Face à la crise économique, FO Com s’oppose à toute forme de régression sociale, qu’elle soit présentée ou non comme une conséquence de la crise sanitaire. Si les ordonnances du Gouvernement ont tenté d’entraver l’action syndicale au travers de nos actions et interventions, elles n’ont pas réussi à nous museler…

Nous sommes prêts : il s’agit de faire échec à la crise économique et sociale que l’on nous annonce. Cela passe par le maintien de tous les emplois, des salaires et de l’ensemble de la rémunération, éléments essentiels de la relance par la consommation intérieure.

D’ailleurs, le Gouvernement devrait influer sur les groupes La Poste et Orange pour que ces derniers soient moteurs de cette nouvelle orientation en matière de stratégie économique.

Nous exigeons l’arrêt des externalisations nuisant gravement l’emploi au sein de nos entreprises. Les remerciements ont été adressés, mais nous attendons plus! Cela doit passer par des négociations salariales ambitieuses, à l’image de ce qui a été négocié et obtenu dans le secteur de la santé. Il est indispensable d’avoir une revalorisation des métiers dits « deuxième ligne », y compris ceux des filiales et sous-traitants. Le secteur des postes et télécommunications est un milieu sensible pour les salaires, l’emploi et les conditions de travail.

 FO Com n’a eu de cesse et continuera d’intervenir sur des situations que nous qualifions de préoccupantes. Cependant, nous notons la mise en lumière quasi immédiate des désidératas à propos des dividendes… Pour FO Com, il est inadmissible de refuser les mesures de reconnaissance qu’attend le personnel !