Après le congrès mondial des femmes (le 14 et 15 juin), le congrès mondial s’est ouvert le dimanche par une cérémonie d’ouverture dont le thème était l’épopée de la lutte des travailleurs et de leur volonté de défendre leurs droits, un discours de la secrétaire générale du TUC et du leader du parti travailliste Jérémy Corbyn.

Pour terminer, présentation a été faite du projet Mandela8 (célébration de la naissance de Nelson Mandela). Plusieurs éléments caractérisent ce congrès : les actions syndicales de syndicalisation aux campagnes pour des accords mondiaux avec les multinationales, en intégrant notre rôle influent vis-à-vis de l’OIT, du G20, du World Economic Forum, etc.

Voici les motions qui ont rythmé les grands étapes de ce congrès :

Dans le plan stratégique « aller de l’avant », ont été consolidé toutes les initiatives de syndicalisation, tous les projets (près de 100) de croissance syndicales et les centres de formation dont le Cozz en Pologne. Ont été acté plus de 50 accords cadres mondiaux. L’accord du Bangladesh a été reconduit pour la période 2018-2021.

Le rapport financier, celui de commissaires aux comptes ainsi qu’une motion sur les cotisations pour 2018-2022 a été adoptée. Une augmentation de 5 centimes suisse a été validé pour maintenir les résultats futurs à l’équilibre.

Le combat pour une économie mondiale durable est plus que jamais d’actualité face à la fermeture d’espaces démocratiques sur tous les continents et au fléau de l’inégalité croissante qui frappe pays, communautés ainsi que les ménages. Le mouvement syndical doit rester fort et uni. Des actions fortes sont prévues pour dénoncer l’esclavage moderne et celui des enfants.

Dans le débat sur le futur monde du travail, les syndicats doivent pouvoir influer face à la numérisation croissante, veiller à ce que les six grandes entreprises de technologie (GAFAM) ne se forgent pas un avenir ne servant que leur avenir.

Enfin, le congrès a rappelé le lien fort existant entre l’UNI et le mouvement pour la paix. Depuis le congrès mondial de Nagasaki (2010), UNI n’a cessé d’œuvrer pour le désarmement nucléaire et la paix. L’UNI a également rappelé la nécessité d’aboutir à la paix dans le conflit entre la Palestine et Israël.

Le congrès a également débattu sur le devoir de vigilance des multinationales, sur la refondation de l’économie mondiales, la nécessité d’avoir des institutions sociales fortes.

Les congressistes sont intervenus contre la violence envers les femmes, sur les conditions de travail des cadres, contre les discriminations vis-à-vis des personnes LGBTQI, pour la défense de la dignité des joueurs sportifs, pour l’augmentation de la représentation des jeunes au sein de l’UNI, etc.

De nombreux intervenants sont venus apporter leurs contributions :  Stefan  Löfven, premier ministre suédois, Luca Visentini, secrétaire général de la CES, Guy Rider, Docteur Helen Blakely de l’Université de Cardiff, Reiner Braun co-président de l’IPB, Houcine Abassi, lauréat tunisien du prix nobel de la Paix, Dilma Roussef, ancienne présidente du Brésil, etc.

ci-joint le compte rendu complet du congrès: [lire le compte rendu]

ci-joint le document présentant les motions et leurs amendements:[télécharger le document]