jours. Nos militants FO Com accompagnés de salariés, fonctionnaires et retraités ont fait plusieurs prises de paroles, distributions de tracts et rassemblements partout en France pour rappeler l’urgence absolue de faire retirer ce projet de réforme des retraites.  Malgré l’opposition croissante marquée dans divers sondages, le Président de la République ne s’est toujours pas exprimé. FO Com appelle tous les postiers et télécommunicants à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale. Restons déterminés à la faire retirer ! [...] Lire la suite…
9 mars 2023Avec plus de trois millions de manifestants dans quelque 300 cortèges en France, les travailleurs ont une nouvelle fois et encore plus massivement montré ce 7 mars leur opposition au projet de réforme des retraites qui porte notamment une mesure de recul, de deux ans, de l’âge légal de départ en retraite. L’affluence dans les manifestations a été supérieure de 20% à celle du 31 janvier avec des villes de province, notamment les petites et les moyennes, affichant des records de participants. 8 000 manifestants à Périgueux, 16 000 à Foix, 2500 à Chaumont, 5000 à Pontivy, 20 000 à Châteauroux, 4000 à Mende, 6000 à Auch, 7000 à Digne, 23 000 à Bayonne… mais également dans les grandes villes où le nombre de manifestants se comptait ce 7 mars par dizaines de milliers. 40 000 à Rennes, 53 000 à Grenoble, 50 000 à Clermont-Ferrand, 75 000 à Nantes…700 000 à Paris. Les grèves ont, elles, montré toute leur force, touchant tous les secteurs, publics et privé. Forte de cette détermination, l’intersyndicale qui « encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier le mouvement » ont appelé à se saisir du 8 mars, soutient l’action des jeunes le 9 mars, appelle à une nouvelle mobilisation le samedi 11 mars et programme d’ores et déjà une nouvelle journée interprofessionnelle de grève et manifestations le jour de la commission mixte paritaire, le mercredi 15 mars. La mobilisation continue, avec toujours le même objectif : le retrait de la réforme des retraites! Communiqué de l’intersyndical du 7 mars “Le gouvernement doit dès maintenant retirer son projet” [...] Lire la suite…
6 mars 2023Selon le gouvernement : il y aurait péril en la demeure ! Dans son dernier rapport, sur la base d’hypothèses économiques (1% de taux de croissance et niveau de chômage à 7%), le conseil d’orientation des retraites (COR) estime que la part des retraites dans le PIB resterait stable (autour de 13,8%) et serait en diminution sur la période 2032-2070. Il indique également (en page 9) que « Les résultats de ce rapport ne valident pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l’idée d’une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite ». Par contre, il souligne que, si le système se dégrade, c’est en partie à cause de la politique salariale et, notamment, celle du gouvernement vis à vis des fonctionnaires. Privilégier les primes au détriment de la revalorisation des salaires, octroyer des augmentations inférieures au niveau de l’inflation, ce sont aussi des cotisations en moins, ce qui affaiblit durablement le financement des retraites ! Selon certains économistes il suffirait d’augmenter les cotisations retraites des salariés de 2 euros et celles des employeurs de 2,5 euros pour sécuriser notre régime dès 2023. Mais les partisans de cette réforme n’y sont pas favorables ! [...] Lire la suite…
1 mars 2023L’égalité professionnelle est une vraie exigence sociétale, que ce soit en termes de rémunération, d’équilibre vie privée/vie professionnelle, d’accès à tous les métiers et à tous les niveaux hiérarchiques, de reconnaissance des compétences, d’égalité dans l’évolution professionnelle ou de lutte contre les violences et les stéréotypes. Les militants FO Com se mobilisent au quotidien pour garantir les acquis durement obtenus grâce à notre engagement et obtenir de nouvelles avancées. Nous défendons l’égalité professionnelle et lutte contre toutes les formes de discrimination. Malgré de nombreuses avancées obtenues grâce à notre implication, force est de constater que d’importants progrès sont encore à réaliser. Lire le tract de l’Intersyndicale “Femmes, inégalités de carrière, inégalités de retraites. Ça suffit !” Le manifeste est loin d’être terminé ! Plutôt que d’agir réellement contre ces causes d’inégalité, les décisions gouvernementales les maintiennent voire les renforcent : facilitation des recours aux contrats précaires, absence de coup de pouce pour le Smic, index Égalité faisant obstacle à l’égalité de rémunération, réforme de l’assurance-chômage, services publics insuffisants, notamment en matière de garde d’enfants et de personnes en situation de dépendance, etc. Nous devons être vigilants de la bonne application des accords et des process qui garantissent la protection de tous en matière d’égalité. Négocier, militer pour l’égalité professionnelle, c’est avant tout un combat syndical majeur au cœur de nos valeurs de progrès et de justice sociale, qu’il soit local, national, européen ou mondial. Les discriminations et inégalités professionnelles subies par les femmes durant toute leur carrière ne sont pas seulement reproduites au moment de la retraite mais fortement amplifiées. L’index Égalité professionnelle n’a d’ailleurs rien résolu pour les inégalités salariales dans le privé et ne résoudrait rien dans le secteur public. FO Com revendique une compensation retraite pour les femmes ayant insuffisamment cotisé du fait de temps partiel par obligation parentale. Mais surtout, il faut agir en amont, favoriser l’emploi des femmes pour leur permettre des départs à taux plein au même âge que les hommes, assurer une égalité effective des rémunérations afin que les cotisations retraite soient similaires. Nous exigeons le retrait du projet de réforme des retraites qui pénalise particulièrement les femmes Malgré les nombreuses lois, les salaires des femmes sont toujours inférieurs de 25% en moyenne à ceux des hommes en 2023. Ceci en raison de temps partiels subis, de la ségrégation professionnelle, du plafond de verre, des interruptions de carrière et de politiques indemnitaires inégalitaires et au détriment de réelles politiques d’augmentation des salaires.  Selon le rapport de la DREES (Direction de la re­cherche, des études, de l’évaluation et des statis­tiques), la pension de retraite des femmes est infé­rieure de 40 % à celle des hommes en moyenne en 2020. Dans son enquête 2022, l’Insee rappelle que les femmes sont trois fois plus souvent à temps par­tiel que les hommes. Mais la dure réalité concernant les femmes à la retraite ne doit pas rester en l’état ! Pour FO, une compensation efficace des inégalités de pension est possible: en éradiquant les écarts de rémunération femmes-hommes ; en actant une pension minimum au niveau du Smic ; en prenant en compte les dix meilleures années pour la détermination du salaire annuel moyen, permettant ainsi de limiter les impacts des interruptions de carrière. FO revendique aussi: la prise en charge par les employeurs, pour chaque contrat de travail conclu à temps partiel, du complément de cotisations salariales et patronales « retraite », pour une cotisation équivalent temps plein ; la majoration de pension pour les parents d’enfant handicapé ; la revalorisation de la pension de réversion à hauteur de 60 % sans condition de ressources et en élargir le bénéfice aux couples pacsés. Dépliant 8 mars : « dès le 7 mars renforçons la mobilisation , défendons l’égalité́ femmes/hommes ! » Tract “La retraite à 64 ans c’est NON : défendons l’égalité́ femmes/hommes !” Affiche “8 mars, le combat pour l’égalité continue” [...] Lire la suite…
1 mars 2023Malgré le rejet par 70 % de la population de sa réforme des retraites, le gouvernement s’obstine, usant parfois d’arguments contestables, pour imposer par la force son projet injuste et anti social. Ainsi selon lui, le passage à 64 ans rapporterait 10 milliards d’euros par an ! (soit environ 0,6 % du PIB) ! C’est faux ! Une récente étude de la Drees et de la DG –Trésor met en avant que travailler deux ans de plus ne rapporterait pas autant que prévu car ce recul générerait une flambée de dépenses sociales et d’allocations chômage supplémentaires. En effet, au moment de la retraite, un salarié sur deux est sans activité. Il est au chômage, en maladie, au RSA ou en invalidité. Prolonger la carrière de deux ans ferait grimper mécaniquement le nombre de séniors en difficulté. Selon la Drees, si, en 2019, on était passé à 64 ans, les dépenses des prestations sociales auraient augmenté de plus de 3,8 milliards d’euros, les pensions d’invalidité de 1,8 milliards d’euros avec, à la clé, 160 000 bénéficiaires de plus usés par les métiers pénibles. Le versement des minimas sociaux se serait alourdi de plus 830 millions et celui des indemnités journalières au titre des arrêts maladie, de près de 1 milliard. Ainsi, pour 1 euro de retraite à payer, il faudrait compter 50 centimes environs de prestations sociales à verser en sus. Pour la DG-Trésor, la totalité des dépenses sociales liées à un recul de l’âge de départ ou une augmentation de durée de cotisation pourrait coûter plus de 0,2 % de part PIB. À déduire donc des gains attendus, desquels il faudrait encore soustraire les mesures que le gouvernement devrait prendre pour combler les trous des régimes concernés (assurance maladie…) et les aides aux collectivités qui versent le RSA ! Si le gouvernement affirme que sa nouvelle réforme servirait à « sécuriser » le régime des retraites, il prévoit également, dans sa Loi de finance adoptée par 49-3, que les 10 milliards d’euros pourront servir aussi à d’autres choses, comme financer la baisse des impôts de production !  L’objectif de cette réforme est bien de réduire le poids des retraites dans le PIB à n’importe quel prix même si cela doit conduire à réduire, demain, le montant des pensions versées, à accentuer la pauvreté !  (*) Drees : Direction de la Recherches, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques, elle dépend du Ministère des solidarités et de la santé, du ministère de l’économie et des finances. [...] Lire la suite…
27 février 2023Depuis le 19 janvier, par de fortes mobilisations, les salariés, fonctionnaires, étudiants, chômeurs, retraités sont dans la rue pour exiger le retrait d’un projet de loi injuste et injustifié. Nous avons fait la preuve de notre détermination à faire reculer un gouvernement sourd et borné malgré une opposition massive des Français. Il n’y a aucune justification à faire cette réforme. L’exécutif dramatise de manière caricaturale une situation et impose une réforme qui n’est pas nécessaire. Comme lors des précédentes mobilisations, RESTONS DÉTERMINÉS, NE LÂCHONS RIEN ! Entre le recul de la justice sociale et le recul des profits, nous avons fait notre choix. [Télécharger le tract] [Télécharger l’affiche] Communiqué de l’intersyndicale du 21 février 2023 [...] Lire la suite…
8 février 2023D’après le dernier rapport du COR, il n’y a pas de dynamique incontrôlée des dépenses de retraite. De plus, le déficit annoncé ces 10-15 prochaines années est extrêmement limité par rapport au budget global du régime, alors même que les prévisions annoncent un retour à l’équilibre sans besoin de réforme. D’après notre gouvernement, cette réforme serait nécessaire pour l’équilibre du régime, et qu’il serait par conséquent irresponsable de s’opposer au texte proposé. Ce projet de loi est pourtant injustifié, mais il est également profondément injuste. >>> À l’épreuve des chiffres, la dramaturgie budgétaire ne tient pas En France, à l’âge de départ en retraite actuel (62 ans), un travailleur sur deux ne travaille déjà plus, certains sont au chômage, d’autres en invalidité ou aux minima sociaux. Pour FO, il est prioritaire de renforcer une politique de l’emploi des séniors pour pallier ce problème. Cela n’est pas fait dans ce texte, où la simple publication d’un index sénior a été requise, sans obligation de résultat de la part des employeurs. Pour FO, cela est d’autant plus inquiétant que la réforme de l’assurance-chômage mise en place par le Gouvernement, durcit les conditions d’accès au système et réduit fortement l’indemnisation des demandeurs d’emploi. Pour FO, l’emploi des séniors est un levier essentiel pour permettre d’augmenter les recettes des cotisations. En effet, en augmentant le taux d’emploi des 55-64 ans, on permettrait une hausse considérable des recettes d’ici 2032, sans toucher à l’âge légal ni à la durée de cotisation. Augmenter le taux d’emploi des seniors « de dix points », de 56% à 66%, permettrait même de développer les dispositifs de départ à 60 ans tout en maintenant le système à l’équilibre. Le Gouvernement a fait un autre choix. >>> Parution du décret sur l’assurance chômage L’espérance de vie n’est plus en progression constante. Les derniers chiffres d’espérance de vie ont été revus à la baisse, par l’INSEE et y compris dans le dernier rapport du COR. Par ailleurs, c’est nier une autre réalité qui est celle de l’espérance de vie en bonne santé : Une étude de la DREES démontre que l’espérance de vie en bonne santé des Français n’a pas augmenté depuis plus de 10 ans et s’élève en France à 64,1 ans pour les femmes et à 62,7 ans pour les hommes. La France est d’ailleurs mauvaise élève en la matière par rapport à nos voisins européens. Le vieillir en bonne santé n’est pas pris en compte dans cette réforme, alors que ces deux années de travail supplémentaire sont vécues comme une véritable sanction pour beaucoup de travailleurs. La véritable irresponsabilité est d’ignorer le contexte de crise climatique, alors que les prévisions sur notre espérance de vie en bonne santé, ainsi que sur nos conditions de vie se dégradent d’années en années. Demander à travailler plus longtemps à des travailleurs pour qui les canicules, les maladies chroniques respiratoires, les épidémies vont se multiplier témoigne du mépris du Gouvernement quant aux conditions de travail. Le Gouvernement semble oublier que les retraités, suffisamment jeunes pour disposer d’une bonne santé, sont essentiels à notre société. La retraite n’est pas une fin à partir de laquelle l’individu deviendrait au mieux invisible, au pire inutile. C’est un âge de la vie où on contribue à la société de manière alternative à l’emploi : les jeunes retraités permettent entre autres à de nombreuses associations de fonctionner, aux jeunes parents d’aller travailler en laissant leurs aînés prendre soin des enfants ou des proches dépendants. En voulant faire travailler les salariés toujours plus longtemps, c’est toute l’organisation de la société qui est remise en cause, et tout le monde en sortira perdant. >>> Pénibilité : la réparation toujours minimisée  Le Gouvernement indique dans son étude d’impact que la prise en compte de 3, au maximum, 4 trimestres au titre de l’ AVPF (Assurance vieillesse du parent au foyer) permettrait à entre 2000 et 3000 femmes chaque année de partir dans le cadre du dispositif carrière longue. Alors qu’environ 420 000 femmes prennent leur retraite chaque année, c’est très généreusement 0,5% des femmes que le Gouvernement a pris en compte dans ce texte. Le congé parental et d’aidant qui concerne majoritairement les femmes représente souvent bien plus qu’une année dans leur vie professionnelle ! De même, le texte oublie la question de la pension de réversion qui constitue pourtant un complément de revenu essentiel pour la plupart des femmes (80% des bénéficiaires sont des femmes) : les règles actuelles ne satisfont pas le besoin de compensation de carrière pour ce que font la plupart des femmes pour leur famille.  >>> Retraites : la colère des travailleuses face une réforme qui les pénalise >>> Égalité femmes-hommes : la grande cause nationale est aussi la grande oubliée de la réforme des retraites ! Ces chiffres cachent évidemment des inégalités… Ces inégalités sont tellement criantes que même un ministre en a convenu sur un plateau de télévision en indiquant que les femmes seront pénalisées, que des données personnelles ont été utilisés par un ministère pour relayer la propagande du gouvernement, avec les éléments de langage que nous connaissons tous !  >>> Une pension minimum à 1 200 euros, de la poudre aux yeux pour FO  Les projets de réforme se succèdent depuis bien trop longtemps, et jamais en ne prenant réellement en compte la vie des femmes et hommes qui composent notre pays. FO n’a eu de cesse d’expliquer, de revendiquer avec clarté, notre opposition à leurs projets amenant davantage de précarité et de réduction de droits pour toutes et tous.  Cette réforme, c’est deux ans ferme pour tout le monde. FO exige le retrait de ce projet ! >>> Retraites : depuis trente ans, des attaques que nous combattons [...] Lire la suite…
3 février 2023D’un côté, 2,5 millions d’actifs et de retraités dans la rue le 31 janvier et 80% des citoyens opposés à cette réforme injuste. De l’autre, un gouvernement méprisant, manipulateur et obtus qui reste sourd à une mobilisation qui prend de l’ampleur en persistant pour une réforme brutale et inéquitable ! Voici les ingrédients pour de nouvelles actions! Postiers, télécommunicants, tous concernés, tous mobilisés le mardi 7 février et samedi 11 février ! Lire le tract FO Com Lire le communiqué intersyndical – Face au rejet massif le gouvernement doit retirer sa réforme [...] Lire la suite…
1 février 2023Le Gouvernement ne recule devant rien pour essayer d’imposer sa réforme des retraites. Ainsi, Stanislas GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, a adressé aux agents fonctionnaires via leur adresse mail personnelle, un message de propagande en utilisant le fichier de la Direction Générale de Finances Publiques. La Confédération Force Ouvrière, par le biais de son Secrétaire Général, a aussitôt saisi la CNIL pour que cette dernière fasse le nécessaire afin de faire respecter la protection des données personnelles de l’ensemble des agents. FO dénonce l’utilisation des adresses mails personnelles des agents à des fins de propagande politique. Ces pratiques sont scandaleuses et inacceptables. Lire le communiqué confédéral [...] Lire la suite…
27 janvier 2023L’ensemble des organisations syndicales ont réaffirmé collectivement leur opposition au projet de réforme des retraites. FO Com, en tant qu’organisation syndicale responsable, s’inscrit totalement dans la déclaration intersyndicale à propos de la journée d’action du 31 janvier.  La pétition intersyndicale rassemble, à ce jour, plus de 750 000 signatures.  70% des Français rejettent cette réforme et les 2/3 de la population soutiennent la mobilisation.  Contrairement à ce qu’annonce le gouvernement, notre système de retraite par répartition n’est pas en danger et rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale.  Lors de la journée du 19 janvier, ce sont plus de 28 000 postiers et 10 000 télécommunicants qui ont manifesté leur mécontentement. FO Com invite chacun à rejoindre le mouvement en participant aux rassemblements sur tout le territoire.  [...] Lire la suite…
25 janvier 2023Déclaration du 25 janvier de l’intersyndicale  Les organisations syndicales de salariés sont reçues aujourd’hui par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale sur le projet de loi relatif à la réforme des retraites. Nous sommes aujourd’hui présents, responsables de nos organisations, pour réaffirmer collectivement notre opposition au projet de réforme qui va à l’encontre des intérêts des travailleurs en décalant l’âge légal de départ en retraite à 64 ans et en accélérant l’allongement de la durée de cotisation.  Cette réforme est d’autant plus injuste qu’elle va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, mais aussi celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue.  L’ensemble de nos organisations, unies contre ce projet, ont annoncé une première journée de grève interprofessionnelle et de mobilisation jeudi 19 janvier qui a été un succès massif, rassemblant 2 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, de jeunes et de retraités.  Nos organisations peuvent également compter sur le soutien de la population : la pétition intersyndicale rassemble à date, 750 000 signatures. 70 % des Français rejettent la réforme et 2/3 des Français soutiennent les mobilisations.  Nous avons appelé à multiplier, d’ici 31 janvier, date de la prochaine mobilisation, les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.  Notre système de retraites par répartition n’est pas en danger et rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Contrairement aux assertions du gouvernement, l’état de notre système de retraite est loin d’être inquiétant. Un excédent de 900 millions d’euros a été dégagé en 2021, alors qu’un déficit était projeté. Le Conseil d’orientation des retraites estime également qu’il n’y a pas de dynamique non contrôlée des dépenses de retraite.  Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le gouvernement de proposer d’autres solutions de financement. Jamais le gouvernement, arc-bouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.  Pour nos organisations d’autres solutions doivent être apportées notamment pour une réelle politique de l’emploi ; la prise en compte les difficultés d’emploi des séniors ; lutter contre les inégalités auxquelles font face les femmes qui ont souvent des carrières incomplètes ou des temps partiels subis ; développer l’accès à la formation professionnelle afin de permettre des reconversions aux travailleurs dans les secteurs où il y a le plus de risques et de pénibilité.  Les préoccupations des Français aujourd’hui sont l’emploi, les salaires et le pouvoir d’achat.  L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser encore plus massivement le 31 janvier pour dire non à cette réforme injuste.  Paris le 25 janvier 2023 Télécharger la déclaration du 25 janvier de l’intersyndicale  [...] Lire la suite…
17 janvier 2023Face aux décisions gouvernementales concernant le projet de réforme des retraites, la Fédération FO Com s’inscrit pleinement dans le communiqué intersyndical interprofessionnel du 10 janvier et appelle toutes les postières, tous les postiers, toutes les télécommunicantes et tous les télécommunicants à cesser le travail et à se mobiliser à partir du 19 janvier. Ensemble, avec les autres organisations syndicales, au niveau national frappons vite et fort pour faire reculer le gouvernement. NON au recul de l’âge de départ à la retraite ! NON à l’augmentation de la durée de cotisation ! Pour Force Ouvrière Communication le gouvernement n’a pas d’argument, il se contente de faire de la « Com », il ne suffit pas d’affirmer des contre-vérités pour les rendre réelles. Il n’y a pas de contreparties acceptables à la régression sociale ! Concernant la pension minimale à 85% du SMIC, il faut préciser que cette mesure est inscrite dans la loi depuis 2003 (avec objectif d’en garantir l’application dès 2008). Il n’est certes jamais trop tard pour bien faire. Précisons aussi que ce montant est conditionné à l’accomplissement d’une carrière complète. Il faudra donc pour les salariés aux carrières incomplètes attendre 67 ans pour en bénéficier. Le prétendu déficit n’est qu’un prétexte, les analyses du COR (Conseil d’Orientation des Retraites) sont loin d’être alarmistes. La question de l’équilibre financier est un faux débat, le gouvernement choisit de faire bénéficier les entreprises de près de 160 milliards d’aide par an (sans contreparties), aide qu’il récupère en faisant baisser la part des richesses produites consacrée aux retraites. 64 ans c’est non ! 43 annuités de cotisations, c’est toujours non ! [Télécharger le communiqué de presse] [...] Lire la suite…
11 janvier 2023La Première ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes. Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arc-bouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement. Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023. Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraités, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée. Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives. Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale. Communiqué intersyndical – Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier 2023 [...] Lire la suite…
9 janvier 2023La Poste a choisi de tester un modèle de distribution alternée un jour sur deux. Pour ce faire, l’argumentaire de l’entreprise est double : la baisse continue des volumes courrier et sa nouvelle gamme courrier. Concernant la baisse des volumes courrier : FO Com ne nie en aucun cas cette donnée, mais rappelle que depuis plus de 15 ans et ce, tous les deux ans au moins, l’entreprise réorganise ses services avec, à la clef, des milliers de suppressions d’emplois. Concernant la nouvelle gamme courrier : FO Com précise qu’en dématérialisant le timbre prioritaire, elle exclut plus de treize millions de personnes frappées par l’illectronisme de tout envoi prioritaire. FO Com tient à rappeler le rôle social que représentent les factrices et facteurs auprès des usagers ; raréfier le passage de ceux-ci aura pour conséquence, une fois encore, la dégradation d’un service public apprécié de tous pour sa proximité. Ce type d’organisation de travail en alterné ne pourra, à court ou moyen terme, ne mener qu’à une diminution importante du nombre de factrices et facteurs. [Télécharger le communiqué de presse] [...] Lire la suite…
4 janvier 2023L’inflation attaque de toute part : à la pompe, au supermarché mais elle touche également le logement. La principale cause des fins de mois difficiles reste de loin cette part consacrée aux loyers à régler, aux prêts immobiliers à rembourser, aux assurances à payer et aux factures de chauffage à honorer. Le poids du logement représente 22,2 % du budget des ménages (contre en moyenne 18,6 % dans les pays de l’OCDE) et cette charge s’alourdit davantage selon les niveaux de vie. Les dépenses de logement pèsent ainsi près du quart du budget des ménages de nos jours, alors qu’elles n’étaient que de 9 % dans les années 1960. En matière de lutte pour le pouvoir d’achat, le logement est donc un levier des plus décisifs. Trouver un logement : les complications risquent une brusque accélération Ce bilan devrait s’aggraver à l’horizon 2035, avec l’entrée en vigueur progressive de la loi Climat et Résilience adoptée à l’été 2022 et la prise en compte du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) des logements pour être sur le marché locatif. Bon nombre de logements ne seront plus proposés, puisque pour certains le coût des travaux est conséquent. L’Observatoire National de la Rénovation Énergétique (ONRE) avec l’ADEME chiffrent à 7,2 millions de logements considérés comme concernés au 1er janvier 2022 (39,3 % du parc des logements en location). En Île-de-France, le résultat grimpe à 55 % du parc locatif privé (745 000 logements). Le logement social, géré de manière plus centralisée, détient moins en proportion avec 29 % d’étiquettes E, F ou G. Même si le parc social reste le meilleur élève concernant l’état des logements d’un point de vue énergétique, côté parc privé, les difficultés pour trouver un logement vont s’intensifier puisqu’on constate que les bailleurs exigent de plus en plus de garanties et de sécurité concernant l’emploi et les revenus pour choisir leur locataire. Le secteur locatif privé est majoritaire en France : un logement sur cinq relève du secteur locatif privé. Au 1er janvier 2020, la France hors Mayotte compte 37 millions de logements. Encore une affaire sur fond de gros sous et de réformes successives Le décrochage entre revenus et prix du bail privé va se poursuivre. Une situation qui se traduit par une ponction intolérable sur le pouvoir d’achat des particuliers, surtout en zones tendues, là où il y a pénurie de logements sociaux. Cette ponction est un grave facteur de déséquilibre et de discrimination économique. En France, les timides mesures prises par l’État en direction du locatif privé (mise en place a minima d’un encadrement des loyers ou d’une baisse volontaire des loyers au moment de la création de la réduction du loyer de solidarité en 2018) restent bien en deçà d’une action significative. Le logement social est mis à mal par les réformes successives. Les bouleversements débutent avec la loi ELAN puis la loi de finances 2018 et impactent le modèle économique ainsi que le système de financement du logement social en imposant une sévère réduction des ressources des OLS (Organismes de Logement Social). Ils prévoient également des mutations dans l’organisation des bailleurs en les contraignant à se regrouper. Ces réformes s’accompagnent d’un désengagement financier de l’État sur les aides à la pierre, d’importantes ponctions de l’État sur les ressources d’Action Logement et d’une remise en cause de sa gouvernance, voire de son existence. En 2020, 3,4 millions de demandes de logement social ont été déposées ou restaient actives avec seulement 11 % des demandes satisfaites (en baisse de 2 points par rapport à 2019). Les entreprises prennent-elles toute leur part ? Certaines entreprises sont dotées de politique Logement, telles La Poste (mise en place de Poste-Habitat, filiale de Toit et Joie en 2007, aujourd’hui dénommé Groupe Poste-Habitat) et Orange (Orange cotise à Action Logement à hauteur de 19 millions d’€/par an + aide au logement pour ses salariés), mais beaucoup de salariés ne sont pas accompagnés, aidés dans la « simple » procédure de demande de logement social. Des aides financières peuvent même être accordées pour les nouveaux embauchés, histoire d’attirer pour le recrutement (ndlr : et après, on laisse les carrières stagner et on verrouille les rémunérations… La belle pente !). Mais outre le fait que ces dispositifs répondent à de forts besoins, et qu’il est important de saluer la mise en place d’une telle politique en entreprise, c’est à se demander si ce n’est pas pour se donner bonne conscience. En prenant l’exemple du Groupe La Poste, nous pouvons faire la corrélation avec les bas salaires. La contribution via la PEEC (Participation des Employeurs à l’Effort de Construction) a au minimum une quote-part de 0,45 %. Le calcul s’effectue sur le montant total des rémunérations imposables et des avantages en nature versés au personnel au cours de l’année N-1 (base de calcul des cotisations de sécurité sociale). Les rémunérations imposables sont par exemple les salaires, les cotisations salariales, primes, gratifications, indemnités. La masse salariale étant faible à La Poste, l’effort de construction est bien moindre pour une entreprise qui fait partie des grandes entreprises françaises avec 23,478 Mds d’euros de chiffre d’affaires… À FO, nous considérons que la défaillance du marché privé détermine la notion de besoin dont la prise en compte s’impose à l’action publique. L’État doit donc se donner les moyens de les connaître (et reconnaître) afin de répondre à toute demande dans sa diversité, et pour intervenir avec pertinence sur la production de logements décents. Toutes ces coupes politiques et budgétaires côté social ou ces choix stratégiques pour répondre aux impératifs environnementaux et sociétaux côté privé, c’est autant d’offres qui ne pourront répondre à une demande. Cette situation poussera les victimes de la précarisation du travail dans la rue et creusera encore davantage les difficultés pour le secteur sans-abri, puisque-là aussi, il y a des lits supprimés et des moments délicats se profilent. Cela nous rappelle vaguement les hôpitaux… Serait-ce le même type de politique appliqué et recyclé ? Rappelons qu’en 2019, la France a été condamnée par l’ONU pour “violation du droit au logement”, dans un contexte où le nombre de personnes sans domicile ne cesse d’augmenter. La crise du logement omniprésente en 2022, et les changements climatiques fréquents n’écartent pas l’hypothèse d’un hiver rigoureux. Conjointement à un pouvoir d’achat en baisse pour les ménages, combien de gens ne pourront pas y faire face et subiront les conséquences de toutes ces insuffisances (logement, énergie, pouvoir d’achat) ? Il est temps que les grandes entreprises et les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités. Les Données chiffrées Au 1er janvier 2021, 15,6 % des résidences principales en France sont des logements locatifs sociaux, soit 5,2 millions. Au cours de l’année 2020, 66 600 logements ont été mis en location pour la première fois dans le parc social. Dans le même temps, on compte 7 800 logements démolis et 11 700 logements vendus. Ainsi le parc locatif social croît de 1,1 % entre le 1er janvier 2020 et le 1er janvier 2021. Le loyer moyen au 1er janvier 2021 a augmenté de 1,4 % par rapport à l’année précédente. C’est particulièrement marqué en Île-de-France (+ 2,5 %). Une autre réalité : Le nombre de personnes mal-logées ne diminue pas ! 4,1 millions de personnes sont considérées mal-logées. Parmi elles : 1 068 000 personnes ne disposent pas d’un vrai logement personnel, elles sont sans domicile fixe (SDF), vivent dans des habitations de fortune, sont hébergées chez des tiers ou sont en chambres d’hôtel. Plus de 2 millions habitent des logements sans confort (pas d’eau courante, toilettes communes sur le palier, moyen de chauffage très dégradé…). Le doublement depuis 2012, du nombre de personnes sans domicile qui sont aujourd’hui 300 000. L’engorgement des hébergements d’urgence (début décembre 2021, près de 4 000 personnes ont appelé en vain le 115 faute de places d’hébergement d’urgence disponibles). L’augmentation du nombre des expulsions (12 000 en 2021 contre 8 200 en 2020). Outre la pénurie d’hébergements d’urgence, la France manque de logements sociaux. La demande de logement social a progressé deux fois plus vite que le nombre de logements sociaux. Dans le même temps, les aides au logement ont diminué depuis dix ans. Les aides publiques au logement représentent 1,6 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020. L’aide personnalisée au logement (APL) a été réduite de 5 euros par mois et par ménage en 2017. L’encadrement des loyers introduit par la loi Alur en 2014 et la loi Élan en 2018 commence à produire des effets bénéfiques en limitant la hausse des loyers. Mais, la mauvaise régulation du marché de l’immobilier entraîne des hausses de prix dans l’immobilier. Le rapport de la commission présidée par François Rebsamen, publié à l’automne 2021, s’alarme de la chute de la construction. La France est ainsi passée, en début de quinquennat, de 437 000 mises en chantier en 2017 avant de chuter à 350 000 en 2020. [...] Lire la suite…
4 janvier 2023ZAYO INFRASTRUCTURE est une Société Anonyme à conseil d’administration. Localisée dans le 2ème arrondissement de Paris, elle est spécialisée dans le secteur des télécommunications filaires et compte 76 salariés. Elle propose la fibre, les réseaux privés, les ondes, l’ethernet, l’accès Internet, soit 1 500 kms de route fibrée à Paris et en province. Le 27 septembre 2022, à l’issue du 1er tour du scrutin des élections professionnelles du Comité Social et Economique (CSE), FO a remporté 47,17 % des suffrages en devenant la seule organisation syndicale à totaliser 3 sièges dans les 2 collèges, dont 1 chez les Cadres et 2 chez les Employés. Un score sans appel rendu possible par la mobilisation d’une grande partie des salariés qui ont apprécié que FO soit présente lors des négociations du Protocole d’Accord Préélectoral. Félicitations aux nouveaux élus FO Com, à savoir : Vincent GILLET, Ali ABHIM et Mohamed BENCHABANE qui font désormais partie de la délégation du personnel pour les 4 ans à venir. Bravo à Vincent, fraîchement désigné Délégué Syndical FO Com ZAYO. Bravo à eux pour leur engagement. Une nouvelle aventure commence pour nos camarades, qui peuvent désormais compter sur le soutien et l’accompagnement sans faille des représentants de la Branche Télécom et de toute la fédération ! [...] Lire la suite…