Réunie à Paris le 27 juin 2018, la Commission Exécutive Nationale apporte son soutien à la nouvelle équipe confédérale et s’inscrit pleinement dans la résolution générale votée à la quasi-unanimité, lors du congrès confédéral d’avril dernier.

Après les débats riches, animés, constructifs et revendicatifs, cette résolution générale réaffirme l’orientation politique de Force Ouvrière à savoir le réformisme militant. Elle rassemble et appelle à la mobilisation de tous.

Nous sommes donc plus que jamais prêts à mener les combats en cours et à venir. Dans ce contexte, pour la Commission Exécutive Nationale, la journée du 28 juin doit être un pas supplémentaire pour faire connaître nos positions et pour bâtir un véritable rapport de force par la grève nationale interprofessionnelle ; rapport de force indispensable pour faire reculer le gouvernement dans sa démarche de destruction de notre modèle social avec ses acquis : sécurité sociale, régimes de retraite, assurance-chômage, gestion paritaire des organismes sociaux…

Dans un tel contexte, la Commission Exécutive Nationale appelle tous les militants, adhérents, sympathisants à être unis et déterminés pour refuser la destruction des droits collectifs et des statuts, pour défendre la protection sociale et le service public. Elle appelle également les retraités à défendre leurs droits et leur pouvoir d’achat en refusant la hausse de la CSG et la suppression de la pension de réversion.

Avec la confédération, FOCom s’opposera à toute réforme systémique des retraites ayant pour conséquences la précarisation des actifs et des retraités et l’uniformisation par le bas à travers un régime unique par points.

La Commission Exécutive Nationale rappelle que les deux entreprises que sont Orange et La Poste sont deux piliers du service public qui ont toute leur place dans la République sociale, au même titre que la SNCF, les hôpitaux, les écoles…..

Dans les télécommunications, s’il est indispensable d’alléger la pression concurrentielle préjudiciable au secteur, FOCom réaffirme son opposition à tout nouveau désengagement de l’État dans sa participation au capital d’Orange et à des opérations qui se traduiraient par des suppressions d’emplois et une remise en cause des statuts ou des acquis des personnels.

Le désengagement de l’Etat n’est pas non plus acceptable à La Poste. La remise en cause des compensations, déjà insuffisantes, du coût des missions de service public serait préjudiciable et dangereuse pour l’avenir de l’entreprise. FOCom refuse toute tentative d’ouverture du capital de La Poste.

La Commission Exécutive Nationale condamne la politique de La Poste qui ,sous prétexte d’avoir à répondre à une situation économique difficile, consiste à supprimer des emplois, réorganiser les services au pas de charge avec les risques que cela engendre pour les personnels ou encore diminuer le service rendu à la population.

Consciente que La Poste doit intégrer de grands bouleversements tels que la révolution numérique et les changements de consommation qu’elle engendre, la Commission Exécutive Nationale affirme que l’avenir de La Poste passe bien par ses missions de service public y compris dans la recherche de nouvelles activités.

Dans ces conditions où l’avenir de La Poste est le sujet prioritaire qui nécessite la fermeté, la vigilance et le combat des personnels, la Commission Exécutive Nationale appelle à la mobilisation afin de faire échec à ces orientations patronales et gouvernementales.

La Commission Exécutive Nationale FOCom appelle postiers et télécommunicants à apporter leur soutien aux listes FOCom lors des élections professionnelles de décembre prochain.

Voté à l’unanimité

Paris le 27 juin 2018

Le Bureau Fédéral